Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-05-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 mai 1903 05 mai 1903

Description : 1903/05/05 (A7,N128,T13). 1903/05/05 (A7,N128,T13).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583380m

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/03/2014

VARIÉTÉS 19

est à conseiller. La meilleure méthode est de mélanger la mélasse au lait de
chaux à la dose de 200 grammes pour 10 litres de lait. Le mélange avec la solu-
tion cuprique se fera comme précédemment.

c) Comme troisième solution, on pourra essayer : 450 grammes de soufre et
environ la même dose de chaux sont bouillis pendant 10 à 15 minutes dans dix
litres d'eau avec agitation constante. Le liquide reposé, décanté et refroidi, est
versé dans 1.000 litres d'eau, et pulvérisé sur les plantes comme à l'ordinaire.

(A suivre.) Dr F. G. KOHL.

FIBRES D'ALOÈS (1)
M. C.-J. Greengrass nous écrit de Puttur, North Arcot :
L'industrie de la fibre du bananier [paraissant actuellement attirer très for-
tement l'attention, quelques remarques sur les fibres d'agaves ou d'aloès
pourront intéresser ceux qui s'occupent sérieusement de la matière.

Les variétés cultivées dans les Indes, en dehors de celles cultivées unique-
ment au point de vue ornemental, sont les trois variétés : A. vivipara, A. rigida,
et l'espèce connue sous le nom d'aloès bleu que l'on peut voir le long du chemin
de fer de Madras. Ce dernier, bien que produisant un fort pourcentage de fibre,
ne peut, sous ce rapport, être comparé aux deux autres variétés vivipara et
rigida.

L'A. rigida a la feuille la plus courte, environ 2 pieds de long, et, comme son
nom l'indique, la feuille est plus raide et plus difficile à manipuler que la feuille
de l'autre espèce. Le pourcentage de fibres est environ le même dans les deux
espèces, elles sont d'égale force, mais elles diffèrent considérablement en lon-
gueur, l'une ayant la moitié de la longueur de l'autre, ce qui est très important
au point de vue de la valeur.

D'après moi, l'A. vivipara est certainement la variété la plus appropriée pour
la production de la fibre. Il n'y a, à ma connaissance, aucune plante de cette
espèce de ce côté de l'Inde, mais vers l'ouest de l'Inde, elle est généralement
très commune et est employée pour former les haies le long du chemin de fer
sud de Mahratta vers Poona et Belgaum. La plante ressemble beaucoup à la
variété de l'Inde occidentale, l'A. sisalana, qui fait actuellement la richesse des
Indes occidentales; la seule différence qui existe entre elles, c'est que l'A. sisalana
a les feuilles un peu plus courtes et a l'épi terminal, et aucun épi axillaire, ce
qui est le cas pour l'A. vivipara. La plante est très résistante, s'accommode de
toutes sortes de terrains et se développe dans les régions considérées comme
trop pauvres pour l'agriculture.

Quand la plante est cultivée dans un terrain riche, ses feuilles deviennent un
peu plus longues, mais le pourcentage de fibres est moins fort, la feuille devenant
« charnue ». Un sol plus sec, additionné de moorum ou de sable, est le plus
propre à sa culture, car si les feuilles produites sont un peu plus courtes, elles
produisent une plus grande quantité de fibres de meilleure qualité. Pendant la
première année, la plante demande un peu de soins; après cela, elle pousse
d'elle-même et donne une récolte de feuilles annuelle, à partir de la troisième

(i) Traduit d'une note parue dans The tropical Agriculturist, avril 1903.

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