Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1903 20 mai 1903
Description : 1903/05/20 (A7,N123,T12). 1903/05/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833774
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
BIBLIOGRAPHIE 313
qu'il n'y ait plus de taches blanches. Tant que ces taches apparaissent, il y a
humidité et le séchage doit être continué. Quand elles sont tout à fait sèches, les
feuilles de caoutchouc sont prêtes pour l'emballage et elles sont mises dans des
caisses de 18 X 18 pouces carrés sur 8 pouces de profondeur (environ 50 livres
par boîte).
Le secret du haut prix atteint par le caoutchouc de Ceylan réside : 1° dans le
tamisage qui enlève toute particule de poussière, et2° dans la minceur des feuilles
de caoutchouc qui permet de voir qu'elles sont dépourvues de terre, de sable, etc.
Il ne faut pas d'agents chimiques, et la chaleur n'est pas nécessaire. De fait, c'est
la méthode la plus simple que l'on puisse adopter. Le caoutchouc de la plupart
des pays arrive sur le marché en gros morceaux et peut être falsifié ; puis, comme
on le laisse généralement coaguler sur le tronc, il contient des masses d'impuretés :
d'où perte pour l'acheteur et surcroît de travail pour la manufacture.
Les dernières ventes de caoutchouc de cette plantation ont obtenu probable-
ment les plus hauts prix moyens parmi les caoutchoucs vendus à la même
époque, dans le monde entier, soit en moyenne 3 shellings 11 deniers la livre. La
production totale de Ceylan, pour 1903, sera d'environ 10 tonnes, dont 2 tonnes
provenant de cette plantation de Kepitigalla.
F. J. HOLLOWAY.
Janvier 1903.
BIBLIOGRAPHIE
- CH. LAMBERT : Le froid industriel. Paris, 1903. Cette brochure, d'une trentaine de
pages, est destinée à mettre en relief l'importance de la création de navires et de wagons munis de
réfrigérants permettant d'amener loin du point de récolte les produits naturels en parfait état de
conservation. La brochure dont le sous-titre : « Applications des appareils frigorifiques à l'indus-
trie de la pêche », dit suffisamment le but poursuivi par l'auteur, mais les données émises par
M. Lambert pourront très facilement être appliquées au transport des produits culturaux et en par-
ticulier des fruits. Le ; lecteurs qui s'intéressent à la question trouveront dans ce travail, outre
des documents, des figures très intéressantes.
L. MATHIEU : Les goûts accidentels dans les vins. Paris, 1903, broch. in-16, 25 cent.
L'auteur, agrégé de l'Université, directeur de la Station œnologique de Bourgogne à Beaune
(Côte-d'Or), a résumé en trente pages ce que le viticulteur doit connaître pour éviter les goûts acci-
dentels de ses vins et ce qu'il devra faire quand un goût étrange se sera développé dans sa récolte.
Il insiste sur les deux conditions « sine qua non » de la bonne préparation : propreté méticuleuse
et éloignement du vin de tout voisinage de substances douteuses.
IVERSENG et LAHACHE : Étude sur le beurre de eoco épuré (végétaline). Paris,
Rozier, 1903. Nous avons à différentes reprises attiré l'attention dans cette « Revue » sur la valeur
commerciale de ce produit et sur le commerce auquel il a donné naissance en Allemagne particu-
lièrement. Les auteurs, dans cette brochure de 30 pages, étudient sa constitution chimique et micros-
copique, sa valeur comme graisse comestible, envisageant ensuite particulièrement son introduction
dans l'alimentation du soldat et enfin ses usages en thérapeutique. Le résultat des observations est
que le beurre de coco bien épuré, tel qu'il est préparé à Marseille par la maison Roux, Rocca et
Tassy, et vendu sous le nom de végétaline, est une graisse d'une pureté absolue, très nutritive, facile
à digérer et très hygiénique ; elle a un grand avantage sur les graisses animales telles que le sain-
doux, car elle se conserve beaucoup mieux. En thérapeutique, elle peut remplacer avantageusement
1 axonge et même la vaseline.
- Dr ERNST FRIEDRICH : Produkten und Verkehrskarte von Africa. Leipzig, Velhagen
qu'il n'y ait plus de taches blanches. Tant que ces taches apparaissent, il y a
humidité et le séchage doit être continué. Quand elles sont tout à fait sèches, les
feuilles de caoutchouc sont prêtes pour l'emballage et elles sont mises dans des
caisses de 18 X 18 pouces carrés sur 8 pouces de profondeur (environ 50 livres
par boîte).
Le secret du haut prix atteint par le caoutchouc de Ceylan réside : 1° dans le
tamisage qui enlève toute particule de poussière, et2° dans la minceur des feuilles
de caoutchouc qui permet de voir qu'elles sont dépourvues de terre, de sable, etc.
Il ne faut pas d'agents chimiques, et la chaleur n'est pas nécessaire. De fait, c'est
la méthode la plus simple que l'on puisse adopter. Le caoutchouc de la plupart
des pays arrive sur le marché en gros morceaux et peut être falsifié ; puis, comme
on le laisse généralement coaguler sur le tronc, il contient des masses d'impuretés :
d'où perte pour l'acheteur et surcroît de travail pour la manufacture.
Les dernières ventes de caoutchouc de cette plantation ont obtenu probable-
ment les plus hauts prix moyens parmi les caoutchoucs vendus à la même
époque, dans le monde entier, soit en moyenne 3 shellings 11 deniers la livre. La
production totale de Ceylan, pour 1903, sera d'environ 10 tonnes, dont 2 tonnes
provenant de cette plantation de Kepitigalla.
F. J. HOLLOWAY.
Janvier 1903.
BIBLIOGRAPHIE
- CH. LAMBERT : Le froid industriel. Paris, 1903. Cette brochure, d'une trentaine de
pages, est destinée à mettre en relief l'importance de la création de navires et de wagons munis de
réfrigérants permettant d'amener loin du point de récolte les produits naturels en parfait état de
conservation. La brochure dont le sous-titre : « Applications des appareils frigorifiques à l'indus-
trie de la pêche », dit suffisamment le but poursuivi par l'auteur, mais les données émises par
M. Lambert pourront très facilement être appliquées au transport des produits culturaux et en par-
ticulier des fruits. Le ; lecteurs qui s'intéressent à la question trouveront dans ce travail, outre
des documents, des figures très intéressantes.
L. MATHIEU : Les goûts accidentels dans les vins. Paris, 1903, broch. in-16, 25 cent.
L'auteur, agrégé de l'Université, directeur de la Station œnologique de Bourgogne à Beaune
(Côte-d'Or), a résumé en trente pages ce que le viticulteur doit connaître pour éviter les goûts acci-
dentels de ses vins et ce qu'il devra faire quand un goût étrange se sera développé dans sa récolte.
Il insiste sur les deux conditions « sine qua non » de la bonne préparation : propreté méticuleuse
et éloignement du vin de tout voisinage de substances douteuses.
IVERSENG et LAHACHE : Étude sur le beurre de eoco épuré (végétaline). Paris,
Rozier, 1903. Nous avons à différentes reprises attiré l'attention dans cette « Revue » sur la valeur
commerciale de ce produit et sur le commerce auquel il a donné naissance en Allemagne particu-
lièrement. Les auteurs, dans cette brochure de 30 pages, étudient sa constitution chimique et micros-
copique, sa valeur comme graisse comestible, envisageant ensuite particulièrement son introduction
dans l'alimentation du soldat et enfin ses usages en thérapeutique. Le résultat des observations est
que le beurre de coco bien épuré, tel qu'il est préparé à Marseille par la maison Roux, Rocca et
Tassy, et vendu sous le nom de végétaline, est une graisse d'une pureté absolue, très nutritive, facile
à digérer et très hygiénique ; elle a un grand avantage sur les graisses animales telles que le sain-
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1 axonge et même la vaseline.
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