Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1903 20 août 1903
Description : 1903/08/20 (A7,N131,T13). 1903/08/20 (A7,N131,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583383v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
LE CAFÉIER DANS L'AFRIQUE DU NORD 101
CONCLUSIONS
En résumé, l'étude que nous venons de faire nous a révélé la présence de deux
champignons intéressants sur les cabosses de l'Equateur atteintes de la mancha.
1° L'un que nous rapprochons du Botryodiplodia Theobromse (Diplodia cacaoicola),
malgré l'immaturité probable des pycnides ;
20 L'autre un Fusarium qui a des affinités avec le Fusarium album de la Trinidad,
qui constitue une affection non encore signalée à l'Equateur, dont l'importance
n'est pas négligeable si l'ont tient compte des données sur la maladie du chancre
à Ceylan.
Quelques conseils pratiques doivent être formulés à la fin de cette étude. Les
champignons précédents sont très probablement des parasites de blessures ou
des saprophytes qui peuvent devenir accidentellement parasites. Il y a donc lieu
de surveiller leur apparition sur tous les objets susceptibles de les héberger,
tels que fragments de cabosses, bois mort, brindilles, etc. Ces débris de la
culture et de l'exploitation ne doivent pas être maintenus au voisinage des
plantations, surtout s'ils sont humides. Si on ne peut les dessécher, il faut les
enfouir ou les brûler.
Les dégâts dus à des insectes doivent être surveillés avec soin, même quand
leur présence ne constitue aucun danger, car ces hôtes importuns du Cacaoyer
peuvent blesser l'arbre en divers points de sa tige, ils peuvent encore entamer
les fruits à divers degrés de développement et permettre l'invasion plus redou-
table de cryptogames qu'il sera souvent beaucoup plus difficile de combattre.
m —
LE CAFÉIER DANS L'AFRIQUE DU NORD
ET PRINCIPALEMENT
EN ALGÉRIE ET EN TUNISIE (suite) (1)
ÉDUCATION DU JEUNE PLANT
Les éducations de plants provenant de semis faits en serre ou sous châssis, à
l'exclusion de ceux de pleine terre, n'offrent pas de grandes difficultés de pra-
tiques culturales, cependant elles ne sont pas simples et exigent des méthodes
rationnelles suivies de soins assidus.
Le repiquage se fait en lieux clos ou abrités quand les plants en pot ou en ter-
rine ont atteint 10 centimètres environ de hauteur : il ne faut pas séparer avant,
car on a intérêt à enlever le plant avec une petite motte, si minuscule qu'elle
soit.
Le moment favorable est le printemps. Repiquage en pot de 8 centimètres de
diamètre, dans la même nature de terre que celle indiquée ci-dessus, c'est-à-dire
en terre substantielle et légère. Privation d'air pendant les premiersjours. Arro-
sements modérés, mais réguliers, à la pomme d'arrosoir, en forme de fine pluie,
qui constituent en même temps un bassinage bienfaisant.
(1) Voir n° 130, p. 60.
CONCLUSIONS
En résumé, l'étude que nous venons de faire nous a révélé la présence de deux
champignons intéressants sur les cabosses de l'Equateur atteintes de la mancha.
1° L'un que nous rapprochons du Botryodiplodia Theobromse (Diplodia cacaoicola),
malgré l'immaturité probable des pycnides ;
20 L'autre un Fusarium qui a des affinités avec le Fusarium album de la Trinidad,
qui constitue une affection non encore signalée à l'Equateur, dont l'importance
n'est pas négligeable si l'ont tient compte des données sur la maladie du chancre
à Ceylan.
Quelques conseils pratiques doivent être formulés à la fin de cette étude. Les
champignons précédents sont très probablement des parasites de blessures ou
des saprophytes qui peuvent devenir accidentellement parasites. Il y a donc lieu
de surveiller leur apparition sur tous les objets susceptibles de les héberger,
tels que fragments de cabosses, bois mort, brindilles, etc. Ces débris de la
culture et de l'exploitation ne doivent pas être maintenus au voisinage des
plantations, surtout s'ils sont humides. Si on ne peut les dessécher, il faut les
enfouir ou les brûler.
Les dégâts dus à des insectes doivent être surveillés avec soin, même quand
leur présence ne constitue aucun danger, car ces hôtes importuns du Cacaoyer
peuvent blesser l'arbre en divers points de sa tige, ils peuvent encore entamer
les fruits à divers degrés de développement et permettre l'invasion plus redou-
table de cryptogames qu'il sera souvent beaucoup plus difficile de combattre.
m —
LE CAFÉIER DANS L'AFRIQUE DU NORD
ET PRINCIPALEMENT
EN ALGÉRIE ET EN TUNISIE (suite) (1)
ÉDUCATION DU JEUNE PLANT
Les éducations de plants provenant de semis faits en serre ou sous châssis, à
l'exclusion de ceux de pleine terre, n'offrent pas de grandes difficultés de pra-
tiques culturales, cependant elles ne sont pas simples et exigent des méthodes
rationnelles suivies de soins assidus.
Le repiquage se fait en lieux clos ou abrités quand les plants en pot ou en ter-
rine ont atteint 10 centimètres environ de hauteur : il ne faut pas séparer avant,
car on a intérêt à enlever le plant avec une petite motte, si minuscule qu'elle
soit.
Le moment favorable est le printemps. Repiquage en pot de 8 centimètres de
diamètre, dans la même nature de terre que celle indiquée ci-dessus, c'est-à-dire
en terre substantielle et légère. Privation d'air pendant les premiersjours. Arro-
sements modérés, mais réguliers, à la pomme d'arrosoir, en forme de fine pluie,
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(1) Voir n° 130, p. 60.
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