Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1903 20 avril 1903
Description : 1903/04/20 (A7,N123,T12). 1903/04/20 (A7,N123,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833759
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
244 REVUE DES CULTURES COLONIALES
caoutchouc est devenu suffisamment solide pour qu'il puisse être manié, on le
roule en plaques et on le met en sacs sous la presse pour en faire des blocs
de 273 kilos. On fait ensuite sécher le caoutchouc dans un endroit obscur et bien
ventilé. Le caoutchouc bien sec est découpé en morceaux de forme voulue,
emballé en plomb et expédié le plus vite possible en Europe. Si la récolte est
trop faible, on fera bien de conserver le produit dans une solution de sel de
cuisine à 10
Le caoutchouc, obtenu par la coagulation du latex sur l'arbre même, peut être
également bien amélioré par le lavage dans l'eau froide, qui sera renouvelée
jusqu'à ce que l'eau ne soit plus colorée. Puis on immergera les boules dans
l'eau chaude, et lorsqu'elles seront un peu ramollies, on les divisera de manière
à en séparer les fragments d'écorce. Après lavage, on empile les fragments dans
un cylindre de fer sous une presse, et on en forme des pièces cylindriques de
3 à 5 kilos. Après séchage, les blocs sont enveloppées dans des feuilles de bana-
nier et emballées par 60 à 90 kilos dans des caisses expédiées en Europe.
Il me reste encore à parler de YHevea brasiliensis, qui fournit le meilleur
caoutchouc et croît, comme on le sait, dans des terrains inondés pendant une
grande partie de l'année. Je ne sais s'il faut attribuer à la sécheresse la crois-
sance très lente des Hevea de Pamanoekan ; au début, la croissance n'est certes
pas encourageante, 167 arbres plantésdansune caféerie de Coffealiberica etquiont,
il me semble, environ quatorze ans, mesurent 16 à 20 mètres de haut et 30 à
45 centimètres de diamètre ; un des plus beaux exemplaires mesure 23 mètres de
haut et 52 centimètres]de diamètre. La récolte difficile etlafaible production font
comprendre pourquoi la culture de cet arbre n'a pas été développée davantage.
Cependant, depuis que l'on a publié la nouvelle méthode d'extraction Parkin, on
peut peut-être espérer de meilleurs résultats. Les incisions se font de la même
façon que pour les Castilloa : on n'emploie pas de hache, mais un ciseau. Lors de
la première incision, il ne s'écoule presque pas de latex; le second jour, on fait
à la même place, mais à la partie inférieure de la blessure, une entaille qui
enlève une partie de l'écorce; le troisième jour, on recommence la même opéra-
tion et le latex commence à couler plus abondamment. On cesse la récolte après
la dixième saignée.
Un arbre que l'on supposait avoir dix à douze ans a fourni, traité decette façon,
411,4 grammes de caoutchouc sec; des essais seront faits ultérieurement à
Soebang avec cette méthode d'opérer.
Quelques mots encore sur les arbres à gutta-percha et en particulier sur ceux
dont la culture a été entreprise dans les cultures gouvernementales.
Les espèces qui ont été plantées à Tjikeumeuh et Tjipetir sont :
Palaquium oblongifolium,
Palaquium gutta,
Palaquium borneense,
Palaquium Tteubii,
et une variété dont l'origine n'est pas bien déterminée et qui diffère un peu du
Palaquium gutta, ainsi que le Payena Leerii.
Le meilleur produit est fourni par les trois premières espèces qui paraissent se
bien développer à Java. Il semble que le produit fourni par la variété du P. gutta
soit bon également, mais les résultats des expériences faites dans une fabrique
de câbles ne sont pas encore connus.
Quant au produit du P. Treubii, il est moins estimé grâce à la grande quantité
caoutchouc est devenu suffisamment solide pour qu'il puisse être manié, on le
roule en plaques et on le met en sacs sous la presse pour en faire des blocs
de 273 kilos. On fait ensuite sécher le caoutchouc dans un endroit obscur et bien
ventilé. Le caoutchouc bien sec est découpé en morceaux de forme voulue,
emballé en plomb et expédié le plus vite possible en Europe. Si la récolte est
trop faible, on fera bien de conserver le produit dans une solution de sel de
cuisine à 10
Le caoutchouc, obtenu par la coagulation du latex sur l'arbre même, peut être
également bien amélioré par le lavage dans l'eau froide, qui sera renouvelée
jusqu'à ce que l'eau ne soit plus colorée. Puis on immergera les boules dans
l'eau chaude, et lorsqu'elles seront un peu ramollies, on les divisera de manière
à en séparer les fragments d'écorce. Après lavage, on empile les fragments dans
un cylindre de fer sous une presse, et on en forme des pièces cylindriques de
3 à 5 kilos. Après séchage, les blocs sont enveloppées dans des feuilles de bana-
nier et emballées par 60 à 90 kilos dans des caisses expédiées en Europe.
Il me reste encore à parler de YHevea brasiliensis, qui fournit le meilleur
caoutchouc et croît, comme on le sait, dans des terrains inondés pendant une
grande partie de l'année. Je ne sais s'il faut attribuer à la sécheresse la crois-
sance très lente des Hevea de Pamanoekan ; au début, la croissance n'est certes
pas encourageante, 167 arbres plantésdansune caféerie de Coffealiberica etquiont,
il me semble, environ quatorze ans, mesurent 16 à 20 mètres de haut et 30 à
45 centimètres de diamètre ; un des plus beaux exemplaires mesure 23 mètres de
haut et 52 centimètres]de diamètre. La récolte difficile etlafaible production font
comprendre pourquoi la culture de cet arbre n'a pas été développée davantage.
Cependant, depuis que l'on a publié la nouvelle méthode d'extraction Parkin, on
peut peut-être espérer de meilleurs résultats. Les incisions se font de la même
façon que pour les Castilloa : on n'emploie pas de hache, mais un ciseau. Lors de
la première incision, il ne s'écoule presque pas de latex; le second jour, on fait
à la même place, mais à la partie inférieure de la blessure, une entaille qui
enlève une partie de l'écorce; le troisième jour, on recommence la même opéra-
tion et le latex commence à couler plus abondamment. On cesse la récolte après
la dixième saignée.
Un arbre que l'on supposait avoir dix à douze ans a fourni, traité decette façon,
411,4 grammes de caoutchouc sec; des essais seront faits ultérieurement à
Soebang avec cette méthode d'opérer.
Quelques mots encore sur les arbres à gutta-percha et en particulier sur ceux
dont la culture a été entreprise dans les cultures gouvernementales.
Les espèces qui ont été plantées à Tjikeumeuh et Tjipetir sont :
Palaquium oblongifolium,
Palaquium gutta,
Palaquium borneense,
Palaquium Tteubii,
et une variété dont l'origine n'est pas bien déterminée et qui diffère un peu du
Palaquium gutta, ainsi que le Payena Leerii.
Le meilleur produit est fourni par les trois premières espèces qui paraissent se
bien développer à Java. Il semble que le produit fourni par la variété du P. gutta
soit bon également, mais les résultats des expériences faites dans une fabrique
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Quant au produit du P. Treubii, il est moins estimé grâce à la grande quantité
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