Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-09-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 septembre 1903 20 septembre 1903

Description : 1903/09/20 (A7,N133,T13). 1903/09/20 (A7,N133,T13).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583385p

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/03/2014

178 REVUE DES CULTURES COLONIALES

Séchage au soleil.

Le cacao est étendu et exposé au soleil sur des sortes de wagonnets spéciaux,
spécialement construits à cet usage. Il est encore plus aisé d'avoir à sa disposi-
tion une aire en ciment sur laquelle on peut étendre une mince couche de cacao.

L'emplacement est parfois difficile à trouver, le cacao ne pouvant, au maximum,
être exposé pendant plus d'un demi-jour aux rayons directs du soleil, car la
dessiccation est parfois trop rapide. Il faudra, naturellement, qu'il soit placé à
l'abri des averses et qu'il puisse être ramené sous un hangar ou qu'un hangar
puisse être amené sur lui. Le cacao devra, pendant le séchage, être remué cons-
tamment afin que la dessiccation soit égale.

Une dessiccation trop forte et trop rapide peut laire perdre de l'arôme et du
poids à la graine; mais il doit cependant être bien sec, car, même légèrement
humide, il se moisit rapidement.

Les divers processus de la préparation font environ perdre la moitié du poids
du cacao.

Après la dessiccation, le cacao doit être abandonné au refroidissement lent et
retourné de temps en temps, en évitant l'humidité.

Le cacao sec est prêt pour l'expédition, qui se fait ordinairement en sac de 50
kilogrammes, poids net. Cet emballage doit être fait avec soin, de même que le
maniement des sacs, car les graines sont très cassantes, et brisées elles
ont moins de valeur. On fera toujours bien d'expédier les sacs le plus tôt possible
en Europe.

GUTTA-PERCHA DE L'AFRIQUE ORIENTALE PORTUGAISE (I)
Bien que l'on connaisse un grand nombre de Sapotacées originaires de l'Afrique,
on n'avait jusqu'à ce jour reçu de ce continuent une gutta-percha employable.

On a indiqué le Butyrospermum Parlcii comme source de gutta-percha, mais la
substance analogue à la gutta qui y existe à la dose de 9 ne peut être employée
comme la vraie gutta. D'ailleurs, l'exportation de cette gutta est encore très
réduite; il est assez probable que le produit qui vient sur les marchés comme
provenant du Niger et de Bénué et qui est vendu à Liverpool de 50-60 pfennigs
la livre provient de ce Butyrosperrnwn.

M. Ad. F. Moller, de Coimbre, a envoyé, il y a peu de temps, au Comité colonial
allemand un échantillon de gutta et des fragments du végétal qui la produit.

Ces matériaux avaient été envoyés à M. Henriques, de Coimbre, par
M. A. J. Rotta Ferreira de Caza (Mozambique).

La plante semble être, d'après les matériaux assez incomplets, une espèce
nouvelle de Mimusops que l'auteur décrit comme suit :
Mimusops Henriquesii Warb. et Engl. — Les feuilles sont coriaces, obovales,
d'environ 7-8 centimètres de long et de 5-6 centimètres et large au-dessus du
milieu, cunéiformes à la base, arrondies émarginées au sommet, à 7-9 nervures
principales de chaque côté de la nervure centrale, à nervation secondaire peu
visible. Les feuilles sont d'un jaune verdâlre à l'état sec. Le pétiole glabre
mesure 1,5 à 2 centimètres de long et 1,5 millimètre d'épaisseur à l'état sec,

(1) Résumé, d'une note de M. le professeur WARUURG parue dans le Tropenpflanzer, n° 7, juillet
1903; elle est accompagnée d'un croquis des feuilles, fruit, calice et graine de la plante.

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