Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1903 05 octobre 1903
Description : 1903/10/05 (A7,N134,T13). 1903/10/05 (A7,N134,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833863
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 221
sur cette plante déjà publiées dans la « Revue des Cultutes coloniales ». Les graines du Kô-Sam,
d'après ces auteurs, ne renferment pas d'alcaloïde. Le tanin y existerait dans la proportion de 1,8%.
Elles contiennent une faible proportion d'enzyme hydrolytique. En épuisant les graines par l'alcool
et le pétrole, on obtient un mélange d'éthers et un peu d'acide formique.
Les graines renferment jusqu'à 20 d'huile grasse, constituée principalement de glycérides des
acides oléique, linolique, stéarique et palmitique, associés à un hydrate de carbone, heutriaconlane,
et à une substance cristalline dont la constitution chimique rappelle le quebrachol, le cupréol et le
cinchol.
Les graines renferment encore deux principes amers, l'un extrait totalement d'une solution
aqueuse par lo chloroforme; il est insoluble dans l'éther et l'évaporation de celui-ci le laisse sous
forme d'une poudre amorphe peu colorée.
Le second principe amer est insoluble dans le chloroforme et peut être obtenu uniquement à
l'état d'extrait brun. Aucun de ces deux principes n'est analogue à la quassine. Ces conclusions
seraient donc en désaccord avec celles de MM. Heckel et Schlagdenhauffen et avec celles de M. Ber-
trand qui avait déterminé le glucoside « Kosanine ». D'après les auteurs, l'action thérapeutique dù
Kô-Sam serait due sans doute à l'action combinée de ses constituants. Les auteurs terminent en
disant qu'il serait désirable que l'étude de l'écorce de cette plante soit faite ainsi que l'étude des
graines et des écorces de Brucea antidysenterica, dont le nom indique déjà les propriétés.
— Le « Cultuur Gids », 2-3 de 1903 revient sur la valeur du « patje », un arbre très utile pour
attraper les Pentatomus pleliejus du caféier. On peut recueillir par jour environ 200 insectes
sur les fruits de cet arbre.
— Le même périodique attire l'attention d'après le « Scientific American » (septembre) sur la
canalgrc ou Rmnex. hymenosepalus dont la valeur comme matière tannante devient de
plus en plus importante. M. Carruthers a mis au commerce une machine spéciale pour la plantation
et la culture de cette plante. Une compagnie anglo-américaine a acheté 8.000 acres dans la vallée
de Saint-Bernard près de Rialto (Californie). Après la plantation de cette surface considérable, on
construira une fabrique. L'auteur de l'article dans le « Cultuur Gids » se demande si cette culture ne
pourrait être tentée avec succès à Java.
— L'« Agriculture moderne », n° 295, 1903, a consacré son premier article de fond au coton
dans les États-Unis.
— Le « Board of trade Journal », de juillet 1903, donne sur la préparation du Getah Jelu-
tong ou Pontianac de Sàrawak les renseignements suivants : Le latex que l'on obtient en grat-
tant les écorces de ces arbres, renlaillage ne pouvant être fait, car il amène rapidement la mort de
l'arbre, est versé dans un récipient dans lequel on a mis 1 litre de pétrole, et au mélange on ajoute
1 litre d'eau. A ce liquide on ajoute la valeur d'une cuillère à thé d'une substance minérale, origi-
naire de la Chine et qui est désignée en Malaisie sous le nom de Menang Sayla et en Chine sous le
nom de Chiokoh, mais cette substance n'est pas employée à l'état naturel, elle est soumise d'abord
à l'action de la chaleur qui la réduit en poudre volumineuse. Après avoir agité vivement la masse,
on en fait des boules et c'est sous cette forme que le Jelutong est exporté. Dans les lieux d'origine,
ce produit vaut environ 5 dollars pour 64 kilos ; à Singapore, il vaut 7 à 8 dollars. Le produit est
surtout connu en Europe et en Amérique sous le nom de Pontianac, mais c'est l'Amérique qui con-
somme la plus forte quantité provenant de Bornéo et de la presqu'île malaise. Cette gutta, traitée
par l'eau chaude donne une masse plastique qui n'est pas collante et se laisse facilement manier,
mais aprùs refroidissement elle ne durcit guère, l'analyse y a fait reconnaître une petite quantité de
substance élastique qui a les propriétés et l'aspect du caoutchouc, une assez forte proportion d'une
substance blanche, grenue et une petite quantité d'une substance cristalline, ces deux dernières étant
solubles dans l'alcool chaud. Par son aspect, le Jelutong rappelle donc les sortes inférieures de
gutta-percha, mais par sa constitution il se rangerait plutôt dans le voisinage des caoutchoucs. On
admet généralement que ce Jelutong ou Pontianac provient du Dyera costulata, un grand arbre,
très abondant dans toute la Malaisie, mais il semble, d'après certains auteurs, probable que ce
produit est obtenu d'un mélange de divers latex, entre autres de ceux de Willughbeia. Sur le
marché de Londres, ce produit vaut de 19 à 20 livres la tonne; l'Amérique avait importé en 1901,
9.311.081 livres, valant 248.838 dollars. C'est surtout dans la fabrication des objets en caoutchouc,
de qualité secondaire, que le Jelutong trouve son emploi. M. Weber, examinant cétte question et
ayant fait l'analyse de cette gomme à différentes reprises et en ayant publié les résultats dans le
« Gummi Zeitung », 1903, page 397, revient dans le « Gummi Zeitung » à la page 953 sur la constance
de ce produit et croit plutôt à une origine unique, car il serait en effet assez peu probable que les
indigènes fassent des mélanges toujours dans les mêmes proportions.
— M. THIRY commence, dans le « Bulletin économique de Madagascar et dépendances a, une
étude sur les plantes à caoutchouc du Nord-Est de Madagascar. Cette étude est accompagnée de
sur cette plante déjà publiées dans la « Revue des Cultutes coloniales ». Les graines du Kô-Sam,
d'après ces auteurs, ne renferment pas d'alcaloïde. Le tanin y existerait dans la proportion de 1,8%.
Elles contiennent une faible proportion d'enzyme hydrolytique. En épuisant les graines par l'alcool
et le pétrole, on obtient un mélange d'éthers et un peu d'acide formique.
Les graines renferment jusqu'à 20 d'huile grasse, constituée principalement de glycérides des
acides oléique, linolique, stéarique et palmitique, associés à un hydrate de carbone, heutriaconlane,
et à une substance cristalline dont la constitution chimique rappelle le quebrachol, le cupréol et le
cinchol.
Les graines renferment encore deux principes amers, l'un extrait totalement d'une solution
aqueuse par lo chloroforme; il est insoluble dans l'éther et l'évaporation de celui-ci le laisse sous
forme d'une poudre amorphe peu colorée.
Le second principe amer est insoluble dans le chloroforme et peut être obtenu uniquement à
l'état d'extrait brun. Aucun de ces deux principes n'est analogue à la quassine. Ces conclusions
seraient donc en désaccord avec celles de MM. Heckel et Schlagdenhauffen et avec celles de M. Ber-
trand qui avait déterminé le glucoside « Kosanine ». D'après les auteurs, l'action thérapeutique dù
Kô-Sam serait due sans doute à l'action combinée de ses constituants. Les auteurs terminent en
disant qu'il serait désirable que l'étude de l'écorce de cette plante soit faite ainsi que l'étude des
graines et des écorces de Brucea antidysenterica, dont le nom indique déjà les propriétés.
— Le « Cultuur Gids », 2-3 de 1903 revient sur la valeur du « patje », un arbre très utile pour
attraper les Pentatomus pleliejus du caféier. On peut recueillir par jour environ 200 insectes
sur les fruits de cet arbre.
— Le même périodique attire l'attention d'après le « Scientific American » (septembre) sur la
canalgrc ou Rmnex. hymenosepalus dont la valeur comme matière tannante devient de
plus en plus importante. M. Carruthers a mis au commerce une machine spéciale pour la plantation
et la culture de cette plante. Une compagnie anglo-américaine a acheté 8.000 acres dans la vallée
de Saint-Bernard près de Rialto (Californie). Après la plantation de cette surface considérable, on
construira une fabrique. L'auteur de l'article dans le « Cultuur Gids » se demande si cette culture ne
pourrait être tentée avec succès à Java.
— L'« Agriculture moderne », n° 295, 1903, a consacré son premier article de fond au coton
dans les États-Unis.
— Le « Board of trade Journal », de juillet 1903, donne sur la préparation du Getah Jelu-
tong ou Pontianac de Sàrawak les renseignements suivants : Le latex que l'on obtient en grat-
tant les écorces de ces arbres, renlaillage ne pouvant être fait, car il amène rapidement la mort de
l'arbre, est versé dans un récipient dans lequel on a mis 1 litre de pétrole, et au mélange on ajoute
1 litre d'eau. A ce liquide on ajoute la valeur d'une cuillère à thé d'une substance minérale, origi-
naire de la Chine et qui est désignée en Malaisie sous le nom de Menang Sayla et en Chine sous le
nom de Chiokoh, mais cette substance n'est pas employée à l'état naturel, elle est soumise d'abord
à l'action de la chaleur qui la réduit en poudre volumineuse. Après avoir agité vivement la masse,
on en fait des boules et c'est sous cette forme que le Jelutong est exporté. Dans les lieux d'origine,
ce produit vaut environ 5 dollars pour 64 kilos ; à Singapore, il vaut 7 à 8 dollars. Le produit est
surtout connu en Europe et en Amérique sous le nom de Pontianac, mais c'est l'Amérique qui con-
somme la plus forte quantité provenant de Bornéo et de la presqu'île malaise. Cette gutta, traitée
par l'eau chaude donne une masse plastique qui n'est pas collante et se laisse facilement manier,
mais aprùs refroidissement elle ne durcit guère, l'analyse y a fait reconnaître une petite quantité de
substance élastique qui a les propriétés et l'aspect du caoutchouc, une assez forte proportion d'une
substance blanche, grenue et une petite quantité d'une substance cristalline, ces deux dernières étant
solubles dans l'alcool chaud. Par son aspect, le Jelutong rappelle donc les sortes inférieures de
gutta-percha, mais par sa constitution il se rangerait plutôt dans le voisinage des caoutchoucs. On
admet généralement que ce Jelutong ou Pontianac provient du Dyera costulata, un grand arbre,
très abondant dans toute la Malaisie, mais il semble, d'après certains auteurs, probable que ce
produit est obtenu d'un mélange de divers latex, entre autres de ceux de Willughbeia. Sur le
marché de Londres, ce produit vaut de 19 à 20 livres la tonne; l'Amérique avait importé en 1901,
9.311.081 livres, valant 248.838 dollars. C'est surtout dans la fabrication des objets en caoutchouc,
de qualité secondaire, que le Jelutong trouve son emploi. M. Weber, examinant cétte question et
ayant fait l'analyse de cette gomme à différentes reprises et en ayant publié les résultats dans le
« Gummi Zeitung », 1903, page 397, revient dans le « Gummi Zeitung » à la page 953 sur la constance
de ce produit et croit plutôt à une origine unique, car il serait en effet assez peu probable que les
indigènes fassent des mélanges toujours dans les mêmes proportions.
— M. THIRY commence, dans le « Bulletin économique de Madagascar et dépendances a, une
étude sur les plantes à caoutchouc du Nord-Est de Madagascar. Cette étude est accompagnée de
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