Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-09-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 septembre 1903 20 septembre 1903

Description : 1903/09/20 (A7,N133,T13). 1903/09/20 (A7,N133,T13).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583385p

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/03/2014

VARIÉTÉS 179

canaliculé supérieurement. Les fleurs sont probablement terminales, un petit
nombre seulement arrive à maturité. Les pédoncules fructifères mesurent
11-12 millimètres de long et 2 millimètres de diamètre, ils sont glabres; les fruits
sont largement ellipsoïdes, 3,5 centimètres de long et 2,5 centimètres de large,
glabres, bruns à l'état sec, entourés à la base par le calice persistant, et arrondis
au sommet. Le calice est composé de deux verticilles alternes de sépales trian-
gulaires, les internes velus et plus petits que les externes glabres. Les fruits
renferment une graine de 23 millimètres de long, 13 millimètres de large,
9 millimètres d'épaisseur, d'un brun paie et luisant, obtusément aiguë à l'une
des extrémités, obtuse à l'autre; le hile net et bien délimité mesure 12 milli-
mètres de long et 6 millimètres de large; lachalaze unilatérale est arrondie, de
2 millimètres de diamètre.

L'espèce paraît se rapprocher surtout du Mimusops marginata N. E. Brown du
Natal, mais les feuilles de cette dernière espèce sont plus étroites, les pédicelles
et le calice couverts de poils d'un rouge brun, et les fruits aigus en subaigus.

M. G. Fendler, du Laboratoire de l'Institut pharmaceutique de l'Université de
Berlin, a donné les appréciations suivantes sur ce produit: Les morceaux de
gutta étaient d'un brun noirâtre extérieurement, sur la coupe ils étaient un peu
plus pâles. Très dure et difficile à découper, la masse devient très plastique dans
l'eau chaude. Elle contient : résine 33,5 , gutta 56,9. Rapport de la résine à
la gutta 1 : 1,7. Ce serait donc une gutta de qualité moyenne.

- M. Wilmer, de Hambourg, considère le produit comme valant de 1,45 à
1,50 mark le demi-kilo, si la marchandise arrivait en quantité suffisante et était
aussi sèche que l'échantillon.

Professeur 0. WARBURG.

LE SÉLECTIONNEMENT DU DADAP (1)
Le Dadap se trouve planté dans toutes les stations et dans les climats les plus
variés et même dans des pays où il n'est pas indigène : aussi ne peut-il être
étonnant que beaucoup de planteurs récriminent contre la mauvaise croissance
de cet arbre d'ombrage, souvent attaqué par les maladies. En essayant l'intro-
duction de nouvelles plantes d'ombrage, ne pouvons-nous craindre les mêmes
inconvénients?

M. Wattendorff, le premier, a attiré l'attention sur l'importance de la sélection
du Dadap. Cette amélioration pourrait se faire, d'après cet auteur :
1° En prenant des graines de plants de Dadap-serep très sains ;
2° Si possible par croisement;
3° En prenant des boutures successives des Dadap-alas et Dadap-doerie, et en
choisissant les rameaux à aiguillons les plus faibles, jusqu'à ce que l'on obtienne
une race, inerme ou à aiguillons peu développés ;
4° En plantant des pieds importés ;

(1) Dans toutes les cultures coloniales, on doit employer des arbres d'ombrage ; parmi ceux-ci, les
Erythrina ou Dadap sont les préférés, mais dans ces derniers temps beaucoup de planteurs ont
cherché à améliorer cet arbre qui aurait des désavantages ; dans un intéressant travail du
« Cultuur Gids », M. E. du Dois étudie les moyens de rendre au Dadap les propriétés primitives.

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