Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-10-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 octobre 1903 05 octobre 1903
Description : 1903/10/05 (A7,N134,T13). 1903/10/05 (A7,N134,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833863
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
208 REVUE DES CULTURES COLONIALES
celui dont les proportions sont parfaitement définies : hauteur de la tige, fibres
blanches, nombreuses, fines et résistantes. Soit que ce type se trouve transplanté
dans un sol peu fertile, ou dans un sol moyen avec des rejets non robustes ;
soit qu'en se renouvelant sur place, il vienne à dégénérer après de longues
années, les sujets pris sur lui, peu à peu très affaiblis, produiront des variétés
de plus en plus inférieures. C'est, à mon avis, l'explication de la nomenclature
précédente, et aussi celle de la dépréciation actuelle des fibres d'abaca en plu-
sieurs points des Philippines. Les maisons d'exportation sont également una-
nimes à reconnaître que les propriétés de résistance des fibres n'équivalent plus
à celles des fibres de ces dernières années. Les indigènes pour nombre de causes,
volontairement ou par paresse, tout en délaissant leurs plantations, n'opèrent
point, pour créer des plantations nouvelles, la sélection nécessaire des rejets, et
probablement négligent, sur les anciennes, les soins normaux d'entretien qu'il
faut donner à toutes plantes.
(A suivre.) Cil. RI-MI: H Y.
LA ROUILLE DU THÉIER
OCCASIONNÉE PAR LES IIELOPELTIS (1)
Les données ci-dessous ne sont pas toutes nouvelles, mais il n'est pas sans
intérêt pour le planteur de lui présenter un ensemble des connaissances acquises
actuellement sur ces parasites et les moyens de les combattre.
a) Remarques générales.
Cette maladie est une des plus terribles pour la plante : 1° parce qu'elle détruit
la partie de la plante utilisée par le cultivateur pour préparer le thé; 20 par
sa dispersion considérable, son apparition soudaine et la difficulté de lutter
contre elle.
A l'exception de plantations situées à une assez grande altitude, on rencontre le
parasite partout; même les plantations totalement isolées ont à souffrir de cette
maladie et on peut en conclure que les insectes qui en sont la cause appartiennent
à une forme indigène et doivent avoir eu comme plantes nourâcières des plantes
indigènes. Parmi celles-ci, on peut déjà citer des Sauraja qui appartiennent
comme le thé à la famille des Ternstrœmiacées, dénommées « Kilcli », des
plantes de la famille des Urticacées, le Bixa orellana, répandu dans les cultures,
qui est une plante sur laquelle les insectes se tiennent avec grand plaisir et se
reproduisent fortement.
La maladie se remarque surtout pendant la période des pluies et en particulier
dans les régions à forte chute d'eau annuelle; les insectes sont donc particuliè-
rement sensibles à l'humidité et trouvent dans la région occidentale de Java des
conditions particulièrement favorables à leur développement.
Ces insectes ne semblent pas montrer de préférence pour l'une ou l'autre des
nombreuses variétés de théiers cultivées dans la partie occidentale de Java. Dans
les jeunes plantations cette maladie n'apparaît guère, ces insectes se tiennent de
préférence dans les plantes serrées où ils sont abrités contre les vents violents et
contre les rayons solaires; c'est pour les mêmes raisons qu'on les trouve surtout
(1) Résumé d'un chapitre du travail de M. le Dr J.-C. Küningsberger sur les maladies de
diverses plantes tropicales, publié dans Medederlingen uit s Lands Plantentuin. Buitenzorg, 1903.
celui dont les proportions sont parfaitement définies : hauteur de la tige, fibres
blanches, nombreuses, fines et résistantes. Soit que ce type se trouve transplanté
dans un sol peu fertile, ou dans un sol moyen avec des rejets non robustes ;
soit qu'en se renouvelant sur place, il vienne à dégénérer après de longues
années, les sujets pris sur lui, peu à peu très affaiblis, produiront des variétés
de plus en plus inférieures. C'est, à mon avis, l'explication de la nomenclature
précédente, et aussi celle de la dépréciation actuelle des fibres d'abaca en plu-
sieurs points des Philippines. Les maisons d'exportation sont également una-
nimes à reconnaître que les propriétés de résistance des fibres n'équivalent plus
à celles des fibres de ces dernières années. Les indigènes pour nombre de causes,
volontairement ou par paresse, tout en délaissant leurs plantations, n'opèrent
point, pour créer des plantations nouvelles, la sélection nécessaire des rejets, et
probablement négligent, sur les anciennes, les soins normaux d'entretien qu'il
faut donner à toutes plantes.
(A suivre.) Cil. RI-MI: H Y.
LA ROUILLE DU THÉIER
OCCASIONNÉE PAR LES IIELOPELTIS (1)
Les données ci-dessous ne sont pas toutes nouvelles, mais il n'est pas sans
intérêt pour le planteur de lui présenter un ensemble des connaissances acquises
actuellement sur ces parasites et les moyens de les combattre.
a) Remarques générales.
Cette maladie est une des plus terribles pour la plante : 1° parce qu'elle détruit
la partie de la plante utilisée par le cultivateur pour préparer le thé; 20 par
sa dispersion considérable, son apparition soudaine et la difficulté de lutter
contre elle.
A l'exception de plantations situées à une assez grande altitude, on rencontre le
parasite partout; même les plantations totalement isolées ont à souffrir de cette
maladie et on peut en conclure que les insectes qui en sont la cause appartiennent
à une forme indigène et doivent avoir eu comme plantes nourâcières des plantes
indigènes. Parmi celles-ci, on peut déjà citer des Sauraja qui appartiennent
comme le thé à la famille des Ternstrœmiacées, dénommées « Kilcli », des
plantes de la famille des Urticacées, le Bixa orellana, répandu dans les cultures,
qui est une plante sur laquelle les insectes se tiennent avec grand plaisir et se
reproduisent fortement.
La maladie se remarque surtout pendant la période des pluies et en particulier
dans les régions à forte chute d'eau annuelle; les insectes sont donc particuliè-
rement sensibles à l'humidité et trouvent dans la région occidentale de Java des
conditions particulièrement favorables à leur développement.
Ces insectes ne semblent pas montrer de préférence pour l'une ou l'autre des
nombreuses variétés de théiers cultivées dans la partie occidentale de Java. Dans
les jeunes plantations cette maladie n'apparaît guère, ces insectes se tiennent de
préférence dans les plantes serrées où ils sont abrités contre les vents violents et
contre les rayons solaires; c'est pour les mêmes raisons qu'on les trouve surtout
(1) Résumé d'un chapitre du travail de M. le Dr J.-C. Küningsberger sur les maladies de
diverses plantes tropicales, publié dans Medederlingen uit s Lands Plantentuin. Buitenzorg, 1903.
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