Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1903 20 septembre 1903
Description : 1903/09/20 (A7,N133,T13). 1903/09/20 (A7,N133,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583385p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
168 REVUE DES CULTURES COLONIALES
feuilles pinnées, longues de 5 à 6 mètres, et larges de 1 mètre, d'un beau vert
intense.
On le rencontre dans les ravins profonds et boisés de la Bolivie, jusqu'à
2.800 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Le cœur des jeunes plants se vend à Chuquisaca, où on le mange cuit en salade
On y vend aussi les cocos dont l'amande est délicieuse.
Très recommandé autrefois par d'Orbigny pour la Provence, il y est maintenant
cultivé en plein air, mais il est encore peu répandu.
JULES GRISARD,
Conservateur du Musée commercial
de l'Office colonial.
VARIÉTÉS
PLANTATIONS DE GUTTA-PERCHA AUX INDES NÉERLANDAISES,
LEURS RÉSULTATS (fin) (1)
L'extension des Palaquium Gutta et des Palaquium borneense fut assez difficile,
car, en définitive, le Jardin botanique ne possédait de ces deux espèces que trois
sujets pouvant donner des fruits, qui, malheureusement, ne viennent pas tous les
ans. On réussit toutefois à faire des marcottes, méthode qui ne donnait qu'une
faible quantité de plants. C'est de cette manière qu'on agrandit la plantation
pour ces espèces de gutta.
La plantation de Palaquium oblongifolium provenait à l'origine de plants rap-
portés par M. le Dr Burck des montagnes de Padang, et ensuite des graines
récoltées dans la plantation de Poerwokerto. Elle put être augmentée facilement
peu à peu. M. le Dr Burck préconisait une extension plus considérable de cette
espèce, parce que les graines contiennent une matière grasse, dont les indigènes
sont très friands et qu'ils emploient dans leur cuisine.
En 1887, la plantation ne put s'accroître que de Palaquium oblongifolium et de
Payena LeeJ-ii. En outre, on créait à Tjipetir des plantations de quelques arbres à
caoutchouc et de quelques espèces donnant la graisse de « tengkawang », c'est-
à-dire des Shorei stenoptera et des Isoptera borneense.
En 1888, les plantations de Tjipetir s'étaient tellement étendues que la ques-
tion se posa de leur séparation du service du Jardin botanique. Ce n'était plus
en effet un Jardin d'essai puisqu'il était maintenant bien prouvé que les arbres
à gutta-percha de bonne qualité pouvaient croître dans l'Ouest de Java et puis-
qu'il était possible d'agrandir annuellement la plantation par sa propre propaga-
tion extra-germinale sans le secours de Buitenzorg ou de Poerwokerto. En 1888 la
plantation fut agrandie de 40 bouws (30 hectares) sur lesquels on plaça 6.900 arbres
de l'espèce Palaquium oblongifolium originaires de Poerwokerto. Les Palaquium
oblongifolium exigeaient toujours beaucoup de soins, les Palaquium Guila et les
Palaquium borneense croissaient au contraire beaucoup plus vite et se laissaient
(1) Voir ir 132, p. 131.
feuilles pinnées, longues de 5 à 6 mètres, et larges de 1 mètre, d'un beau vert
intense.
On le rencontre dans les ravins profonds et boisés de la Bolivie, jusqu'à
2.800 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Le cœur des jeunes plants se vend à Chuquisaca, où on le mange cuit en salade
On y vend aussi les cocos dont l'amande est délicieuse.
Très recommandé autrefois par d'Orbigny pour la Provence, il y est maintenant
cultivé en plein air, mais il est encore peu répandu.
JULES GRISARD,
Conservateur du Musée commercial
de l'Office colonial.
VARIÉTÉS
PLANTATIONS DE GUTTA-PERCHA AUX INDES NÉERLANDAISES,
LEURS RÉSULTATS (fin) (1)
L'extension des Palaquium Gutta et des Palaquium borneense fut assez difficile,
car, en définitive, le Jardin botanique ne possédait de ces deux espèces que trois
sujets pouvant donner des fruits, qui, malheureusement, ne viennent pas tous les
ans. On réussit toutefois à faire des marcottes, méthode qui ne donnait qu'une
faible quantité de plants. C'est de cette manière qu'on agrandit la plantation
pour ces espèces de gutta.
La plantation de Palaquium oblongifolium provenait à l'origine de plants rap-
portés par M. le Dr Burck des montagnes de Padang, et ensuite des graines
récoltées dans la plantation de Poerwokerto. Elle put être augmentée facilement
peu à peu. M. le Dr Burck préconisait une extension plus considérable de cette
espèce, parce que les graines contiennent une matière grasse, dont les indigènes
sont très friands et qu'ils emploient dans leur cuisine.
En 1887, la plantation ne put s'accroître que de Palaquium oblongifolium et de
Payena LeeJ-ii. En outre, on créait à Tjipetir des plantations de quelques arbres à
caoutchouc et de quelques espèces donnant la graisse de « tengkawang », c'est-
à-dire des Shorei stenoptera et des Isoptera borneense.
En 1888, les plantations de Tjipetir s'étaient tellement étendues que la ques-
tion se posa de leur séparation du service du Jardin botanique. Ce n'était plus
en effet un Jardin d'essai puisqu'il était maintenant bien prouvé que les arbres
à gutta-percha de bonne qualité pouvaient croître dans l'Ouest de Java et puis-
qu'il était possible d'agrandir annuellement la plantation par sa propre propaga-
tion extra-germinale sans le secours de Buitenzorg ou de Poerwokerto. En 1888 la
plantation fut agrandie de 40 bouws (30 hectares) sur lesquels on plaça 6.900 arbres
de l'espèce Palaquium oblongifolium originaires de Poerwokerto. Les Palaquium
oblongifolium exigeaient toujours beaucoup de soins, les Palaquium Guila et les
Palaquium borneense croissaient au contraire beaucoup plus vite et se laissaient
(1) Voir ir 132, p. 131.
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