Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1903 20 mai 1903
Description : 1903/05/20 (A7,N123,T12). 1903/05/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833774
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
312 REVUE DES CULTURES COLONIALES
étain à la base du V qui ne doit pas être complètement fermé, Les incisions doi-
vent avoir environ 4 pouces de long, et au sommet il faut un écartement d'au
moins 3 pouces. Ce même espace de 3 pouces doit être laissé avant de com-
mencer la seconde paire d'incisions en faisant le tour du tronc. Ceci est absolu-
ment nécessaire, car si les entailles se rejoignent, l'écoulement du latex cesse et
l'arbre meurt. La première série d'incisions doit être faite à hauteur d'homme.
Tous les deux jours une nouvelle série d'incisions peut être faite plus bas sur le
tronc. On peut faire environ vingt rangées d'incisions autour d'un arbre jusqu'à
une distance de 6 pieds du sol. On peut faire environ cinq incisions en V autour
d'un arbre ayant 40 pouces de circonférence.
Les récipients en fer-blanc ont environ 2 pouces de diamètre et 2 pouces de
profondeur. Comme le latex s'écoule immédiatement après que l'on a fait les
incisions, l'assistant du récolteur pousse immédiatement Je coin du récipient
dans l'écorce, car il ne faut ni clous ni cire pour le maintenir. Un troisième
ouvrier suit avec un récipient contenant de l'eau et en verse un peu dans chaque
petit pot pour empêcher le latex de se coaguler immédiatement. Cette précaution
est indispensable surtout quand il fait chaud. La saignée se fait très tôt le matin,
et de cette manière trois hommes peuvent placer 400 coupes dans une demi-
journée et soigner le caoutchouc obtenu.
Le contenu de toutes les coupes est vidé une fois et même plus, et l'ouvrier
doit s'assurer qu'aucune ne déborde. Le travail commence à 6 heures du matin,
et vers 11 heures toutes les coupes sont enlevées et vidées dans un seau. Pen-
dant qu'un coolie porte le seau de latex à la factorerie, les autres lavent les
coupes et les replacent immédiatement sous les mêmes coupures. Les coupes
sont vidées de nouveau de la même manière vers 3 heures de F après midi et la
récolte de latex d'un certain nombre d'incisions est alors complète.
En même temps, après que les coupes sont nettoyées, les coolies enlèvent soi-
gneusement le latex qui pourrait s'être coagulé dans les blessures de la dernière
tournée. Voilà pour la récolte du latex; nous passons maintenant à la prépara-
tion du caoutchouc, qui est encore plus simple.
Quand le latex est amené à la factorerie (mélangé avec de l'eau, ce qui est
nécessaire pour lui permettre de subir le procédé qui doit le conserver), il est
passé par un tamis très fin (un tamis à lait, par exemple) dans des récipients en
fer-blanc peu profonds, de 7 pouces carrés et de 2 pouces de profondeur où on
le laisse séjourner jusqu'au lendemain. Au matin le caoutchouc se sera coagulé
naturellement, sans aucun agent chimique, et la plus grande partie de l'eau se
sera séparée du caoutchouc pur.
La masse de caoutchouc est enlevée, placée sur une table et soigneusement
pressée à la main pour éliminer l'eau; puis on passe par-dessus un rouleau
en bois que l'on fait avancer et reculer jusqu'à ce que la presque totalité de
l'eau soit enlevée, laissant une feuille de caoutchouc mince d'environ 8 pouces
carrés et 3/8 de pouce d'épaisseur. Les masses de caoutchouc ainsi traitées sont
placées sur des plateaux cannelés ou sur des châssis d'environ G X 3 pieds,
cannelés comme des chaises, mais moins serré. Quand les masses de caoutchouc
sont restées sur ces plateaux pendant quatre ou cinq jours, on les pend, pour les
faire sécher, à des fils métalliques tendus dans la chambre; mais alors il faut soi-
gneusement éviter les taches d'humidité : un homme est chargé d'enlever avec un
chiffon les taches qui pourraient apparaître.
Il faut environ deux mois pour que le caoutchouc soit complètement seceté
étain à la base du V qui ne doit pas être complètement fermé, Les incisions doi-
vent avoir environ 4 pouces de long, et au sommet il faut un écartement d'au
moins 3 pouces. Ce même espace de 3 pouces doit être laissé avant de com-
mencer la seconde paire d'incisions en faisant le tour du tronc. Ceci est absolu-
ment nécessaire, car si les entailles se rejoignent, l'écoulement du latex cesse et
l'arbre meurt. La première série d'incisions doit être faite à hauteur d'homme.
Tous les deux jours une nouvelle série d'incisions peut être faite plus bas sur le
tronc. On peut faire environ vingt rangées d'incisions autour d'un arbre jusqu'à
une distance de 6 pieds du sol. On peut faire environ cinq incisions en V autour
d'un arbre ayant 40 pouces de circonférence.
Les récipients en fer-blanc ont environ 2 pouces de diamètre et 2 pouces de
profondeur. Comme le latex s'écoule immédiatement après que l'on a fait les
incisions, l'assistant du récolteur pousse immédiatement Je coin du récipient
dans l'écorce, car il ne faut ni clous ni cire pour le maintenir. Un troisième
ouvrier suit avec un récipient contenant de l'eau et en verse un peu dans chaque
petit pot pour empêcher le latex de se coaguler immédiatement. Cette précaution
est indispensable surtout quand il fait chaud. La saignée se fait très tôt le matin,
et de cette manière trois hommes peuvent placer 400 coupes dans une demi-
journée et soigner le caoutchouc obtenu.
Le contenu de toutes les coupes est vidé une fois et même plus, et l'ouvrier
doit s'assurer qu'aucune ne déborde. Le travail commence à 6 heures du matin,
et vers 11 heures toutes les coupes sont enlevées et vidées dans un seau. Pen-
dant qu'un coolie porte le seau de latex à la factorerie, les autres lavent les
coupes et les replacent immédiatement sous les mêmes coupures. Les coupes
sont vidées de nouveau de la même manière vers 3 heures de F après midi et la
récolte de latex d'un certain nombre d'incisions est alors complète.
En même temps, après que les coupes sont nettoyées, les coolies enlèvent soi-
gneusement le latex qui pourrait s'être coagulé dans les blessures de la dernière
tournée. Voilà pour la récolte du latex; nous passons maintenant à la prépara-
tion du caoutchouc, qui est encore plus simple.
Quand le latex est amené à la factorerie (mélangé avec de l'eau, ce qui est
nécessaire pour lui permettre de subir le procédé qui doit le conserver), il est
passé par un tamis très fin (un tamis à lait, par exemple) dans des récipients en
fer-blanc peu profonds, de 7 pouces carrés et de 2 pouces de profondeur où on
le laisse séjourner jusqu'au lendemain. Au matin le caoutchouc se sera coagulé
naturellement, sans aucun agent chimique, et la plus grande partie de l'eau se
sera séparée du caoutchouc pur.
La masse de caoutchouc est enlevée, placée sur une table et soigneusement
pressée à la main pour éliminer l'eau; puis on passe par-dessus un rouleau
en bois que l'on fait avancer et reculer jusqu'à ce que la presque totalité de
l'eau soit enlevée, laissant une feuille de caoutchouc mince d'environ 8 pouces
carrés et 3/8 de pouce d'épaisseur. Les masses de caoutchouc ainsi traitées sont
placées sur des plateaux cannelés ou sur des châssis d'environ G X 3 pieds,
cannelés comme des chaises, mais moins serré. Quand les masses de caoutchouc
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Il faut environ deux mois pour que le caoutchouc soit complètement seceté
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