Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 octobre 1903 05 octobre 1903
Description : 1903/10/05 (A7,N134,T13). 1903/10/05 (A7,N134,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833863
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS 2H
lement taillées commencent à repousser, on commencera la seconde partie de la
lutte, c'est-à-dire vérifier soigneusement les plantes pour tuer tous les insectes
qui réapparaissent. Il faudra surtout soigner cette chasse, car dès que l'on a
obtenu par la taille un champ indemne d'Helopeltis, on peut être persuadé que
ces insectes n'attendent que le moment favorable pour revenir. On charge des
femmes, 2 par 20 bouws, de faire la récolte des insectes qui sont montrés au
rapport du soir.
Dans la plantation de Tjipetir, cette méthode a été employée depuis trois ans
environ sans se lasser et le résultat a été au-dessus de toute attente ; il n'y a
dans cette plantation presque plus un Helopeltis à trouver.
On doit encore ajouter qu'il est à conseiller d'empêcher des rejets basilaires
de se développer et de tailler nettement la base des buissons afin que le vent
puisse circuler facilement, ce qui diminuera d'ailleurs les cachettes de l'insecte
et améliore les plantations.
En second lieu, il faudra supprimer des environs de la plantation les arbres
que nous avons indiqués plus haut comme nourrissant le parasite ainsi que ceux
que l'on indiquera plus tard.
Il ne faut d'ailleurs pas oublier que si l'on peut obtenir des résultats, il ne faut
pas abandonner les soins même si l'on ne rencontrait plus un seul insecte.
D. J. C. KÔNINGSBERGER.
DURÉE DE CONSERVATION DES BATATES (1)
Dans un numéro antérieur du Teysmannia, M. H.-D. Wigman écrivait :
« Il y a, dans ce compte rendu, quelque chose qui me paraît peu clair: comment
est-il possible que les batates peuvent se conserver assez longtemps, non seule-
ment pour être expédiées en Europe, mais encore pour y être vendues au
détail ? Je ne sais pas exactement combien de temps les tubercules se conser-
vent ici ; mais je sais qu'en cas de forte production, ils doivent souvent être
jetés, parce qu'ils ne peuvent supporter les frais de transport et qu'ils ne se
conservent pas longtemps. Peut-être des lecteurs du Teysmannia pourraient-ils
me donner quelques indications. »
Nous répondrons à cette question en laissant des points à compléter par
d'autres personnes plus directement en rapport avec le planteur indigène. -
Tout d'abord, on ne peut parler d'un temps défini pendant lequel les batates
peuvent se conserver. Ce temps dépend de plus d'une circonstance, de sorte
qu'elle varie entre deux extrêmes très différents, c'est-à-dire entre environ deux
mois et un an. Il faut d'ailleurs faire remarquer qu'il s'agit, dans l'occurrence,
uniquement de tubercules sains. Des tubercules provenant de plantes malades,
ou s'étant développées dans des circonstances anormales, ainsi que ceux attaqués
par des insectes, ne peuvent se conserver même deux mois, parfois même ils
doivent être jetés dès leur récolte, c'est-à-dire qu'ils sont gâtés avant d'être
récoltables.
(1) Résumé d'un article paru dans Teysmannia, XIV, 5, 1903, et qui a une certaine importance
pour beaucoup de planteurs des régions tropicales.
lement taillées commencent à repousser, on commencera la seconde partie de la
lutte, c'est-à-dire vérifier soigneusement les plantes pour tuer tous les insectes
qui réapparaissent. Il faudra surtout soigner cette chasse, car dès que l'on a
obtenu par la taille un champ indemne d'Helopeltis, on peut être persuadé que
ces insectes n'attendent que le moment favorable pour revenir. On charge des
femmes, 2 par 20 bouws, de faire la récolte des insectes qui sont montrés au
rapport du soir.
Dans la plantation de Tjipetir, cette méthode a été employée depuis trois ans
environ sans se lasser et le résultat a été au-dessus de toute attente ; il n'y a
dans cette plantation presque plus un Helopeltis à trouver.
On doit encore ajouter qu'il est à conseiller d'empêcher des rejets basilaires
de se développer et de tailler nettement la base des buissons afin que le vent
puisse circuler facilement, ce qui diminuera d'ailleurs les cachettes de l'insecte
et améliore les plantations.
En second lieu, il faudra supprimer des environs de la plantation les arbres
que nous avons indiqués plus haut comme nourrissant le parasite ainsi que ceux
que l'on indiquera plus tard.
Il ne faut d'ailleurs pas oublier que si l'on peut obtenir des résultats, il ne faut
pas abandonner les soins même si l'on ne rencontrait plus un seul insecte.
D. J. C. KÔNINGSBERGER.
DURÉE DE CONSERVATION DES BATATES (1)
Dans un numéro antérieur du Teysmannia, M. H.-D. Wigman écrivait :
« Il y a, dans ce compte rendu, quelque chose qui me paraît peu clair: comment
est-il possible que les batates peuvent se conserver assez longtemps, non seule-
ment pour être expédiées en Europe, mais encore pour y être vendues au
détail ? Je ne sais pas exactement combien de temps les tubercules se conser-
vent ici ; mais je sais qu'en cas de forte production, ils doivent souvent être
jetés, parce qu'ils ne peuvent supporter les frais de transport et qu'ils ne se
conservent pas longtemps. Peut-être des lecteurs du Teysmannia pourraient-ils
me donner quelques indications. »
Nous répondrons à cette question en laissant des points à compléter par
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Tout d'abord, on ne peut parler d'un temps défini pendant lequel les batates
peuvent se conserver. Ce temps dépend de plus d'une circonstance, de sorte
qu'elle varie entre deux extrêmes très différents, c'est-à-dire entre environ deux
mois et un an. Il faut d'ailleurs faire remarquer qu'il s'agit, dans l'occurrence,
uniquement de tubercules sains. Des tubercules provenant de plantes malades,
ou s'étant développées dans des circonstances anormales, ainsi que ceux attaqués
par des insectes, ne peuvent se conserver même deux mois, parfois même ils
doivent être jetés dès leur récolte, c'est-à-dire qu'ils sont gâtés avant d'être
récoltables.
(1) Résumé d'un article paru dans Teysmannia, XIV, 5, 1903, et qui a une certaine importance
pour beaucoup de planteurs des régions tropicales.
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