Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1903 05 août 1903
Description : 1903/08/05 (A7,N130,T13). 1903/08/05 (A7,N130,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583382f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
LE CAFÉIER DANS L'AFRIQUE DU NORD 69
instable. Cependant si dans les Diplodia types la fructification est toujours isolée,
on peut bien admettre un genre Botryoidplodia où les fructifications sont fréquem-
ment groupées.
Le mode de formation de ces fruits agrégés semble, d'ailleurs, être en relation
FIG. 6. — Divers types de pycnides : isolées, associées et composées.
avec la profondeur à laquelle ils prennent naissance. Quand ils sont superficiels
ils sont simples, lorsqu'ils naissent un peu plus profondément dans l'écorce ils
sont fréquemment agrégés.
Dans les régions superficielles, c'est en général au-dessous de l'épiderme
qu'apparaissent les enchevêtrements mycéliens qui se creuseront au centre
d'une cavité lors de la formation des spores. Cet épiderme sera bientôt soulevé,
puis déchiré, soit au milieu, soit en fragments qui continueront à recouvrir le
péridium au moment où il noircira (fig. 1).
(A suivre.)
LE CAFÉIER DANS L'AFRIQUE DU NORD
ET PRINCIPALEMENT
EN ALGÉRIE ET EN TUNISIE
La mise au point de cette question souvent posée devrait se résumer ainsi :
rien à tenter dans ces régions où la plante ne peut même pas vivre à l'air libre. —
Les considérations suivantes appuient cette conclusion formelle : elles servi-
ront sans doute dans tous pays de climatologie analogue.
La culture du Caféier en Algérie a hanté l'esprit des colons aux premiers jours
delà conquête, car, dès 1830 et 1831, on trouve déjà dans deux brochures célèbres,
l'une d'Allard et l'autre de Montagne, des dissertations sur ce sujet bien des fois
et toujours repris, malgré les insuccès rapides et probants de ces tentatives
d'acclimatation.
Un agronome distingué, Loiseleur-Deslonchamps, rapporteur en 1832, à Paris,
des projets culturaux de la Société coloniale d'Alger, grand partisan des cultures
exotiques, voyait dans le Café qui avait fait la fortune de certaines de nos pos-
instable. Cependant si dans les Diplodia types la fructification est toujours isolée,
on peut bien admettre un genre Botryoidplodia où les fructifications sont fréquem-
ment groupées.
Le mode de formation de ces fruits agrégés semble, d'ailleurs, être en relation
FIG. 6. — Divers types de pycnides : isolées, associées et composées.
avec la profondeur à laquelle ils prennent naissance. Quand ils sont superficiels
ils sont simples, lorsqu'ils naissent un peu plus profondément dans l'écorce ils
sont fréquemment agrégés.
Dans les régions superficielles, c'est en général au-dessous de l'épiderme
qu'apparaissent les enchevêtrements mycéliens qui se creuseront au centre
d'une cavité lors de la formation des spores. Cet épiderme sera bientôt soulevé,
puis déchiré, soit au milieu, soit en fragments qui continueront à recouvrir le
péridium au moment où il noircira (fig. 1).
(A suivre.)
LE CAFÉIER DANS L'AFRIQUE DU NORD
ET PRINCIPALEMENT
EN ALGÉRIE ET EN TUNISIE
La mise au point de cette question souvent posée devrait se résumer ainsi :
rien à tenter dans ces régions où la plante ne peut même pas vivre à l'air libre. —
Les considérations suivantes appuient cette conclusion formelle : elles servi-
ront sans doute dans tous pays de climatologie analogue.
La culture du Caféier en Algérie a hanté l'esprit des colons aux premiers jours
delà conquête, car, dès 1830 et 1831, on trouve déjà dans deux brochures célèbres,
l'une d'Allard et l'autre de Montagne, des dissertations sur ce sujet bien des fois
et toujours repris, malgré les insuccès rapides et probants de ces tentatives
d'acclimatation.
Un agronome distingué, Loiseleur-Deslonchamps, rapporteur en 1832, à Paris,
des projets culturaux de la Société coloniale d'Alger, grand partisan des cultures
exotiques, voyait dans le Café qui avait fait la fortune de certaines de nos pos-
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