Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1903 20 mai 1903
Description : 1903/05/20 (A7,N123,T12). 1903/05/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833774
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
310 REVUE DES CULTURES COLONIALES
On peut aussi greffer le théier soit en greffant une branche sur une racine, soit
sur le CamelHa japonica, ce qui donne de meilleurs et plus rapides résultats que le
greffage sur racines ; mais, par ces moyens, on n'obtient jamais des plantes
aussi résistantes que par semis.
Pour l'obtention d'un thé fin, il faut récolter les feuilles par un temps clair et
ensoleillé, et dans ces conditions 4 kilogrammes de feuilles donnent 1 kiio-
gramme de thé; si l'on récolte par un temps pluvieux ou humide et froid, il faut
7 kilogrammes de feuilles pour obtenir 1 kilogramme de mauvais thé. Les vieilles
feuilles et celles qui se trouvent dans le voisinage de grosses branches, constituent
la dernière qualité de thé. On transforme en thé vert ordinairement les trois
feuilles supérieures. Les instruments employés ici pour la fabrication sont très
simples et sont ordinairement importés de Chine ; ils coûtent de 400 à 500 marks.
Ce sont :
1° Deux fourneaux en briques à chauffage circulaire de 80 centimètres de haut.
Les deux ouvertures de ces fourneaux sont fermées par des plaques de fer
fermant bien hermétiquement (1). On dispose sur les ouvertures fermées un
cylindre en bambou tressé, dans lequel on dispose un tamis sur lequel est étalé
le thé à sécher, si le séchage ne peut être opéré au soleil.
20 Les autres appareils sont constitués par des tables de travail, des récipients
à trier, des plateaux en bambou et des tamis de diverses épaisseurs de mailles.
On peut considérer quatre parties principales dans la préparation du thé noir.
MATURATION DES FEUILLES
Les feuilles étendues sur les plateaux en bambou sont placées au soleil. On
aura soin de retourner les feuilles en temps voulu, de manière que toutes aient la
même consistance. Les plateaux sont ensuite transportés dans un endroit sec et
aéré. Quand les feuilles sont arrivées à l'état voulu, elles sont roulées. Si la des-
siccation ne peut se faire à l'air par suite des intempéries, on achève la prépara-
tion dans des chambres spéciales, chauffées à cet effet. C'est de cette phase que
dépend la qualité du thé.
Les feuilles sont suffisamment fanées, quand :
a) Lorsqu'on les presse dans le creux de la main, elles ne reprennent plus leur
forme primitive et que, en pliant les feuilles, les nervures ne se montrent plus
cassantes ;
b) Lorsqu'on presse une poignée de feuille et qu'on approche la main de
l'oreille, on n'entend plus le moindre bruit;
c) Elles ne doivent pas être plus résistantes que de la toile lavée.
Les feuilles sont roulées sur la table de travail, ou alternativement entre les
mains et sur la table. Dès que les feuilles se sont tranformées, à la suite de cette
manipulation, en une sorte de masse laissant suinter un peu de suc, on en forme
des boules que l'on presse encore entre les mains. On enlève alors, le plusrapide-
ment possible, les feuilles qui ne se sont pas enroulées en évitant la dessiccation
des feuilles en bon état et la déperdition de sucs. On en forme de nouvelles
boules bien unies et sans perdre de temps, on enveloppe ces boules dans du linge
fin lavé depuis longtemps et on les abandonne à la fermentation.
(1) L'auteur donne des croquis des divers instruments que nous décrivons ici très sommairement.
On peut aussi greffer le théier soit en greffant une branche sur une racine, soit
sur le CamelHa japonica, ce qui donne de meilleurs et plus rapides résultats que le
greffage sur racines ; mais, par ces moyens, on n'obtient jamais des plantes
aussi résistantes que par semis.
Pour l'obtention d'un thé fin, il faut récolter les feuilles par un temps clair et
ensoleillé, et dans ces conditions 4 kilogrammes de feuilles donnent 1 kiio-
gramme de thé; si l'on récolte par un temps pluvieux ou humide et froid, il faut
7 kilogrammes de feuilles pour obtenir 1 kilogramme de mauvais thé. Les vieilles
feuilles et celles qui se trouvent dans le voisinage de grosses branches, constituent
la dernière qualité de thé. On transforme en thé vert ordinairement les trois
feuilles supérieures. Les instruments employés ici pour la fabrication sont très
simples et sont ordinairement importés de Chine ; ils coûtent de 400 à 500 marks.
Ce sont :
1° Deux fourneaux en briques à chauffage circulaire de 80 centimètres de haut.
Les deux ouvertures de ces fourneaux sont fermées par des plaques de fer
fermant bien hermétiquement (1). On dispose sur les ouvertures fermées un
cylindre en bambou tressé, dans lequel on dispose un tamis sur lequel est étalé
le thé à sécher, si le séchage ne peut être opéré au soleil.
20 Les autres appareils sont constitués par des tables de travail, des récipients
à trier, des plateaux en bambou et des tamis de diverses épaisseurs de mailles.
On peut considérer quatre parties principales dans la préparation du thé noir.
MATURATION DES FEUILLES
Les feuilles étendues sur les plateaux en bambou sont placées au soleil. On
aura soin de retourner les feuilles en temps voulu, de manière que toutes aient la
même consistance. Les plateaux sont ensuite transportés dans un endroit sec et
aéré. Quand les feuilles sont arrivées à l'état voulu, elles sont roulées. Si la des-
siccation ne peut se faire à l'air par suite des intempéries, on achève la prépara-
tion dans des chambres spéciales, chauffées à cet effet. C'est de cette phase que
dépend la qualité du thé.
Les feuilles sont suffisamment fanées, quand :
a) Lorsqu'on les presse dans le creux de la main, elles ne reprennent plus leur
forme primitive et que, en pliant les feuilles, les nervures ne se montrent plus
cassantes ;
b) Lorsqu'on presse une poignée de feuille et qu'on approche la main de
l'oreille, on n'entend plus le moindre bruit;
c) Elles ne doivent pas être plus résistantes que de la toile lavée.
Les feuilles sont roulées sur la table de travail, ou alternativement entre les
mains et sur la table. Dès que les feuilles se sont tranformées, à la suite de cette
manipulation, en une sorte de masse laissant suinter un peu de suc, on en forme
des boules que l'on presse encore entre les mains. On enlève alors, le plusrapide-
ment possible, les feuilles qui ne se sont pas enroulées en évitant la dessiccation
des feuilles en bon état et la déperdition de sucs. On en forme de nouvelles
boules bien unies et sans perdre de temps, on enveloppe ces boules dans du linge
fin lavé depuis longtemps et on les abandonne à la fermentation.
(1) L'auteur donne des croquis des divers instruments que nous décrivons ici très sommairement.
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