Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 septembre 1903 20 septembre 1903
Description : 1903/09/20 (A7,N133,T13). 1903/09/20 (A7,N133,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583385p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS fia
trous. Par ce procédé, on peut avoir à sa disposition une bonne provision de
plantules; ce procédé, bien que plus long et plus méticuleux, est plus pratique et
plus sûr.
Les cacaoyers sont plantés et rangées, à 4 1/2 X 4 1/2 mètres ou mieux
encore 4x5 mètres. Plus le sol est fertile, plus il faudra écarter les arbres,
le développement des arbres dépendant du sol.
Lors de la plantation du sol, on devra soigner l'abri, celui-ci étant abso-
lument nécessaire. Dans beaucoup de plantations, on laisse à cet effet des arbres de
la forêt; cela paraît le plus simple, niais possède en réalité de grands inconvé-
nients. Les arbres de la forêt enlèvent aux jeunes cacaoyers beaucoup de nour-
riture; en outre, les branches et les arbres de la forêt peuvent tomber et
causer de grands dommages. Il faut que les arbres d'ombrage aient une forme
spéciale, il faut qu'ils soient élevés en même temps que les cacaoyers et soignés
comme eux. Un arbre qui convient bien à£et effet est la « mère du café » (Ery-
thrina), planté à 15 mètres de distance. Si cet arbre est cultivé de graines, il se
passe assez de temps avant que l'on obtienne un ombrage suffisant, mais on peut
aussi l'obtenir de boutures de 2 mètres de long. On les taillera, les rameaux
ne pourront se développer qu'au-dessus de la couronne des cacaoyers. On pourra
aussi planter des bananiers dont les produits pourront être utilisés.
30 Soins du champ. — Le développement se fait rapidement dans un bon ter-
rain, au bout de 8 à 10 jours les graines sont en germination. Les jeunes plantules
ont beaucoup d'ennemis, chenilles, grillons et rats. Les mauvaises herbes sont
un grand danger pour cette, plante, de sorte que le sol devra être nettoyé plu-
sieurs fois par an.
Ce nettoyage se fait en général au moyen de la houe : cela occasionne une grande
dépense de force et de temps et, en plus, par ce travail, on obtient souvent des
irrégularités du sol entre lesquelles l'eau peut séjourner; en outre, les mauvaises
herbes se mélangeant à la terre forment de petits monticules d'où la mauvaise
herbe se disperse facilement. Par le travail de la houe, la terre est aussi parfois
amoncelée autour des pieds des arbres et il se forme alors à cette place des
racines qui, lorsque viendrontles pluies, seroutmises à découvert, se dessécheront
et occasionneront un retard dans la végétation de l'arbre. Il y a grand avantage à
employer le coutelas, il faudra en tout cas veiller pendant toute l'année à l'entre-
tien de la plantation. On aura également soin d'écarter du cacaoyer et des arbres
d'ombrage si ceux-ci proviennent de la forêt, toutes les plantes grimpantes.
4° La formation de l'arbre et sa tail/fi, — Ces deux opérations offrent de très
grandes difficultés, car il faut considérer qu'on a généralement à sa disposition
le travail du nègre. Il faut que le cacaoyer de lm50 à lmfiO de tronc se divise en
3, 4 ou 5 rameaux; 4 rameaux est ce qui convient le mieux, car on obtient une
croissance plus régulière. Si l'arbre se développe unilatéralement,, on devra
tâcher de le rectifier par la coupe. La couronne ne doit pas être trop compacte, il
faut tâcher d'obtenir des rameaux vigoureux, car ceux-ci fournissent le plus fort
rendement : il faut donc que l'apport des matériaux nutritifs se forme dans peu
de rameaux principaux.
Les rejets qui partent du tronc et des racines doivent être soigneusement
enlevés; par exception, on peut laisser parfois un rejet radical comme remplaçant
pour un arbre vieilli. Le bois malade ou mort, les parasites de tous genres
doivent être soigneusement brûlés. Toute taille doit être faite de bas en haut cf
trous. Par ce procédé, on peut avoir à sa disposition une bonne provision de
plantules; ce procédé, bien que plus long et plus méticuleux, est plus pratique et
plus sûr.
Les cacaoyers sont plantés et rangées, à 4 1/2 X 4 1/2 mètres ou mieux
encore 4x5 mètres. Plus le sol est fertile, plus il faudra écarter les arbres,
le développement des arbres dépendant du sol.
Lors de la plantation du sol, on devra soigner l'abri, celui-ci étant abso-
lument nécessaire. Dans beaucoup de plantations, on laisse à cet effet des arbres de
la forêt; cela paraît le plus simple, niais possède en réalité de grands inconvé-
nients. Les arbres de la forêt enlèvent aux jeunes cacaoyers beaucoup de nour-
riture; en outre, les branches et les arbres de la forêt peuvent tomber et
causer de grands dommages. Il faut que les arbres d'ombrage aient une forme
spéciale, il faut qu'ils soient élevés en même temps que les cacaoyers et soignés
comme eux. Un arbre qui convient bien à£et effet est la « mère du café » (Ery-
thrina), planté à 15 mètres de distance. Si cet arbre est cultivé de graines, il se
passe assez de temps avant que l'on obtienne un ombrage suffisant, mais on peut
aussi l'obtenir de boutures de 2 mètres de long. On les taillera, les rameaux
ne pourront se développer qu'au-dessus de la couronne des cacaoyers. On pourra
aussi planter des bananiers dont les produits pourront être utilisés.
30 Soins du champ. — Le développement se fait rapidement dans un bon ter-
rain, au bout de 8 à 10 jours les graines sont en germination. Les jeunes plantules
ont beaucoup d'ennemis, chenilles, grillons et rats. Les mauvaises herbes sont
un grand danger pour cette, plante, de sorte que le sol devra être nettoyé plu-
sieurs fois par an.
Ce nettoyage se fait en général au moyen de la houe : cela occasionne une grande
dépense de force et de temps et, en plus, par ce travail, on obtient souvent des
irrégularités du sol entre lesquelles l'eau peut séjourner; en outre, les mauvaises
herbes se mélangeant à la terre forment de petits monticules d'où la mauvaise
herbe se disperse facilement. Par le travail de la houe, la terre est aussi parfois
amoncelée autour des pieds des arbres et il se forme alors à cette place des
racines qui, lorsque viendrontles pluies, seroutmises à découvert, se dessécheront
et occasionneront un retard dans la végétation de l'arbre. Il y a grand avantage à
employer le coutelas, il faudra en tout cas veiller pendant toute l'année à l'entre-
tien de la plantation. On aura également soin d'écarter du cacaoyer et des arbres
d'ombrage si ceux-ci proviennent de la forêt, toutes les plantes grimpantes.
4° La formation de l'arbre et sa tail/fi, — Ces deux opérations offrent de très
grandes difficultés, car il faut considérer qu'on a généralement à sa disposition
le travail du nègre. Il faut que le cacaoyer de lm50 à lmfiO de tronc se divise en
3, 4 ou 5 rameaux; 4 rameaux est ce qui convient le mieux, car on obtient une
croissance plus régulière. Si l'arbre se développe unilatéralement,, on devra
tâcher de le rectifier par la coupe. La couronne ne doit pas être trop compacte, il
faut tâcher d'obtenir des rameaux vigoureux, car ceux-ci fournissent le plus fort
rendement : il faut donc que l'apport des matériaux nutritifs se forme dans peu
de rameaux principaux.
Les rejets qui partent du tronc et des racines doivent être soigneusement
enlevés; par exception, on peut laisser parfois un rejet radical comme remplaçant
pour un arbre vieilli. Le bois malade ou mort, les parasites de tous genres
doivent être soigneusement brûlés. Toute taille doit être faite de bas en haut cf
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 15/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6583385p/f15.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6583385p/f15.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6583385p/f15.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6583385p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6583385p
Facebook
Twitter