Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1903 20 juillet 1903
Description : 1903/07/20 (A7,N129,T13). 1903/07/20 (A7,N129,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833811
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
NOTE COMPLÉMENTAIRE SUR LE CAFÉIER DE SNOUSSI 37
appelée taint-mancha (1) au Vénézuéla et qui est très probablement due à un
champignon — sans que le fait ait cependant, croyons-nous, été bien établi —
peut être combattue par le grattage de la partie malade de l'écorce ou par
l'enlèvement de la branche, si celle-ci est plus largement atteinte (2).
Ici encore, la maladie désignée sous le nom de mancha au Vénézuéla est assez
mal définie au point de vue mycologique et nécessiterait de nouvelles études.
(A suivre).
- ggg :
NOTE COMPLÉMENTAIRE SUR LE CAFÉIER DE SNOUSSI
[COFFEA EXCEL S A)
Nous avons publié dans le numéro du 5 mai dernier la description d'une variété de caféier
découverte par notre collaborateur et ami, M. Auguste CHEVALIER, qui achève en ce moment même,
à la tête de la mission scientifique Chari-lac Tchad, l'exploration des Etats du sultan Snoussi. Nous
venons de recevoir de M. Chevalier une note complémentaire sur cette nouvelle plante, que nous
nous empressons de publier ci-après. Au moment où il nous l'adressait, M. Chevalier revenait avec
son fidèle compagnon, M. COURTET, de parcourir, à l'est du Chari, vers la frontière du Darfour,
une région encore inexplorée, où ils avaient été bien accueillis par les indigènes Goullas qui
voyaient des blancs pour la première fois. « Ces régions, nous dit M. Chevalier, sont peu riches et
« peu peuplées. Nous y avons trouvé peu de ressources dont la colonisation puisse tirer parti; en
« revanche un diptère nommé boguéné par les Arabes, dont la piqûre est aussi funeste au bétail que
« celle de la tsé-tsé, pullule dans le pays et rend l'élevage impossible. »
M. Chevalier s'apprêtait alors à quitter Ndélé et comptait arriver au Tchad dans le courant de
juillet. Il est donc probable qu'il y sera rejoint dans quelques mois par le capitaine Lenfant, si ce
vaillant officier, qui vient de s'embarquer à Bordeaux à destination des bouches du Niger, réussit
comme nous le souhaitons et l'espérons dans son entreprise d'atteindre le Tchad par la voie de la
Bénoué cl du Logone.
Nous avons pu enfin observer la floraison du Coifect excelsa. La description de
cette espèce doit être complétée ainsi qu'il suit :
Cymes axillaires au nombre de 1 à 4, comprenant de 1 à 5 fleurs blanches,
odorantes. Chaque cyme est entourée de 2 ou 3 calicules à surface résineuse et
à bords plus ou moins fimbriés.
Pédicelles portant ordinairement 1 ou 2 très petites bractéoles apprimées.
Calice à limbe annulaire entier, presque nul, plus court que le disque.
Corolle de 20 millimètres de longueur totale, le tube mesurant de 8 à 10 milli-
mètres de long et les lobes toujours au nombre de D mesurant 10 à 12 millimètres
de long sur 6 millimètres de large.
Etamines entièrement exsertes, d'une longueur totale de 10 millimètres, les
anthères ayant 6 millimètres de long.
Style grêle, long de 15 à 20 millimètres terminé par 2 stigmates filiformes.
Floraison en février ou mars.
Ainsi que les spécialistes peuvent le constater cette espèce est très voisine du
Coifea Dewerrei de Wildeman et Durand, découvert par Dewèvre au Congo belge,
(1) Taint est un mot anglais qui signifie teinture, souillure, infection, corruption.
(2) « A San Thomé, ajoute M. Jumelle, une maladie s'est manifestée »; elle est due au Mela-
nomma llenriquesiana Bresadola (HENMXGS, L'eber Krankheitenvon Kulturflanzen, Notizblatt des
bot. Gartens und Museums zu Berlin, I, 1895, p. 85).
Mais le Melanomma est à desasques et le rapprochement précédent ne peut guère être fondé que
sur la remarque de Currey qui dit, à propos du Botryodiploia juglandicola, « habitus Melanommatis
Pulveris pyrii ». Il y a loin de là à la démonstration d'une connexion entre les deux formes de
champignons.
appelée taint-mancha (1) au Vénézuéla et qui est très probablement due à un
champignon — sans que le fait ait cependant, croyons-nous, été bien établi —
peut être combattue par le grattage de la partie malade de l'écorce ou par
l'enlèvement de la branche, si celle-ci est plus largement atteinte (2).
Ici encore, la maladie désignée sous le nom de mancha au Vénézuéla est assez
mal définie au point de vue mycologique et nécessiterait de nouvelles études.
(A suivre).
- ggg :
NOTE COMPLÉMENTAIRE SUR LE CAFÉIER DE SNOUSSI
[COFFEA EXCEL S A)
Nous avons publié dans le numéro du 5 mai dernier la description d'une variété de caféier
découverte par notre collaborateur et ami, M. Auguste CHEVALIER, qui achève en ce moment même,
à la tête de la mission scientifique Chari-lac Tchad, l'exploration des Etats du sultan Snoussi. Nous
venons de recevoir de M. Chevalier une note complémentaire sur cette nouvelle plante, que nous
nous empressons de publier ci-après. Au moment où il nous l'adressait, M. Chevalier revenait avec
son fidèle compagnon, M. COURTET, de parcourir, à l'est du Chari, vers la frontière du Darfour,
une région encore inexplorée, où ils avaient été bien accueillis par les indigènes Goullas qui
voyaient des blancs pour la première fois. « Ces régions, nous dit M. Chevalier, sont peu riches et
« peu peuplées. Nous y avons trouvé peu de ressources dont la colonisation puisse tirer parti; en
« revanche un diptère nommé boguéné par les Arabes, dont la piqûre est aussi funeste au bétail que
« celle de la tsé-tsé, pullule dans le pays et rend l'élevage impossible. »
M. Chevalier s'apprêtait alors à quitter Ndélé et comptait arriver au Tchad dans le courant de
juillet. Il est donc probable qu'il y sera rejoint dans quelques mois par le capitaine Lenfant, si ce
vaillant officier, qui vient de s'embarquer à Bordeaux à destination des bouches du Niger, réussit
comme nous le souhaitons et l'espérons dans son entreprise d'atteindre le Tchad par la voie de la
Bénoué cl du Logone.
Nous avons pu enfin observer la floraison du Coifect excelsa. La description de
cette espèce doit être complétée ainsi qu'il suit :
Cymes axillaires au nombre de 1 à 4, comprenant de 1 à 5 fleurs blanches,
odorantes. Chaque cyme est entourée de 2 ou 3 calicules à surface résineuse et
à bords plus ou moins fimbriés.
Pédicelles portant ordinairement 1 ou 2 très petites bractéoles apprimées.
Calice à limbe annulaire entier, presque nul, plus court que le disque.
Corolle de 20 millimètres de longueur totale, le tube mesurant de 8 à 10 milli-
mètres de long et les lobes toujours au nombre de D mesurant 10 à 12 millimètres
de long sur 6 millimètres de large.
Etamines entièrement exsertes, d'une longueur totale de 10 millimètres, les
anthères ayant 6 millimètres de long.
Style grêle, long de 15 à 20 millimètres terminé par 2 stigmates filiformes.
Floraison en février ou mars.
Ainsi que les spécialistes peuvent le constater cette espèce est très voisine du
Coifea Dewerrei de Wildeman et Durand, découvert par Dewèvre au Congo belge,
(1) Taint est un mot anglais qui signifie teinture, souillure, infection, corruption.
(2) « A San Thomé, ajoute M. Jumelle, une maladie s'est manifestée »; elle est due au Mela-
nomma llenriquesiana Bresadola (HENMXGS, L'eber Krankheitenvon Kulturflanzen, Notizblatt des
bot. Gartens und Museums zu Berlin, I, 1895, p. 85).
Mais le Melanomma est à desasques et le rapprochement précédent ne peut guère être fondé que
sur la remarque de Currey qui dit, à propos du Botryodiploia juglandicola, « habitus Melanommatis
Pulveris pyrii ». Il y a loin de là à la démonstration d'une connexion entre les deux formes de
champignons.
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