Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1903 05 mai 1903
Description : 1903/05/05 (A7,N128,T13). 1903/05/05 (A7,N128,T13).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583380m
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
16 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Mesures à prendre pour la destruction de toutes les plantes qui se rencontrent dans les
plantations de café ou dans leurs environs et qui portent des taches de Stilbella.
Vu que les coremiums qui sont nécessaires au transport du Stilbella sur les
caféiers se rencontrent avec certitude sur un certain nombre de plantes, et en
très grande quantité, on devra faire supprimer avec le plus grand soin les
plantes dont l'auteur donne les figures.
Les plantes incriminées seront arrachées, brûlées, et les cendres pourront
servir d'engrais. (Comme il ne sera pas toujours facile de se rendre compte
d'après les figures données par l'auteur de la plante qu'il a eu en vue, il nous
semble préférable de supprimer toutes les plantes présentant des taches dou-
teuses et de les brûler après en avoir envoyé des fragments à un spécialiste.)
Sans une destruction radicale des plantes incriminées, il n'y a aucun moyen
d'empêcher la propagation de la maladie; celle-ci pourra d'autant mieux être
enrayée, que, parmi ces végétaux, on rencontre peut-être un de ceux sur lesquels
les conidies peuvent se développer directement et qui serait une des vraies
plantes nourricières du parasite.
Mesures à prendre pour la destruction de toutes les parties séparées des arbres à café et
des plantes suspectes qui se trouvent sur le sol (y compris les tiges et les fruits
malades).
L'expérience nous ayant appris que le stade coremium du Stilbella flavida peut
conserver son pouvoir germinatif pendant plusieurs semaines, même après
une assez forte dessiccation, il faudra naturellement que toutes les parties
tombées sur le sol : feuilles, fruits, rameaux, soient détruits.
On réunira tous les déchets et on les brûlera avec les mauvaises herbes des-
séchées, et les cendres seront réparties comme engrais. On pourrait également
supprimer la nocivité de ces résidus en les mélangeant avec de la chaux vive et
en les mettant soit en tas, soit en fossés pendant un certain temps, la masse bien
décomposée pourrait être employée plus tard comme engrais. Si le contact a été
assez long, on ne doit pas craindre que ce compost ramené sous les arbres ne
fasse revivre la maladie.
Il est anciennement connu que, dans toute plantation, la surface du sol s'appau-
vrit des substances nutritives qui se retrouvent en abondance dans la récolte et
que les plantes nées sur un sol appauvri s'affaiblissent et sont plus sujettes à être
infectées par les maladies cryptogamiques. Ces considérations sont cependant
fréquemment méconnues par le planteur. Parmi les corps simples qui sont
enlevés au sol par le caféier se trouvent, comme le font voir les analyses :
potasse, chaux, acide phosphorique, acide silicique. Par l'habitude que l'on a
prise de brûler les résidus et les enveloppes de grains et de rendre les cendres
au sol, on diminuera un peu la perte de matières minérales enlevées au sol, mais
jamais on ne rend ainsi au sol la totalité des produits enlevés; il est absolument
nécessaire de rendre au sol par un amendement rationnel, en premier lieu les
quatre éléments cités plus haut.
POTASSE. Le caféier exige, pour son développement et pour la production des
fruits, de la potasse en assez grande quantité. Les cendres des graines contien-
nent ou moins 15 de potasse. Il faut par suite, même quand l'analyse du sol
démontre la présence de potasse en quantité paraissant suffisante, donner aux
racines de la plante de la potasse sous forme assimilable. Parmi les engrais
Mesures à prendre pour la destruction de toutes les plantes qui se rencontrent dans les
plantations de café ou dans leurs environs et qui portent des taches de Stilbella.
Vu que les coremiums qui sont nécessaires au transport du Stilbella sur les
caféiers se rencontrent avec certitude sur un certain nombre de plantes, et en
très grande quantité, on devra faire supprimer avec le plus grand soin les
plantes dont l'auteur donne les figures.
Les plantes incriminées seront arrachées, brûlées, et les cendres pourront
servir d'engrais. (Comme il ne sera pas toujours facile de se rendre compte
d'après les figures données par l'auteur de la plante qu'il a eu en vue, il nous
semble préférable de supprimer toutes les plantes présentant des taches dou-
teuses et de les brûler après en avoir envoyé des fragments à un spécialiste.)
Sans une destruction radicale des plantes incriminées, il n'y a aucun moyen
d'empêcher la propagation de la maladie; celle-ci pourra d'autant mieux être
enrayée, que, parmi ces végétaux, on rencontre peut-être un de ceux sur lesquels
les conidies peuvent se développer directement et qui serait une des vraies
plantes nourricières du parasite.
Mesures à prendre pour la destruction de toutes les parties séparées des arbres à café et
des plantes suspectes qui se trouvent sur le sol (y compris les tiges et les fruits
malades).
L'expérience nous ayant appris que le stade coremium du Stilbella flavida peut
conserver son pouvoir germinatif pendant plusieurs semaines, même après
une assez forte dessiccation, il faudra naturellement que toutes les parties
tombées sur le sol : feuilles, fruits, rameaux, soient détruits.
On réunira tous les déchets et on les brûlera avec les mauvaises herbes des-
séchées, et les cendres seront réparties comme engrais. On pourrait également
supprimer la nocivité de ces résidus en les mélangeant avec de la chaux vive et
en les mettant soit en tas, soit en fossés pendant un certain temps, la masse bien
décomposée pourrait être employée plus tard comme engrais. Si le contact a été
assez long, on ne doit pas craindre que ce compost ramené sous les arbres ne
fasse revivre la maladie.
Il est anciennement connu que, dans toute plantation, la surface du sol s'appau-
vrit des substances nutritives qui se retrouvent en abondance dans la récolte et
que les plantes nées sur un sol appauvri s'affaiblissent et sont plus sujettes à être
infectées par les maladies cryptogamiques. Ces considérations sont cependant
fréquemment méconnues par le planteur. Parmi les corps simples qui sont
enlevés au sol par le caféier se trouvent, comme le font voir les analyses :
potasse, chaux, acide phosphorique, acide silicique. Par l'habitude que l'on a
prise de brûler les résidus et les enveloppes de grains et de rendre les cendres
au sol, on diminuera un peu la perte de matières minérales enlevées au sol, mais
jamais on ne rend ainsi au sol la totalité des produits enlevés; il est absolument
nécessaire de rendre au sol par un amendement rationnel, en premier lieu les
quatre éléments cités plus haut.
POTASSE. Le caféier exige, pour son développement et pour la production des
fruits, de la potasse en assez grande quantité. Les cendres des graines contien-
nent ou moins 15 de potasse. Il faut par suite, même quand l'analyse du sol
démontre la présence de potasse en quantité paraissant suffisante, donner aux
racines de la plante de la potasse sous forme assimilable. Parmi les engrais
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