Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 décembre 1903 05 décembre 1903
Description : 1903/12/05 (A7,N138,T13). 1903/12/05 (A7,N138,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
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Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
322 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Dans ses très intéressantes exploitations agricoles de l'Oued-Rhir, M. Rolland,
président de la Compagnie du Sud algérien, n'a pas oublié de prescrire la prise
régulière de la température, même avec des appareils enregistreurs. Ces quelques
années d'observations régulières avec graphiques sont les seules de cette nature
que l'on possède sur cette région saharienne et il est regrettable qu'elles ne
soient pas organisées au point de vue purement agricole : en effet, la lecture se
fait à lm60 de haut, sous une double toiture, le tout protégé par de grands dat-
tiers, en pleine oasis, c'est-à-dire dans des conditions absolument contraires à
l'exacte détermination du rayonnement, la cause principale des chutes ther-
miques les plus exagérées.
Dans ces conditions qui sont loin d'indiquer les véritables actions ressenties
par les êtres vivants, le froid est cependant descendu au-dessous de — 4°4.
En effet, un exemple pris en 1889 révèle que le 1er décembre il y a eu — 3°8
et que le lendemain 2 décembre le thermomètre a marqué pendant plusieurs
heures — 4°4. Luzernes et pommes de terre gelées ; mais une nouvelle plantation
de dattiers, par conséquent en terrain découvert, a perdu une centaine de
jeunes palmiers de quatre ans d'âge tués par le froid.
En effet, une observation de la même époque, dans cette région, mais à plus
de 150 kilomètres de là, démontre que le froid a atteint — 8° eL — 9° au-dessous
de zéro.
FIG. S.
- Le graphique ci-dessus (fig. 8), obtenu entre Tougourth et Ouargla, ln et
2 décembre 1889, révéle la chute rapide de la température depuis le coucher du
soleil jusqu'au moment où le camp a été levé avant le jour.
Les Arabes, surtout les Rouaras, au delà de Tougourth, qui sont d'excellents
Dans ses très intéressantes exploitations agricoles de l'Oued-Rhir, M. Rolland,
président de la Compagnie du Sud algérien, n'a pas oublié de prescrire la prise
régulière de la température, même avec des appareils enregistreurs. Ces quelques
années d'observations régulières avec graphiques sont les seules de cette nature
que l'on possède sur cette région saharienne et il est regrettable qu'elles ne
soient pas organisées au point de vue purement agricole : en effet, la lecture se
fait à lm60 de haut, sous une double toiture, le tout protégé par de grands dat-
tiers, en pleine oasis, c'est-à-dire dans des conditions absolument contraires à
l'exacte détermination du rayonnement, la cause principale des chutes ther-
miques les plus exagérées.
Dans ces conditions qui sont loin d'indiquer les véritables actions ressenties
par les êtres vivants, le froid est cependant descendu au-dessous de — 4°4.
En effet, un exemple pris en 1889 révèle que le 1er décembre il y a eu — 3°8
et que le lendemain 2 décembre le thermomètre a marqué pendant plusieurs
heures — 4°4. Luzernes et pommes de terre gelées ; mais une nouvelle plantation
de dattiers, par conséquent en terrain découvert, a perdu une centaine de
jeunes palmiers de quatre ans d'âge tués par le froid.
En effet, une observation de la même époque, dans cette région, mais à plus
de 150 kilomètres de là, démontre que le froid a atteint — 8° eL — 9° au-dessous
de zéro.
FIG. S.
- Le graphique ci-dessus (fig. 8), obtenu entre Tougourth et Ouargla, ln et
2 décembre 1889, révéle la chute rapide de la température depuis le coucher du
soleil jusqu'au moment où le camp a été levé avant le jour.
Les Arabes, surtout les Rouaras, au delà de Tougourth, qui sont d'excellents
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