Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1903 20 avril 1903
Description : 1903/04/20 (A7,N123,T12). 1903/04/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833759
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
VARIATES 217
formerait ces sels serait celui que Hlasiwelz a appelé plus tard l'acide cofféita-
nique obtenu en précipitant par l'acétate de plomb une décoction de café; en
dissociant cette masse par l'hydrogène sulfuré et en évaporant la solution, on a
pu dédoubler cet acide cofféitanique par l'ébullition avec une solution concentrée
de potasse caustique en acide caféique et une sorte de sucre. Les auteurs subsé-
quents ne parlent plus du sel double de Payen que j'ai pu obtenir comme lui; il
est très peu soluble dans l'eau et moins encore dans l'alcool, où il cristallise en
aiguilles. C'est une combinaison peu stable d'un sel organique de potassium avec
la caféine se dissociant dans l'eau, la caféine pouvant être dissoute dans le chlo-
roforme et déterminée quantitativement par ce procédé.
En précipitant la solution par l'acétate de plomb, on obtient un précipité jau-
nâtre qui, décomposé par l'hydrogène sulfuré, donne une solution presque inco-
lore qui cristallise facilement. Ces cristaux paraissent avoir une constitution
analogue à celle de l'acide caféique, mais ils sont blanchâtres au lieu d'être jau-
nâtres. Il y a, comme on le voit, beaucoup de points à élucider dans la constitu-
tion chimique de ces graines.
Quant aux maladies, celle des feuilles n'est pas très grave à Sumatra; presque
tous les arbres sont attaqués, mais pas fortement.
La plupart des maladies observées à Java se rencontrent à Sumatra. Une
maladie occasionnée par de petites mites qui se logent dans les extrémités des
rejets ou des rameaux et les fait mourir, occasionne des dégâts assez considé-
rables et ne paraît pas avoir été observée à Java. Une plantation est particuliè-
rement atteinte par les maladies, mais elle est disposée de telle façon qu'elle a
plus que toute autre à souffrir du vent; dans les parties les plus basses, presque
chaque arbre a son insecte perforant; dans les parties les plus élevées, on observe
le chancre décrit par M. le professeur Zimmermann. Dans la partie inférieure du
tronc, on observe aussi des déchirures qui partent de l'écorce et atteignent la
moelle, comme si le bois avait été entamé par la hache; dans ces fentes on
trouve des champignons. Cette plantation mesure environ 350 bouws et en dix
mois on a récolté en :
1900 1901
-z 11.000 9.000
- -
Chenilles. 235.000 180.000
Rats et souris. 5.000 3.500
Sauterelles. 19.000.000 5.000.000
Deler djaran. 3.500 19.000
Jamais je n'ai vu autant de chenilles dans les feuilles, certains arbres étaient
tout blancs. La cause indirecte de cette quantité de parasites est le vent, car, dans
les groupes d'arbres un peu abrités, les parasites sont bien moins nombreux.
Dans ces deux dernières années, on a disposé des bambous entre les lignes,- qui
apporteront une grande amélioration. Il est d'ailleurs bien connuà Java également
que les plantations exposées au vent ont plus à souffrir des insectes et des cham-
pignons que lorsqu'elles sont abritées. Dans une autre plantation, on a observé
un autre phénomène inexpliqué : des boutons qui paraissent devoir s'ouvrir se
recouvrent d'une substance cireuse blanchâtre, s'ouvrent parfois, mais ne pro-
duisent pas de fruits; on n'a jusqu'à ce jour trouvé aucun parasite, soit animal,
soit végétal. Quant aux Nématodes, ceux que j'ai examinés paraissaient apparte-
nir au Cephalobus longicaudatus, donc une des espèces peu dangereuses; d'ailleurs,
formerait ces sels serait celui que Hlasiwelz a appelé plus tard l'acide cofféita-
nique obtenu en précipitant par l'acétate de plomb une décoction de café; en
dissociant cette masse par l'hydrogène sulfuré et en évaporant la solution, on a
pu dédoubler cet acide cofféitanique par l'ébullition avec une solution concentrée
de potasse caustique en acide caféique et une sorte de sucre. Les auteurs subsé-
quents ne parlent plus du sel double de Payen que j'ai pu obtenir comme lui; il
est très peu soluble dans l'eau et moins encore dans l'alcool, où il cristallise en
aiguilles. C'est une combinaison peu stable d'un sel organique de potassium avec
la caféine se dissociant dans l'eau, la caféine pouvant être dissoute dans le chlo-
roforme et déterminée quantitativement par ce procédé.
En précipitant la solution par l'acétate de plomb, on obtient un précipité jau-
nâtre qui, décomposé par l'hydrogène sulfuré, donne une solution presque inco-
lore qui cristallise facilement. Ces cristaux paraissent avoir une constitution
analogue à celle de l'acide caféique, mais ils sont blanchâtres au lieu d'être jau-
nâtres. Il y a, comme on le voit, beaucoup de points à élucider dans la constitu-
tion chimique de ces graines.
Quant aux maladies, celle des feuilles n'est pas très grave à Sumatra; presque
tous les arbres sont attaqués, mais pas fortement.
La plupart des maladies observées à Java se rencontrent à Sumatra. Une
maladie occasionnée par de petites mites qui se logent dans les extrémités des
rejets ou des rameaux et les fait mourir, occasionne des dégâts assez considé-
rables et ne paraît pas avoir été observée à Java. Une plantation est particuliè-
rement atteinte par les maladies, mais elle est disposée de telle façon qu'elle a
plus que toute autre à souffrir du vent; dans les parties les plus basses, presque
chaque arbre a son insecte perforant; dans les parties les plus élevées, on observe
le chancre décrit par M. le professeur Zimmermann. Dans la partie inférieure du
tronc, on observe aussi des déchirures qui partent de l'écorce et atteignent la
moelle, comme si le bois avait été entamé par la hache; dans ces fentes on
trouve des champignons. Cette plantation mesure environ 350 bouws et en dix
mois on a récolté en :
1900 1901
-z 11.000 9.000
- -
Chenilles. 235.000 180.000
Rats et souris. 5.000 3.500
Sauterelles. 19.000.000 5.000.000
Deler djaran. 3.500 19.000
Jamais je n'ai vu autant de chenilles dans les feuilles, certains arbres étaient
tout blancs. La cause indirecte de cette quantité de parasites est le vent, car, dans
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Dans ces deux dernières années, on a disposé des bambous entre les lignes,- qui
apporteront une grande amélioration. Il est d'ailleurs bien connuà Java également
que les plantations exposées au vent ont plus à souffrir des insectes et des cham-
pignons que lorsqu'elles sont abritées. Dans une autre plantation, on a observé
un autre phénomène inexpliqué : des boutons qui paraissent devoir s'ouvrir se
recouvrent d'une substance cireuse blanchâtre, s'ouvrent parfois, mais ne pro-
duisent pas de fruits; on n'a jusqu'à ce jour trouvé aucun parasite, soit animal,
soit végétal. Quant aux Nématodes, ceux que j'ai examinés paraissaient apparte-
nir au Cephalobus longicaudatus, donc une des espèces peu dangereuses; d'ailleurs,
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