Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 septembre 1903 05 septembre 1903
Description : 1903/09/05 (A7,N132,T13). 1903/09/05 (A7,N132,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833848
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS 143"
possédaient 2 à 3 paires de feuilles, non compris le bouton, avaient beaucoup
soUffert, les feuilles étaient tombées, leurs racines n'avaient guère pu se déve-
lopper, car les plantules avaient probablement été placées dans de très petits
pots ce qui avait été peu favorable au développement du pivot.
Mais, mis en terrain argilo-sablonneux, ils se développèrent rapidement.
En novembre de la même année, ils avaient atteint 40 à 60 centimètres de haut
et possédaient 1 ou 2 paires de rameaux.
Les plantes furent divisées en deux lots ; 50 pièces disposées à Kepoong, dans
un sol argilo-sablonneux à environ 900 pieds d'altitude entre des Dadaps âgés
d'un an ; 27 pièces furent plantées à Propattan à 1.250 pieds dans un sol sablon-
neux léger, tel qu'on le rencontre sur le Kloet, et on planta en même temps des
Dadaps. Dans ce dernier emplacement, le caféier avait donc, dès le début, moins
d'ombrage.
Le surplus des plantes était mort en cours de route et dans les plates-bandes,
un pied fut donné au Jardin botanique de Buitenzorg.
Dans les deux plantations les plantes furent mises à 8 pieds de distance et
entretenues comme des caféiers de Java (sol nettoyé et retourné).
Les plantes de Kepoong se développèrent plus vite que celle de Propattan, ce
qui s'explique facilement par la nature du sol. Pendant la période sèche les
plantes souffrirent du manque d'eau, et plus à 600 pieds qu'à 1.200, bien
qu'elles fussent arrosées régulièrement. Au bout d'un an et demi, le temps
passé en pépinière non compris, les plantes de Kepoong se présentent : hauteur
128 centimètres au-dessus du sol, 10 cm. 5 de circonférence, les rameaux infé-
rieurs mesurent 75 centimètres, feuilles avec pétiole 19 centimètres de long et
9 centimètres de large, ces feuilles varient beaucoup et atteignaient 25 centi-
mètres de long et 9 cm. 5 de large. Dans les forts exemplaires les mensurations
étaient 156 centimètres et 11 centimètres; les rameaux 80 centimètres et les
feuilles 20 à 25 et 8 à 10 centimètres.
A Propattan les mensurations étaient 130 centimètres sur 10 centimètres,
rameaux 80 centimètres, feuilles 21 à 28 centimètres de long et 8 à 10cmo de
large; les plantes les mieux développées mesuraient 178 sur 12 centimètres, les
rameaux 90 centimètres et les feuilles 21 à 28 sur 8 à 10cm5.
Les feuilles du robusta possèdent des nervures plus épaisses que celles du café
Java et présentent l'aspect bulleux des feuilles du « Libéria ». Les feuilles de
Kepoong sont plus pâles que celles de Propattan, en général, les premières possè-
dent un moins bel aspect que les secondes, sont moins denses, à rameaux et
feuilles plus faibles.
Il est naturellement encore difficile d'établir des conclusions quant à la valeur
de cette plante au point de vue du rendement. Les plants à 600 pieds fleurirent
en novembre à l'époque des premières pluies et leurs fleurs formèrent un bour-
relet complet autour des tiges. Peu de Heurs fructifièrent, les fruits sont beau-
coup plus petits et plus arrondis que ceux du café Java, elles possèdent vague-
ment en coupe transversale la forme d'un 8, il est assez probable qu'il leur faudra
plus de huit mois pour mûrir, donc plus que pour le café de Java.
A Propallan, un seul arbre a fleuri, et un grand nombre de fleurs se sont
nouées, le fruit est moins développé qu'à Kepoong.
Le Coffea robusta semble attirer fortement le pou vert, qui s'y loge pendant
toute l'année. Les maladies des feuilles l'attaquent également; les champignons
que l'on rencontre sporadiquement dans les plantations du café de Java à
possédaient 2 à 3 paires de feuilles, non compris le bouton, avaient beaucoup
soUffert, les feuilles étaient tombées, leurs racines n'avaient guère pu se déve-
lopper, car les plantules avaient probablement été placées dans de très petits
pots ce qui avait été peu favorable au développement du pivot.
Mais, mis en terrain argilo-sablonneux, ils se développèrent rapidement.
En novembre de la même année, ils avaient atteint 40 à 60 centimètres de haut
et possédaient 1 ou 2 paires de rameaux.
Les plantes furent divisées en deux lots ; 50 pièces disposées à Kepoong, dans
un sol argilo-sablonneux à environ 900 pieds d'altitude entre des Dadaps âgés
d'un an ; 27 pièces furent plantées à Propattan à 1.250 pieds dans un sol sablon-
neux léger, tel qu'on le rencontre sur le Kloet, et on planta en même temps des
Dadaps. Dans ce dernier emplacement, le caféier avait donc, dès le début, moins
d'ombrage.
Le surplus des plantes était mort en cours de route et dans les plates-bandes,
un pied fut donné au Jardin botanique de Buitenzorg.
Dans les deux plantations les plantes furent mises à 8 pieds de distance et
entretenues comme des caféiers de Java (sol nettoyé et retourné).
Les plantes de Kepoong se développèrent plus vite que celle de Propattan, ce
qui s'explique facilement par la nature du sol. Pendant la période sèche les
plantes souffrirent du manque d'eau, et plus à 600 pieds qu'à 1.200, bien
qu'elles fussent arrosées régulièrement. Au bout d'un an et demi, le temps
passé en pépinière non compris, les plantes de Kepoong se présentent : hauteur
128 centimètres au-dessus du sol, 10 cm. 5 de circonférence, les rameaux infé-
rieurs mesurent 75 centimètres, feuilles avec pétiole 19 centimètres de long et
9 centimètres de large, ces feuilles varient beaucoup et atteignaient 25 centi-
mètres de long et 9 cm. 5 de large. Dans les forts exemplaires les mensurations
étaient 156 centimètres et 11 centimètres; les rameaux 80 centimètres et les
feuilles 20 à 25 et 8 à 10 centimètres.
A Propattan les mensurations étaient 130 centimètres sur 10 centimètres,
rameaux 80 centimètres, feuilles 21 à 28 centimètres de long et 8 à 10cmo de
large; les plantes les mieux développées mesuraient 178 sur 12 centimètres, les
rameaux 90 centimètres et les feuilles 21 à 28 sur 8 à 10cm5.
Les feuilles du robusta possèdent des nervures plus épaisses que celles du café
Java et présentent l'aspect bulleux des feuilles du « Libéria ». Les feuilles de
Kepoong sont plus pâles que celles de Propattan, en général, les premières possè-
dent un moins bel aspect que les secondes, sont moins denses, à rameaux et
feuilles plus faibles.
Il est naturellement encore difficile d'établir des conclusions quant à la valeur
de cette plante au point de vue du rendement. Les plants à 600 pieds fleurirent
en novembre à l'époque des premières pluies et leurs fleurs formèrent un bour-
relet complet autour des tiges. Peu de Heurs fructifièrent, les fruits sont beau-
coup plus petits et plus arrondis que ceux du café Java, elles possèdent vague-
ment en coupe transversale la forme d'un 8, il est assez probable qu'il leur faudra
plus de huit mois pour mûrir, donc plus que pour le café de Java.
A Propallan, un seul arbre a fleuri, et un grand nombre de fleurs se sont
nouées, le fruit est moins développé qu'à Kepoong.
Le Coffea robusta semble attirer fortement le pou vert, qui s'y loge pendant
toute l'année. Les maladies des feuilles l'attaquent également; les champignons
que l'on rencontre sporadiquement dans les plantations du café de Java à
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