Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1903 05 novembre 1903
Description : 1903/11/05 (A7,N136,T13). 1903/11/05 (A7,N136,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583388x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
266 REVUE DES CULTURES COLONIALES
La courbe de cette série est mouvementée et la durée de l'abaissement est pro-
longée puisque la température tombe dans plusieurs cas au-dessous de zéro vers
6 heures du soir jusqu'à 8 heures du matin avec des minima de 30 à 4°
pendant plusieurs heures.
Le brusque relèvement de la température qui atteint rapidement + 230, ainsi
que l'indique la ligne presque droite du graphique, est un phénomène répété de
dégels instantanés très défavorables aux végétaux congelés toutes les nuits.
4e Observation.
Ordinairement les froids se font sentir au même moment dans toute l'Algérie,
mais ils sont généralement plus accusés dans les Hauts-Plateaux. Malheureu-
sement, on n'a pas encore dans ces régions des observations faites avec des
instruments enregistreurs à l'air libre et au voisinage du sol.
Voici cependant des observations parallèles de mêmes dates comparées entre
Fie. n° 4.
Moudjebeur, près Boghari, et le Jardin d'Essai d'Alger. On doit les premiers à
l'obligeance de M. Couput.
On remarquera que dans la première il y a un minimum extrême 7°5 et,
d'autre part, le faible relèvement de la température pendant la journée.
Dans l'observation du Jardin d'Essai, le froid est moins intense et l'aclimo-
métrie est beaucoup plus accusée.
ACTINOMÉTRIE lllVERNALE
Variations diurnes.
Dans le plus grand nombre des cas, ces intenses réfrigérations de la couche
basse de l'air produites par des ciels clairs et profonds sont également suivies,
quand vient le jour, d'un magnifique éclairement du ciel et même d'une
puissante radiation solaire qui fait monter brusquement l inscripteur acli-
nométrique en une ligne presque droite, ainsi qu'on a pu le voir dans
quelques graphiques de ce mémoire, mais notamment par les graphiques n" 5, G
La courbe de cette série est mouvementée et la durée de l'abaissement est pro-
longée puisque la température tombe dans plusieurs cas au-dessous de zéro vers
6 heures du soir jusqu'à 8 heures du matin avec des minima de 30 à 4°
pendant plusieurs heures.
Le brusque relèvement de la température qui atteint rapidement + 230, ainsi
que l'indique la ligne presque droite du graphique, est un phénomène répété de
dégels instantanés très défavorables aux végétaux congelés toutes les nuits.
4e Observation.
Ordinairement les froids se font sentir au même moment dans toute l'Algérie,
mais ils sont généralement plus accusés dans les Hauts-Plateaux. Malheureu-
sement, on n'a pas encore dans ces régions des observations faites avec des
instruments enregistreurs à l'air libre et au voisinage du sol.
Voici cependant des observations parallèles de mêmes dates comparées entre
Fie. n° 4.
Moudjebeur, près Boghari, et le Jardin d'Essai d'Alger. On doit les premiers à
l'obligeance de M. Couput.
On remarquera que dans la première il y a un minimum extrême 7°5 et,
d'autre part, le faible relèvement de la température pendant la journée.
Dans l'observation du Jardin d'Essai, le froid est moins intense et l'aclimo-
métrie est beaucoup plus accusée.
ACTINOMÉTRIE lllVERNALE
Variations diurnes.
Dans le plus grand nombre des cas, ces intenses réfrigérations de la couche
basse de l'air produites par des ciels clairs et profonds sont également suivies,
quand vient le jour, d'un magnifique éclairement du ciel et même d'une
puissante radiation solaire qui fait monter brusquement l inscripteur acli-
nométrique en une ligne presque droite, ainsi qu'on a pu le voir dans
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