Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1903 05 mai 1903
Description : 1903/05/05 (A7,N124,T12). 1903/05/05 (A7,N124,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583376q
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
VARIÉTÉS 27:'»
défavorable dans le développement subséquent du cotonnier, bien que sans cul-
ture accessoire le développement du Gossypium soit plus considérable. Si le ter-
rain n'est pas suffisamment humide, ce qui est souvent le cas pour les parties
non complètement inondées, on ne sème que le cotonnier et encore le sème t-on
plus serré, car sur un sol peu humide la plante devient moins grande. Dans ces
conditions, la récolte commence dans le sixième mois et, après cette première
récolte, les plantes meurent. Les plantes développées dans un terrain bien humide
ne peuvent donner par contre une récolte que vers neuf ou dix mois et c'est
pendant la seconde année que la récolte est la plus forte. Les plantes ne se
dessèchent que tardivement, souvent après plusieurs années et encore si elles ne
sont pas arrosées à nouveau; cela dépend naturellement de la nature du sol,
car le cotonnier a une racine pivotante qui s'enfonce dans le sol à plusieurs
mètres de profondeur. Pour cette raison, d'ailleurs, le cotonnier ne sera pas
semé sur plates-bandes pour être déplanté plus tard; traité de cette façon, il se
développe beaucoup moins bien, car le pivot se brise facilement.
Le territoire sur lequel se cultive le cotonnier est réduit, la plus forte récolte
que l'on a eu à enregistrer a été de 80.000 balles de 180 livres. On a essayé
d'introduire la culture de la même espèce dans le sud du Pérou, dans le dépar-
tement d'Ica qui présente des conditions climatériques et géologiques iden-
tiques; on n'a pu obtenir dans cette région un produit d'autant de valeur, le
coton que l'on y a obtenu possède des fibres moins longues et moins scabres,
et a été payé 1 à 1/2 pence de moins sur le marché de Liverpool.
Les plantations de coton d'Ica sont situées [entre les 13 et 14, degré, celles
du Piura entre les 4e et 5e degrés au sud de l'Équateur; dans l'Ica, il ne pleut
jamais, la chaîne des Andes se rapproche de l'Océan, et la moyenne de la tem-
pérature est plus basse. De cette condition et de la différence dans la compo-
sition du sol et du niveau supérieur de l'eau dans le sous-sol, dépendent sans
doute la différence de qualité du produit. Pendant les années pluvieuses, les plan-
tations donnent en général de meilleurs résultats, mais on a pu obtenir de très
forts rendements pendant des périodes très sèches en employant une irrigation
artificielle.
Celle-ci est d'ailleurs employée depuis de longues années; de nombreux sys-
tèmes ont été mis en pratique; on a même installé des pompes centrifuges per-
mettant l'irrigation de terrains trop élevés pour être inondés naturellement par
les cours d'eau.
(A suivre.)
F. HILBECK.
—— 1 4 ——.——————
défavorable dans le développement subséquent du cotonnier, bien que sans cul-
ture accessoire le développement du Gossypium soit plus considérable. Si le ter-
rain n'est pas suffisamment humide, ce qui est souvent le cas pour les parties
non complètement inondées, on ne sème que le cotonnier et encore le sème t-on
plus serré, car sur un sol peu humide la plante devient moins grande. Dans ces
conditions, la récolte commence dans le sixième mois et, après cette première
récolte, les plantes meurent. Les plantes développées dans un terrain bien humide
ne peuvent donner par contre une récolte que vers neuf ou dix mois et c'est
pendant la seconde année que la récolte est la plus forte. Les plantes ne se
dessèchent que tardivement, souvent après plusieurs années et encore si elles ne
sont pas arrosées à nouveau; cela dépend naturellement de la nature du sol,
car le cotonnier a une racine pivotante qui s'enfonce dans le sol à plusieurs
mètres de profondeur. Pour cette raison, d'ailleurs, le cotonnier ne sera pas
semé sur plates-bandes pour être déplanté plus tard; traité de cette façon, il se
développe beaucoup moins bien, car le pivot se brise facilement.
Le territoire sur lequel se cultive le cotonnier est réduit, la plus forte récolte
que l'on a eu à enregistrer a été de 80.000 balles de 180 livres. On a essayé
d'introduire la culture de la même espèce dans le sud du Pérou, dans le dépar-
tement d'Ica qui présente des conditions climatériques et géologiques iden-
tiques; on n'a pu obtenir dans cette région un produit d'autant de valeur, le
coton que l'on y a obtenu possède des fibres moins longues et moins scabres,
et a été payé 1 à 1/2 pence de moins sur le marché de Liverpool.
Les plantations de coton d'Ica sont situées [entre les 13 et 14, degré, celles
du Piura entre les 4e et 5e degrés au sud de l'Équateur; dans l'Ica, il ne pleut
jamais, la chaîne des Andes se rapproche de l'Océan, et la moyenne de la tem-
pérature est plus basse. De cette condition et de la différence dans la compo-
sition du sol et du niveau supérieur de l'eau dans le sous-sol, dépendent sans
doute la différence de qualité du produit. Pendant les années pluvieuses, les plan-
tations donnent en général de meilleurs résultats, mais on a pu obtenir de très
forts rendements pendant des périodes très sèches en employant une irrigation
artificielle.
Celle-ci est d'ailleurs employée depuis de longues années; de nombreux sys-
tèmes ont été mis en pratique; on a même installé des pompes centrifuges per-
mettant l'irrigation de terrains trop élevés pour être inondés naturellement par
les cours d'eau.
(A suivre.)
F. HILBECK.
—— 1 4 ——.——————
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Collections numériques similaires Numba, la bibliothèque numérique du Cirad Numba, la bibliothèque numérique du Cirad /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "NmBA001"
- Auteurs similaires Numba, la bibliothèque numérique du Cirad Numba, la bibliothèque numérique du Cirad /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "NmBA001"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 19/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6583376q/f19.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6583376q/f19.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6583376q/f19.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6583376q
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6583376q