Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 août 1903 20 août 1903
Description : 1903/08/20 (A7,N131,T13). 1903/08/20 (A7,N131,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583383v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
106 REVUE DES CULTURES COLONIALES
les oasis les mieux situées et où l'eau n'est pas trop saumâtre : Biskra et ses
environs, mais notamment l'oasis de Gabès à la position exceptionnellement
littorale et aux eaux relativement douces. L'île Djerba, en face, souvent prônée,
et bien à tort pour les conditions favorables qu'elle offre à l'acclimatation, devait
être également choisie.
Ces principes de distribution climatologique étant admis, il convenait de pré-
ciser les pratiques de culture pour faciliter d'abord la reprise en pleine terre du
Caféier importé dans la région et d'assurer ensuite sa végétation.
En l'espèce, une exposition ensoleillée est à choisir de préférence, bien
abritée des vents froids ou desséchants. Pour l'été, l'insolation directe, si vive en
Algérie, est absolument nuisible au Caféier, et même dans les colonies où il est
cultivé avec succès, l'ombre discrète de grands végétaux et de croissance rapide
s'impose surtout dans le jeune âge.
Nos premiers essais algériens devaient mieux se faire dans les jardins, au voi-
sinage des habitations où se rencontrent plus facilement des conditions de pro-
tection entre des touffes de bananiers ou dans des petites clairières entourées
d'arbrisseaux aux légers ombrages.
Dans un essai quelque peu important, la protection par des ricins communs ou
rouges est plus particulièrement indiquée, et même si le Caféier avait eu
quelque chance de réussite dans l'Afrique du Nord, on devait avoir recours à cet
arbrisseau pour constituer rapidement des abris peu coûteux.
Quand, au début de l'essai en pleine terre, on n'a pas ces ombres protectrices
dues à des végétaux vivants, on peut, en attendant, les remplacer avantageuse-
ment par un abri artificiel, simple claie, natte, paillasson, etc., disposé en toiture
inclinée supporté par quatre piquets, toiture peu élevée, mais fortement
inclinée du côté de l'Est et du Sud-Est. Pendant les dix premiers jours de la
plantation, il importe même de ne pas trop laisser pénétrer les rayons solaires
sur les Caféiers. Cette couverture, maintenue pendant tout le premier hiver au
moins, protège la jeune plante contre les vents, les grêles et surtout contre les
froids par rayonnement, aussi communs que peu connus dans la région en
question.
(il suivre.) CH. RIVIÈRE,
Directeur du Jardin d'Essai du Hamma.
VARIÉTÉS
NOTE SUR LES GUTTAS (fin) (1)
M. de Jouffroy d'Abbans, dans un rapport inséré au Moniteur officiel du commerce
(janvier 1899), parle d'une usine des environs de Bruxelles, qui monopo-
liserait la plus grande partie des feuilles expédiées de la péninsule de Malacca
et des îles malaises, par ballots de 150 à 250 kilogrammes, mais nous n'avons
pu avoir aucun renseignement sur cette exploitation.
(1) Voir n, 130, p. 78.
les oasis les mieux situées et où l'eau n'est pas trop saumâtre : Biskra et ses
environs, mais notamment l'oasis de Gabès à la position exceptionnellement
littorale et aux eaux relativement douces. L'île Djerba, en face, souvent prônée,
et bien à tort pour les conditions favorables qu'elle offre à l'acclimatation, devait
être également choisie.
Ces principes de distribution climatologique étant admis, il convenait de pré-
ciser les pratiques de culture pour faciliter d'abord la reprise en pleine terre du
Caféier importé dans la région et d'assurer ensuite sa végétation.
En l'espèce, une exposition ensoleillée est à choisir de préférence, bien
abritée des vents froids ou desséchants. Pour l'été, l'insolation directe, si vive en
Algérie, est absolument nuisible au Caféier, et même dans les colonies où il est
cultivé avec succès, l'ombre discrète de grands végétaux et de croissance rapide
s'impose surtout dans le jeune âge.
Nos premiers essais algériens devaient mieux se faire dans les jardins, au voi-
sinage des habitations où se rencontrent plus facilement des conditions de pro-
tection entre des touffes de bananiers ou dans des petites clairières entourées
d'arbrisseaux aux légers ombrages.
Dans un essai quelque peu important, la protection par des ricins communs ou
rouges est plus particulièrement indiquée, et même si le Caféier avait eu
quelque chance de réussite dans l'Afrique du Nord, on devait avoir recours à cet
arbrisseau pour constituer rapidement des abris peu coûteux.
Quand, au début de l'essai en pleine terre, on n'a pas ces ombres protectrices
dues à des végétaux vivants, on peut, en attendant, les remplacer avantageuse-
ment par un abri artificiel, simple claie, natte, paillasson, etc., disposé en toiture
inclinée supporté par quatre piquets, toiture peu élevée, mais fortement
inclinée du côté de l'Est et du Sud-Est. Pendant les dix premiers jours de la
plantation, il importe même de ne pas trop laisser pénétrer les rayons solaires
sur les Caféiers. Cette couverture, maintenue pendant tout le premier hiver au
moins, protège la jeune plante contre les vents, les grêles et surtout contre les
froids par rayonnement, aussi communs que peu connus dans la région en
question.
(il suivre.) CH. RIVIÈRE,
Directeur du Jardin d'Essai du Hamma.
VARIÉTÉS
NOTE SUR LES GUTTAS (fin) (1)
M. de Jouffroy d'Abbans, dans un rapport inséré au Moniteur officiel du commerce
(janvier 1899), parle d'une usine des environs de Bruxelles, qui monopo-
liserait la plus grande partie des feuilles expédiées de la péninsule de Malacca
et des îles malaises, par ballots de 150 à 250 kilogrammes, mais nous n'avons
pu avoir aucun renseignement sur cette exploitation.
(1) Voir n, 130, p. 78.
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