Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1903 05 mai 1903
Description : 1903/05/05 (A7,N124,T12). 1903/05/05 (A7,N124,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583376q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 279
dit-il, à trouver des lois générales sur la vie des plantes de la brousse soudanaise. L'adaptation à la
sécheresse, aux feux de brousse, à la dent des grands herbivores, a transformé complètement ces
plantes qui appartiennent aux mêmes familles que les espèces équatoriales du Congo, mais n'en ont
ni l'ampleur ni la luxuriance. Les plantes à latex, à gomme, à mucilage foisonnent, et ces produits
doivent jouer un rôle, soit comme substances de réserve, soit comme substances protectrices, un
rôle énorme dans la vie des plantes du Soudan. »
Le dernier courrier du Congo a apporté des nouvelles du séjour de MM. Chevalier et Courtet
auprès du sultan Snoussi, qui leur a fait très bon accueil, et de très intéressants détails sur la contrée
encore inexplorée où se trouve la mission. Une note adressée par M. Chevalier à M. le Dr Hamy,
membre de l'Institut, relate des observations et découvertes géographiques qui vont combler un des
derniers blancs de la carte d'Afrique.
Nous avons également reçu par ce même courrier la très intéressante note sur les quelques
caféiers sauvages que nous publions en tête de ce numéro.
Après l'exploration complète du DarRounga, MM. Chevalier et Courtet comptent se diriger vers
le Tchad, terme de leur voyage, qui se prolongera vraisemblablement encore une année. Nous leur
renouvelons ainsi qu'aux autres membres de la mission nos meilleurs souhaits pour leur santé et
leur complet succès.
— En Amérique où, comme nous l'avons fait voir, la culture du tabac a pris une extension con-
sidérable, on suspend les feuilles de tabac, non plus comme à Deli en les liant à un bâton, mais
en les fixant sur des lattes et à des clous qui dépassent sur celles-ci. Ce moyen paraît plus pratique
que la ligature, car il permet au contrôleur de juger très facilement si les feuilles ont été bien
triées. (Indische Mercuur, février 1903.)
— D'après « De Indische Mercuur », M. R. A. Eckhout donne dans le « Java-Bode » un exposé
des raisons qui, d'après lui, devraient pousser le gouvernement et les particuliers à développer, sur
lacôte Sud de Java, la culture des cocotiers. Si cette culture se développait, on pourrait installer
sur place une fabrique de fibres de coco qui pourrait donner de bons bénéfices, comme cela s'est vu
à Hongkong.
— Nous avous reçu connaissance un peu tardivement des règlements édictés par le gouvernement
de Samoa, relativement à l'introduction de plants et de graines de cacao. Cette réglementation,
qui est entrée en vigueur le 16 septembre 1902, comprend les articles suivants : 1° L'importation de
graines ou de plants de cacaoyers provenant de Ceylan et des Indes Néerlandaises est interdite.
2° L'importation de graines ou de plants d'autres provenances est permise moyennant autorisation
préalable du Gouvernement. 3° Les graines ou les plantes tombant sous l'application du 1° ou du 20
introduites sans autorisation seront détruites sans que les expéditeurs ou destinataires puissent
réclamer des dommages-intérêts. 40 Toute contravention à ce règlement sera punie d'amende qui
pourra atteindre 2 000 marks ou d'une peine d'emprisonnement de trois mois maximum.
— D'après le « Journal de la Société d'agriculture de la Jamaïque », de très bons résultats ont été
obtenus en aspergeant les plantes atteintes par des insectes parasites, avec le liquide suivant :
1 litre d'huile de djarak;
i ill grammes de salpêtre du Chili;
450 grammes de savon ;
4 litres et demi d eau.
Le savon et le salpêtre sont dissous dans l'eau bouillante, on y ajoute l'huile en agitant vivement.
Ce mélange n'occasionnerait aucun dommage, ni aux feuilles, ni aux bourgeons.
- Le no 88 du Bulletin de la station expérimentale agricole du Collège de Rhode Island est
consacré à une étude sur les forêts de Rhode Island, illustrée de nombreuses photographies.
— Le n° 202 des Rapports commerciaux des agents consulaires et diplomatiques est consacré à
une étude documentée sur le commerce de l'Egypte en 1901, en particulier dans ses rapports avec
la France ; le n° 203 de la même série est consacrée aux possessions anglaises d'Asie (Établisse-
ments des Détroitsj.
— Le « Zeitschrift fur Pllanzenkrankheiten », publié à Stuttgart par M. le professeur Sorauer,
décembre 1902, contient la fin d'un article que nous avons signalé sur les maladies des principales
plantes de cultures tropicales. Le théier est attaqué à Ceylan par le Rosellinia radiciperda ;
il faut brûler les racines et chauler la place infectée. Pour combattre l'action de Uleterodera, il
faut employer un amendement à base de sulfate de calcium et d'ammoniaque. Le cannellier est
souvent attaqué par une rouille (Hcidhun t innainoni) Avant de faire la culture en grand de
cette plante, il faut détruire avec soin toutes les parties attaquées et employer les aspersions de
bouillie bordelaise. Les maladies de la canne à sucre ont été déjà signalées ici à diverses reprises,
ce sont surtout les travaux de M. Zehntner qui ont fait faire des progrès à la connaissance de la
lutte contre ces maladies. La plupart des maladies du cotonnier pourront être combattues si l'on
dit-il, à trouver des lois générales sur la vie des plantes de la brousse soudanaise. L'adaptation à la
sécheresse, aux feux de brousse, à la dent des grands herbivores, a transformé complètement ces
plantes qui appartiennent aux mêmes familles que les espèces équatoriales du Congo, mais n'en ont
ni l'ampleur ni la luxuriance. Les plantes à latex, à gomme, à mucilage foisonnent, et ces produits
doivent jouer un rôle, soit comme substances de réserve, soit comme substances protectrices, un
rôle énorme dans la vie des plantes du Soudan. »
Le dernier courrier du Congo a apporté des nouvelles du séjour de MM. Chevalier et Courtet
auprès du sultan Snoussi, qui leur a fait très bon accueil, et de très intéressants détails sur la contrée
encore inexplorée où se trouve la mission. Une note adressée par M. Chevalier à M. le Dr Hamy,
membre de l'Institut, relate des observations et découvertes géographiques qui vont combler un des
derniers blancs de la carte d'Afrique.
Nous avons également reçu par ce même courrier la très intéressante note sur les quelques
caféiers sauvages que nous publions en tête de ce numéro.
Après l'exploration complète du DarRounga, MM. Chevalier et Courtet comptent se diriger vers
le Tchad, terme de leur voyage, qui se prolongera vraisemblablement encore une année. Nous leur
renouvelons ainsi qu'aux autres membres de la mission nos meilleurs souhaits pour leur santé et
leur complet succès.
— En Amérique où, comme nous l'avons fait voir, la culture du tabac a pris une extension con-
sidérable, on suspend les feuilles de tabac, non plus comme à Deli en les liant à un bâton, mais
en les fixant sur des lattes et à des clous qui dépassent sur celles-ci. Ce moyen paraît plus pratique
que la ligature, car il permet au contrôleur de juger très facilement si les feuilles ont été bien
triées. (Indische Mercuur, février 1903.)
— D'après « De Indische Mercuur », M. R. A. Eckhout donne dans le « Java-Bode » un exposé
des raisons qui, d'après lui, devraient pousser le gouvernement et les particuliers à développer, sur
lacôte Sud de Java, la culture des cocotiers. Si cette culture se développait, on pourrait installer
sur place une fabrique de fibres de coco qui pourrait donner de bons bénéfices, comme cela s'est vu
à Hongkong.
— Nous avous reçu connaissance un peu tardivement des règlements édictés par le gouvernement
de Samoa, relativement à l'introduction de plants et de graines de cacao. Cette réglementation,
qui est entrée en vigueur le 16 septembre 1902, comprend les articles suivants : 1° L'importation de
graines ou de plants de cacaoyers provenant de Ceylan et des Indes Néerlandaises est interdite.
2° L'importation de graines ou de plants d'autres provenances est permise moyennant autorisation
préalable du Gouvernement. 3° Les graines ou les plantes tombant sous l'application du 1° ou du 20
introduites sans autorisation seront détruites sans que les expéditeurs ou destinataires puissent
réclamer des dommages-intérêts. 40 Toute contravention à ce règlement sera punie d'amende qui
pourra atteindre 2 000 marks ou d'une peine d'emprisonnement de trois mois maximum.
— D'après le « Journal de la Société d'agriculture de la Jamaïque », de très bons résultats ont été
obtenus en aspergeant les plantes atteintes par des insectes parasites, avec le liquide suivant :
1 litre d'huile de djarak;
i ill grammes de salpêtre du Chili;
450 grammes de savon ;
4 litres et demi d eau.
Le savon et le salpêtre sont dissous dans l'eau bouillante, on y ajoute l'huile en agitant vivement.
Ce mélange n'occasionnerait aucun dommage, ni aux feuilles, ni aux bourgeons.
- Le no 88 du Bulletin de la station expérimentale agricole du Collège de Rhode Island est
consacré à une étude sur les forêts de Rhode Island, illustrée de nombreuses photographies.
— Le n° 202 des Rapports commerciaux des agents consulaires et diplomatiques est consacré à
une étude documentée sur le commerce de l'Egypte en 1901, en particulier dans ses rapports avec
la France ; le n° 203 de la même série est consacrée aux possessions anglaises d'Asie (Établisse-
ments des Détroitsj.
— Le « Zeitschrift fur Pllanzenkrankheiten », publié à Stuttgart par M. le professeur Sorauer,
décembre 1902, contient la fin d'un article que nous avons signalé sur les maladies des principales
plantes de cultures tropicales. Le théier est attaqué à Ceylan par le Rosellinia radiciperda ;
il faut brûler les racines et chauler la place infectée. Pour combattre l'action de Uleterodera, il
faut employer un amendement à base de sulfate de calcium et d'ammoniaque. Le cannellier est
souvent attaqué par une rouille (Hcidhun t innainoni) Avant de faire la culture en grand de
cette plante, il faut détruire avec soin toutes les parties attaquées et employer les aspersions de
bouillie bordelaise. Les maladies de la canne à sucre ont été déjà signalées ici à diverses reprises,
ce sont surtout les travaux de M. Zehntner qui ont fait faire des progrès à la connaissance de la
lutte contre ces maladies. La plupart des maladies du cotonnier pourront être combattues si l'on
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