Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 octobre 1903 20 octobre 1903
Description : 1903/10/20 (A7,N135,VOL13). 1903/10/20 (A7,N135,VOL13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583387h
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 2 >3
cette plante, mais nous croyons qu'il n'est pas mauvais' de rappeler ici sommairement les vertus
qu'on lui attribue. -
Un ou deux rameaux accrochés au mur dans une chambre ou même dans une véranda suffiraient
pour chasser les moustiques et le suc de la plante remplacerait avantageusement la quinine dans
le traitement des fièvres paludéennes. Dans l'Afrique orientale allemande, les indigènes se servi-
raient, pour les mêmes usages, d'une plante appelée Rumbasi, dont le nom scientifique ne parait pas
être connu.
- Le Vénézuéla compte environ 160.000 hectares dévolus à la culture du café; ils produisent
environ 850.000 sacs de 100 livres. Le cacao crioIÕ ou indigène se rencontre dans les vallées
humides et chaudes du voisinage de la mer et donne une qualité tout à fait supérieure ; il donne son'
maximum de récolte vers la dixième année. On cultive également le cacao « trinitario « importé de
Trinidad. En moyenne, le Vénézuéla fournit 800.000 kilos de cacao.
- La question du nom botanique du producteur de l'indigo de Natal, importé il y a une qua-
rantaine d'années à Java, par M. Raaff, attire depuis peu l'attention. Il parait actuellement démon-
tré que cette plante n'est pas, comme on l'a cru pendant longtemps, l'Indigofera lcptostachya,
mais bien l'Indigofera arrecta qui, lui, est indigène dans le sud de l'Afrique.
- D'après une communication du Handels Museum de Vienne, la Louisiàne et le sud du Texas
seraient des mieux partagés pour la culture de la ramie; cependant cette plante n'y est pas
encore grandement cultivée par suite de la difficulté de séparer la fibre. On ne peut 80nger à
employer le défibrage à la main qui coûterait trop cher; l'introduction des machines pourrait, sans
aucun doute, faire naître une branche nouvelle d'industrie dans cette région. Cette communication
fait voir, une fois déplus, l'intérêt qui s'attache à la culture de cette plante ainsi qu'à celle de toutes
les plantes à fibres.
- Le « The India Rubber World », juillet 19C3, donne la statistique suivante de la production
du caoutchouc à Para et dans les rivières plus élevées =
PARA UPRIVER TOTAL
Récolte 1900-1\1{\1..,. 9.238 18.352 27.600
Récoltei90i-1902. 10.420 19.662 30.000
Juillet à mai 1902-1903 (il mots) 10.480 17.813 28.090
Ces chiffres donnent le caoutchouc et le caucho en tonnes métriques; ils sont particulièrement
intéressants, car on peut voir que, contrairement à ce que l'on pourrait attendre, le Bas-Amazone se
maintient toujours dans sa production, alors qu'on devrait croire la région en partie épuisée.
- Une lettre écrite à la Direction du « India Rubber World » revient sur la question de la
coagulation par la fumigation du latex des Hevea, et annonce que des échantillons de caoutchouc
obtenus par fumigation sans échauffement préalable du latex et avec échauffement seront envoyés
aux États-Unis, afin de voir si réchauffement préalable qui active la coagulation a une mauvaise
action sur le produit. Cette note ajoute qu'un Ilevea brasiliensis découvert à Murumuratubo,
sur le Madeira, il y a trois ans et saigné, depuis cette époque, 90 jours par an, 25 jours par mois de
récolte, afourni en moyenne 2 litres de latex par jour, c'est-à-dire environ 180 litres de latex par
an : rendement qui n'a, à notre connaissance, jamais été dépassé.
— Manaos a exporté, en 1902-1903, pour New-York : 8.387.786 kilogrammes de caoutchouc et
caucho; pour Liverpool : 7.330.472 kilogrammes; pour le Havre et Hambourg réunis : 1.807.292kgr.;
au total, n. 516.530 kilogrammes. Une douzaine de firmes commerciales se partagent le commerce
du caoutchouc à Manaos.
— La question de la culture du tabac dans le sud de l'Afrique attire de plus en plus l'attention.
Le « De Kaap Agricultural Society-» estime que la production du tabac pourrait être très considé-
rable dans cette vallée. Pour pousser à cette culture, le comité de la Société estime que le gouver-
nement ferait bien d'envoyer un chimiste chargé de faire l'analyse des sols, afin de déterminer, pour
les différentes stations, le genre d'engrais qui devrait être employé. Le comité voudrait voir per-
mettre l'introduction des engrais sans frais de douane. Toute une autre série de mesures sont pro-
posées également pour favoriser celle entreprise.
— Le « Modem Mexico », juillet 1903, publie une série de gravures représentant des sites intéres-
sants de grandes plantations; parmi celles-ci, citons une photographie montrant des gousses de
vanille séchant dans le patio de la maison de M. Douglas Weatherston, à Misantla, ainsi qu'un aso-
leadero pour la dessiccation du café àZapotal. Le même numéro renferme aussi des photographies
de Castilloa et de Caféiers à l'état jeune.
— « The Agricultural News », n° 34, 1903, donne trois figures représentant des fructifications
anormales de bananier. Nous avons, dans la « Revue », signalé antérieurement le bananier tire-
bouchon du Congo; le « Journal des Barbades» signale qu'en 1895 on a observé à Trininad une
cette plante, mais nous croyons qu'il n'est pas mauvais' de rappeler ici sommairement les vertus
qu'on lui attribue. -
Un ou deux rameaux accrochés au mur dans une chambre ou même dans une véranda suffiraient
pour chasser les moustiques et le suc de la plante remplacerait avantageusement la quinine dans
le traitement des fièvres paludéennes. Dans l'Afrique orientale allemande, les indigènes se servi-
raient, pour les mêmes usages, d'une plante appelée Rumbasi, dont le nom scientifique ne parait pas
être connu.
- Le Vénézuéla compte environ 160.000 hectares dévolus à la culture du café; ils produisent
environ 850.000 sacs de 100 livres. Le cacao crioIÕ ou indigène se rencontre dans les vallées
humides et chaudes du voisinage de la mer et donne une qualité tout à fait supérieure ; il donne son'
maximum de récolte vers la dixième année. On cultive également le cacao « trinitario « importé de
Trinidad. En moyenne, le Vénézuéla fournit 800.000 kilos de cacao.
- La question du nom botanique du producteur de l'indigo de Natal, importé il y a une qua-
rantaine d'années à Java, par M. Raaff, attire depuis peu l'attention. Il parait actuellement démon-
tré que cette plante n'est pas, comme on l'a cru pendant longtemps, l'Indigofera lcptostachya,
mais bien l'Indigofera arrecta qui, lui, est indigène dans le sud de l'Afrique.
- D'après une communication du Handels Museum de Vienne, la Louisiàne et le sud du Texas
seraient des mieux partagés pour la culture de la ramie; cependant cette plante n'y est pas
encore grandement cultivée par suite de la difficulté de séparer la fibre. On ne peut 80nger à
employer le défibrage à la main qui coûterait trop cher; l'introduction des machines pourrait, sans
aucun doute, faire naître une branche nouvelle d'industrie dans cette région. Cette communication
fait voir, une fois déplus, l'intérêt qui s'attache à la culture de cette plante ainsi qu'à celle de toutes
les plantes à fibres.
- Le « The India Rubber World », juillet 19C3, donne la statistique suivante de la production
du caoutchouc à Para et dans les rivières plus élevées =
PARA UPRIVER TOTAL
Récolte 1900-1\1{\1..,. 9.238 18.352 27.600
Récoltei90i-1902. 10.420 19.662 30.000
Juillet à mai 1902-1903 (il mots) 10.480 17.813 28.090
Ces chiffres donnent le caoutchouc et le caucho en tonnes métriques; ils sont particulièrement
intéressants, car on peut voir que, contrairement à ce que l'on pourrait attendre, le Bas-Amazone se
maintient toujours dans sa production, alors qu'on devrait croire la région en partie épuisée.
- Une lettre écrite à la Direction du « India Rubber World » revient sur la question de la
coagulation par la fumigation du latex des Hevea, et annonce que des échantillons de caoutchouc
obtenus par fumigation sans échauffement préalable du latex et avec échauffement seront envoyés
aux États-Unis, afin de voir si réchauffement préalable qui active la coagulation a une mauvaise
action sur le produit. Cette note ajoute qu'un Ilevea brasiliensis découvert à Murumuratubo,
sur le Madeira, il y a trois ans et saigné, depuis cette époque, 90 jours par an, 25 jours par mois de
récolte, afourni en moyenne 2 litres de latex par jour, c'est-à-dire environ 180 litres de latex par
an : rendement qui n'a, à notre connaissance, jamais été dépassé.
— Manaos a exporté, en 1902-1903, pour New-York : 8.387.786 kilogrammes de caoutchouc et
caucho; pour Liverpool : 7.330.472 kilogrammes; pour le Havre et Hambourg réunis : 1.807.292kgr.;
au total, n. 516.530 kilogrammes. Une douzaine de firmes commerciales se partagent le commerce
du caoutchouc à Manaos.
— La question de la culture du tabac dans le sud de l'Afrique attire de plus en plus l'attention.
Le « De Kaap Agricultural Society-» estime que la production du tabac pourrait être très considé-
rable dans cette vallée. Pour pousser à cette culture, le comité de la Société estime que le gouver-
nement ferait bien d'envoyer un chimiste chargé de faire l'analyse des sols, afin de déterminer, pour
les différentes stations, le genre d'engrais qui devrait être employé. Le comité voudrait voir per-
mettre l'introduction des engrais sans frais de douane. Toute une autre série de mesures sont pro-
posées également pour favoriser celle entreprise.
— Le « Modem Mexico », juillet 1903, publie une série de gravures représentant des sites intéres-
sants de grandes plantations; parmi celles-ci, citons une photographie montrant des gousses de
vanille séchant dans le patio de la maison de M. Douglas Weatherston, à Misantla, ainsi qu'un aso-
leadero pour la dessiccation du café àZapotal. Le même numéro renferme aussi des photographies
de Castilloa et de Caféiers à l'état jeune.
— « The Agricultural News », n° 34, 1903, donne trois figures représentant des fructifications
anormales de bananier. Nous avons, dans la « Revue », signalé antérieurement le bananier tire-
bouchon du Congo; le « Journal des Barbades» signale qu'en 1895 on a observé à Trininad une
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