Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1903 20 août 1903
Description : 1903/08/20 (A7,N131,T13). 1903/08/20 (A7,N131,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583383v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS U1
Le fumier de cheval est indiqué pour les sols lourds et humides. On compte
qu'il faut environ 700 mètres cubes pour 20 bouws. Il faut cependant, si l'on
emploie ces fumiers, voir s'ils ont été récoltés dans de bonnes conditions, par
exemple dans des bacs en pierre, et que par suite tous les principes actifs ont été
conservés. L'auteur conseille d'employer des baquets en pierre d'une contenance
de 1 mètre cube et recouverts d'un toit pour empêcher le mélange d'eau de pluie;
en ajoutant à cet engrais du superphosphate et de la potasse, on obtiendra un
engrais de grande valeur. Avant d'aller plus avant dans cette question et avant
de montrer comment il serait désirable de traiter le fumier pour obtenir de bons
résultats avec la ramie et d'exposer ce que coûterait cette préparation, il y a lieu
d'attirer l'attention sur un engrais végétal qui, aux Indes, a une grande impor-
tance. Cet engrais est formé par les « titer », c'est-à-dire les plants d'indigo qui
ont été privés de leur matière colorante et qui renferment, comme on le sait, toutes
les substances dont la plante a besoin pour sa croissance et, en particulier, une
forte dose de potasse.
Dans les Indes, on pourra obtenir ce résidu un peu partout et à bon marché;
d'ailleurs rien n'empêche de cultiver pour soi un peu d'indigotiers, 1/4 ou
1/2 bouw seront amplement suffisants. Il y aura simplement à veiller à ce que la
coupe soit faite au moment de la floraison des indigotiers.
Les indigotiers qui ont été privés de leur matière colorante sont jetés en tas
encore humides et demandent un temps relativement long avant de pouvoir être
employés comme engrais. Si ces tiges étaient employées avant qu'elles ne soient
bien décomposées, elles échaufferaient trop le sol.
Pour hâter la décomposition de ce fumier, il y aurait avantage à le mélanger
avec du fumier de ferme dans les bacs et à y ajouter un peu de chaux. On opérera
comme suit : On placera au fond des bacs une couche pas trop épaisse de tiges
d'indigotiers, on la saupoudrera de chaux et on la recouvrira d'une couche assez
épaisse de fumier, sur laquelle on disposera une couche de 10 centimètres d'épais-
seur de terre et on recommencerala série jusqu'à ce que le bac soit rempli. Quand
les tiges d'indigo seront totalement décomposées, on extraira le mélange desbacs
et on remuera la masse une ou deux fois. Si on a des doutes sur la valeur du
fumier, on pourra ajoutet une dose de superphosphate et d'engrais potassique.
Les couches de terre que l'on introduit dans le fumier constituent le meilleur
désinfectant de la masse, car elles se chargent des gaz et des liquides et devien-
nent ainsi elles-mêmes un bon engrais; en outre, l'engrais est moins compact, ce
qui rend la culture très facile, cet engrais pouvant être répandu à la surface du
sol et ne devant pas y être enterré, avantage inappréciable pour la culture de
la ramie.
L'auteur estime que les frais nécessités pour l'apport des divers engrais s'élè-
vent à 56 florins par bouw.
On a prétendu parfois qu'il pouvait y avoir avantage à n'employer le fumier
qu'au moment du besoin. L'auteur estime qu'il faut l'employer dès le début: agir
autrement c'est faire « une véritable économie de bouts de chandelles » ; il ne
s'agit pas, en effet, de produire seulement de la ramie, mais bien des tiges de
ramie lourdes et épaisses, à écorce riche en fibres. Il faut donc veillerà ce que
dès le début de la plantation on ait à sa disposition des bacs maçonnés de
35 mètres de long, 10 mètres de large et 1 mètre de profondeur, recouverts par
une toiture, dans lesquels on pourra préparer l'engrais dont on aura besoin.
Il n'y a aucun avantage à augmenter la profondeur des bacs, qui rendrait le
Le fumier de cheval est indiqué pour les sols lourds et humides. On compte
qu'il faut environ 700 mètres cubes pour 20 bouws. Il faut cependant, si l'on
emploie ces fumiers, voir s'ils ont été récoltés dans de bonnes conditions, par
exemple dans des bacs en pierre, et que par suite tous les principes actifs ont été
conservés. L'auteur conseille d'employer des baquets en pierre d'une contenance
de 1 mètre cube et recouverts d'un toit pour empêcher le mélange d'eau de pluie;
en ajoutant à cet engrais du superphosphate et de la potasse, on obtiendra un
engrais de grande valeur. Avant d'aller plus avant dans cette question et avant
de montrer comment il serait désirable de traiter le fumier pour obtenir de bons
résultats avec la ramie et d'exposer ce que coûterait cette préparation, il y a lieu
d'attirer l'attention sur un engrais végétal qui, aux Indes, a une grande impor-
tance. Cet engrais est formé par les « titer », c'est-à-dire les plants d'indigo qui
ont été privés de leur matière colorante et qui renferment, comme on le sait, toutes
les substances dont la plante a besoin pour sa croissance et, en particulier, une
forte dose de potasse.
Dans les Indes, on pourra obtenir ce résidu un peu partout et à bon marché;
d'ailleurs rien n'empêche de cultiver pour soi un peu d'indigotiers, 1/4 ou
1/2 bouw seront amplement suffisants. Il y aura simplement à veiller à ce que la
coupe soit faite au moment de la floraison des indigotiers.
Les indigotiers qui ont été privés de leur matière colorante sont jetés en tas
encore humides et demandent un temps relativement long avant de pouvoir être
employés comme engrais. Si ces tiges étaient employées avant qu'elles ne soient
bien décomposées, elles échaufferaient trop le sol.
Pour hâter la décomposition de ce fumier, il y aurait avantage à le mélanger
avec du fumier de ferme dans les bacs et à y ajouter un peu de chaux. On opérera
comme suit : On placera au fond des bacs une couche pas trop épaisse de tiges
d'indigotiers, on la saupoudrera de chaux et on la recouvrira d'une couche assez
épaisse de fumier, sur laquelle on disposera une couche de 10 centimètres d'épais-
seur de terre et on recommencerala série jusqu'à ce que le bac soit rempli. Quand
les tiges d'indigo seront totalement décomposées, on extraira le mélange desbacs
et on remuera la masse une ou deux fois. Si on a des doutes sur la valeur du
fumier, on pourra ajoutet une dose de superphosphate et d'engrais potassique.
Les couches de terre que l'on introduit dans le fumier constituent le meilleur
désinfectant de la masse, car elles se chargent des gaz et des liquides et devien-
nent ainsi elles-mêmes un bon engrais; en outre, l'engrais est moins compact, ce
qui rend la culture très facile, cet engrais pouvant être répandu à la surface du
sol et ne devant pas y être enterré, avantage inappréciable pour la culture de
la ramie.
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vent à 56 florins par bouw.
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qu'au moment du besoin. L'auteur estime qu'il faut l'employer dès le début: agir
autrement c'est faire « une véritable économie de bouts de chandelles » ; il ne
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ramie lourdes et épaisses, à écorce riche en fibres. Il faut donc veillerà ce que
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