Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 août 1903 05 août 1903
Description : 1903/08/05 (A7,N130,T13). 1903/08/05 (A7,N130,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583382f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
VARIÉTÉS *3
exploitée pendant plusieurs années sur le même terrain et fournira un bon ren-
dement.
D'après une analyse faite par M. le Dr T. K. Hornidge, 100 parties de fibres
contiennent :
Carbone 47,28
Hydrogène. 6,26 »
Azote 0.09 »
Oxygène 42,23 »
Cendres 4,14 >'
100.00
En 100 parties de cendres ce chimiste a trouve :
Potasse. 32,37$
Soude. 16,39 »
Chaux 8,40 »>
Magnésie 5,39 >•
Chlorure de sodium. 9,13 »
Acide phosphorique 9,61 »
— sulfurique 3,11 »
— carboniqur. 8,90 »
Silice 6,60 «
Il faudra fournir de l'engrais au sol après chaque coupe, si l'on veut qu'il con-
serve sa fertilité. On veillera aussi à la qualité de l'eau d'irrigation, on choisira de
préférence des terrains dans le voisinage d'eau limoneuse, ce qui permettra de
diminuer la quantité d'engrais à apporter à la plantation. Si l'on ne peut irriguer
le sol et si on ne lui donne pas d'amendement, on verra déjà au bout de deux
coupes la valeur du produit diminuer notablement; les tiges se raccourcissent et
fournissent de moins en moins de fibre.
La ramie exige un sol très léger, de préférence un sable riche ou une glaise, et
elle croîtramême mieux dans un sol forestier possédant une riche couche d'humus.
Bien qu'un sol argileux lourd ne paraisse pas convenir à cette culture, j'ai obtenu
sur de tels terrains des résultats assez bons, aussi peut-on admettre que la non-
réussite sur ce sol est due surtout à une culture irrationnelle et à un manque de
soins, car beaucoup de personnes s'imaginent que la ramie ne doit pas être
soignée.
Avant de commencer une plantation il faut s'assurer des plantules nécessaires;
cela n'est pas toujours simple : on ne peut songer à les trouver à l'état sauvage et
il est souvent difficile de les acheter. Le vrai moyen, qui est aussi le plus avan-
tageux, est de cultiver soi-même les plantes nécessaires pour la plantation. Si
l'on commence en novembre, on pourra avoir l'année suivante en décembre une
plantation exploitable.
Les plantes pourront être multipliées par fragments de racines ou par marcot-
tage. Pour la propagation à l'aide de morceaux de racines, on emploiera de préfé-
rence les parties radicales de plantes de trois à quatre ans. Après avoir séparé
les tiges qui peuvent être travaillées pour leur fibre, on enlève les racines et on
les lave dans un courant d'eau afin d'éliminer toute la terre. On coupera les
rhizomes de manière que chaque morceau possède 4 ou 5 yeux, les morceaux
seront ensuite disposés pendant une ou deux heures au soleil et à la lumière
qui dessécheront la surface des blessures, puis on les disposera à 30 centi-
mètres de distance sur des plates-bandes préparées et on les recouvrira d'une
exploitée pendant plusieurs années sur le même terrain et fournira un bon ren-
dement.
D'après une analyse faite par M. le Dr T. K. Hornidge, 100 parties de fibres
contiennent :
Carbone 47,28
Hydrogène. 6,26 »
Azote 0.09 »
Oxygène 42,23 »
Cendres 4,14 >'
100.00
En 100 parties de cendres ce chimiste a trouve :
Potasse. 32,37$
Soude. 16,39 »
Chaux 8,40 »>
Magnésie 5,39 >•
Chlorure de sodium. 9,13 »
Acide phosphorique 9,61 »
— sulfurique 3,11 »
— carboniqur. 8,90 »
Silice 6,60 «
Il faudra fournir de l'engrais au sol après chaque coupe, si l'on veut qu'il con-
serve sa fertilité. On veillera aussi à la qualité de l'eau d'irrigation, on choisira de
préférence des terrains dans le voisinage d'eau limoneuse, ce qui permettra de
diminuer la quantité d'engrais à apporter à la plantation. Si l'on ne peut irriguer
le sol et si on ne lui donne pas d'amendement, on verra déjà au bout de deux
coupes la valeur du produit diminuer notablement; les tiges se raccourcissent et
fournissent de moins en moins de fibre.
La ramie exige un sol très léger, de préférence un sable riche ou une glaise, et
elle croîtramême mieux dans un sol forestier possédant une riche couche d'humus.
Bien qu'un sol argileux lourd ne paraisse pas convenir à cette culture, j'ai obtenu
sur de tels terrains des résultats assez bons, aussi peut-on admettre que la non-
réussite sur ce sol est due surtout à une culture irrationnelle et à un manque de
soins, car beaucoup de personnes s'imaginent que la ramie ne doit pas être
soignée.
Avant de commencer une plantation il faut s'assurer des plantules nécessaires;
cela n'est pas toujours simple : on ne peut songer à les trouver à l'état sauvage et
il est souvent difficile de les acheter. Le vrai moyen, qui est aussi le plus avan-
tageux, est de cultiver soi-même les plantes nécessaires pour la plantation. Si
l'on commence en novembre, on pourra avoir l'année suivante en décembre une
plantation exploitable.
Les plantes pourront être multipliées par fragments de racines ou par marcot-
tage. Pour la propagation à l'aide de morceaux de racines, on emploiera de préfé-
rence les parties radicales de plantes de trois à quatre ans. Après avoir séparé
les tiges qui peuvent être travaillées pour leur fibre, on enlève les racines et on
les lave dans un courant d'eau afin d'éliminer toute la terre. On coupera les
rhizomes de manière que chaque morceau possède 4 ou 5 yeux, les morceaux
seront ensuite disposés pendant une ou deux heures au soleil et à la lumière
qui dessécheront la surface des blessures, puis on les disposera à 30 centi-
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