Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1903 20 mai 1903
Description : 1903/05/20 (A7,N123,T12). 1903/05/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833774
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
VARIÉTÉS 305
tage à planter les cotonniers à des distances plus rapprochées que sur les sols
plus fertiles. Dix à quinze sections disposées en une série reçoivent l'eau par un
courant qui part de la section située le plus bas. On laisse agir le courant de
manière qu'au bout de vingt-quatre heures les fossés se trouvent remplis, de
cette façon la terre est bien gorgée d'eau ; d'après la constitution du sol, on
recommence cette irrigation deuxà quatre fois pendant une période de trois mois;
dans une plantation jeune, encore plus souvent, parce que la surface du sol se
dessèche rapidement par le soleil et l'action constante du vent. La quantité
d'eau nécessaire à l'irrigation dépend naturellement du sol ; en moyenne,
8 millions de litres n'est pas un chiffre trop élevé.
La plantation commence dès que le fleuve, qui est asséché pendant plusieurs
mois, commence à donner de l'eau, c'est-à-dire en général vers le milieu de
février. Au bord des petits canaux on creuse des trous distants de 4 à 7 mètres,
dans lesquels on jette quelques graines et qu'on recouvre de terre. Les plantes
sont disposées de manière à se présenter en croix, de cette façon elles ont plus
d'espace et peuvent se développer plus librement. Il faut surtout éviter de planter
trop serré, il faut que les cotonniers se touchent à peine par leurs rameaux
extérieurs. Plus les plantes seront plantées à l'aise, plus elles fleuriront, et
moins les fleurs et les capsules subiront l'action désastreuse des brouillards. Les
cotonniers s'étendent avec plaisir quand ils en ont la place; si on les sème trop
serrés, les rameaux se développent en hauteur au lieu d'en largeur, ne donnent
que peu de fleurs : d'où la récolte est manquée.
Les graines germent rapidement, déjà souvent dès le quatrième jour; mais les
mauvaises herbes croissent encore plus vite et déjà trois à quatre semaines après
le semis il est nécessaire de les enlever. Autour de chaque plante on débarrasse
un cercle de 1 mètre de diamètre, laissant le reste des mauvaises herbes encore
en place, pour ne pas renchérir les frais de main-d'œuvre ; on replante là où
c'est nécessaire. Ce n'est que lorsque les pluies ne sont plus à craindre que l'on
songe à nettoyer complètement la plantation, non seulement dans une jeune
plantation, mais dans une plantation déjà bien établie; il y a toujours avantage
d'enlever sous les plantes et entre les plantes toutes les mauvaises herbes qui s'y
sont développées. Si cela doit occasionner trop de frais, on se contente de net-
toyer de chaque côté d'une rangée de plantes une ligne de lm50 de large et de
rejeter les herbes en tas entre les lignes où on pourra les brûler après dessicca-
tion et par un temps serein.
On aura soin de nettoyer la terre dans les vieilles plantes, afin que lors de la
récolte des capsules celles qui auraient pu être emportées par le vent ne puis-
sent tomber dans de l'herbe sèche: les chaumes et feuilles, s'attachant à ces cap-
sules, sont difficiles à enlever et le produit perd de sa valeur. Pendant l'enlève-
ment des mauvaises herbes, on soignera particulièrement la suppression des
plantes grimpantes qui de toutes sont les plus nuisibles au cotonnier. Pendant
cette phase de la culture, on enlèvera les cotonniers qui se seront développés en
trop, on n'en laissera pas persister plus de trois au même point. Ce nombre peut
être laissé sans appréhension et forme pour ainsi dire un seul tout, qui produit
beaucoup plus qu'une seule plante.
Quand la jeune plante a atteint 1 mètre de hauteur, il y a lieu, si elle se
développe trop, de l'étêter de manière à la forcer à s'étaler latéralement. Les
buissons trop élevés rendent la récolte difficile, et on peut craindre que les
collecteurs en abaissant les branches élevées ne les cassent.
tage à planter les cotonniers à des distances plus rapprochées que sur les sols
plus fertiles. Dix à quinze sections disposées en une série reçoivent l'eau par un
courant qui part de la section située le plus bas. On laisse agir le courant de
manière qu'au bout de vingt-quatre heures les fossés se trouvent remplis, de
cette façon la terre est bien gorgée d'eau ; d'après la constitution du sol, on
recommence cette irrigation deuxà quatre fois pendant une période de trois mois;
dans une plantation jeune, encore plus souvent, parce que la surface du sol se
dessèche rapidement par le soleil et l'action constante du vent. La quantité
d'eau nécessaire à l'irrigation dépend naturellement du sol ; en moyenne,
8 millions de litres n'est pas un chiffre trop élevé.
La plantation commence dès que le fleuve, qui est asséché pendant plusieurs
mois, commence à donner de l'eau, c'est-à-dire en général vers le milieu de
février. Au bord des petits canaux on creuse des trous distants de 4 à 7 mètres,
dans lesquels on jette quelques graines et qu'on recouvre de terre. Les plantes
sont disposées de manière à se présenter en croix, de cette façon elles ont plus
d'espace et peuvent se développer plus librement. Il faut surtout éviter de planter
trop serré, il faut que les cotonniers se touchent à peine par leurs rameaux
extérieurs. Plus les plantes seront plantées à l'aise, plus elles fleuriront, et
moins les fleurs et les capsules subiront l'action désastreuse des brouillards. Les
cotonniers s'étendent avec plaisir quand ils en ont la place; si on les sème trop
serrés, les rameaux se développent en hauteur au lieu d'en largeur, ne donnent
que peu de fleurs : d'où la récolte est manquée.
Les graines germent rapidement, déjà souvent dès le quatrième jour; mais les
mauvaises herbes croissent encore plus vite et déjà trois à quatre semaines après
le semis il est nécessaire de les enlever. Autour de chaque plante on débarrasse
un cercle de 1 mètre de diamètre, laissant le reste des mauvaises herbes encore
en place, pour ne pas renchérir les frais de main-d'œuvre ; on replante là où
c'est nécessaire. Ce n'est que lorsque les pluies ne sont plus à craindre que l'on
songe à nettoyer complètement la plantation, non seulement dans une jeune
plantation, mais dans une plantation déjà bien établie; il y a toujours avantage
d'enlever sous les plantes et entre les plantes toutes les mauvaises herbes qui s'y
sont développées. Si cela doit occasionner trop de frais, on se contente de net-
toyer de chaque côté d'une rangée de plantes une ligne de lm50 de large et de
rejeter les herbes en tas entre les lignes où on pourra les brûler après dessicca-
tion et par un temps serein.
On aura soin de nettoyer la terre dans les vieilles plantes, afin que lors de la
récolte des capsules celles qui auraient pu être emportées par le vent ne puis-
sent tomber dans de l'herbe sèche: les chaumes et feuilles, s'attachant à ces cap-
sules, sont difficiles à enlever et le produit perd de sa valeur. Pendant l'enlève-
ment des mauvaises herbes, on soignera particulièrement la suppression des
plantes grimpantes qui de toutes sont les plus nuisibles au cotonnier. Pendant
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trop, on n'en laissera pas persister plus de trois au même point. Ce nombre peut
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