Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1903 05 avril 1903
Description : 1903/04/05 (A7,N122,T12). 1903/04/05 (A7,N122,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583374w
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/03/2014
202 REVUE DES CULTURES COLONIALES
PROCÉDÉS PROPRES A FAVORISER LA VENTE DES HUILES ALGÉRIENNES
Il nous reste à traiter la question commerciale, c'est-à-dire la vente des pro-
duits obtenus.
Quelle que soit la finesse des huiles fabriquées en Algérie, nous ne les écou-
lerons à un prix réellement rémunérateur et nous ne nous passerons de l'inter-
médiaire des négociants provençaux que lorsque nous pourrons donner des
types uniformes et bien connus. C'est là une des plus grandes difficultés que
nous ayons à surmonter. Il faut d'abord unifier les méthodes de fabrication, faire
comprendre aux usiniers et aux propriétaires qu'ils ont tout intérêt à créer une
série de types à peu près réguliers s'ils veulent attirer les gros acheteurs, sur-
tout les fabricants de conserves.
Or, le gros reproche que l'on fait à notre fabrication, c'est précisément la
diversité de ses produits, le manque absolu de qualités bien connues et faciles à
trouver à coup sûr.
C'est cette situation qui m'engage à donner les indications contenues dans ce
travail qui, si elles sont connues de quelques-uns, sont ignorées d'un bien plus
grand nombre ; heureux si j'ai pu, en signalant les procédés les meilleurs, amener
chacun à s'en rapprocher davantage.
Les négociants algériens trouveraient aussi, au moins par région, des huiles de
qualités semblables et dont ils pourraient composer des lots assez importants
pour permettre l'envoi d'échantillons dans tous les centres de consommation.
Il y a là un effort à faire et dont l'administration ne peut se désintéresser,
surtout lorsqu'il s'agit de la population indigène qui possède la presque-totalité
des olivettes algériennes.
(A suivre.) COUPUT,
Directeur du service pastoral de l'Algérie.
VARIÉTÉS
CULTURE DES ARBRES A CAOUTCHOUC [Suite) (1)
M. J.-G. der Kinderen de « Loeboe Raja et Angkola » près de Padang Sidem-
poean, m'écrit :
« Quant à la multiplication des Ficus au moyen de jeunes boutures herbacées,
je puis vous dire que, en opposition avec ce que M. Heijl dit dans le Tejis-
mannia, XI, page 169, qu'il a fait fiasco avec de telles boutures, j'ai obtenu de
bons résultats. Cela dépend de la façon dont on opère. L'élevage sous verre à la
mode européenne ne m'a pas réussi; je fais les boutures comme suit : les tjang-
kokans qui se développent à peu près à l'aisselle de chacune des feuilles, sont,
lorsqu'ils ont atteint environ un pied de longueur, coupés sur trois quarts de
leur épaisseur le long de la tige et pour que ces rameaux ne soient pas enlevés
par le vent, je les attache à la tige. Après trois ou quatre semaines, ils sont enlevés
totalement et placés dans une caisse remplie, sur un pied d'épaisseur, de fumier
(1) Voir le n° 121.
PROCÉDÉS PROPRES A FAVORISER LA VENTE DES HUILES ALGÉRIENNES
Il nous reste à traiter la question commerciale, c'est-à-dire la vente des pro-
duits obtenus.
Quelle que soit la finesse des huiles fabriquées en Algérie, nous ne les écou-
lerons à un prix réellement rémunérateur et nous ne nous passerons de l'inter-
médiaire des négociants provençaux que lorsque nous pourrons donner des
types uniformes et bien connus. C'est là une des plus grandes difficultés que
nous ayons à surmonter. Il faut d'abord unifier les méthodes de fabrication, faire
comprendre aux usiniers et aux propriétaires qu'ils ont tout intérêt à créer une
série de types à peu près réguliers s'ils veulent attirer les gros acheteurs, sur-
tout les fabricants de conserves.
Or, le gros reproche que l'on fait à notre fabrication, c'est précisément la
diversité de ses produits, le manque absolu de qualités bien connues et faciles à
trouver à coup sûr.
C'est cette situation qui m'engage à donner les indications contenues dans ce
travail qui, si elles sont connues de quelques-uns, sont ignorées d'un bien plus
grand nombre ; heureux si j'ai pu, en signalant les procédés les meilleurs, amener
chacun à s'en rapprocher davantage.
Les négociants algériens trouveraient aussi, au moins par région, des huiles de
qualités semblables et dont ils pourraient composer des lots assez importants
pour permettre l'envoi d'échantillons dans tous les centres de consommation.
Il y a là un effort à faire et dont l'administration ne peut se désintéresser,
surtout lorsqu'il s'agit de la population indigène qui possède la presque-totalité
des olivettes algériennes.
(A suivre.) COUPUT,
Directeur du service pastoral de l'Algérie.
VARIÉTÉS
CULTURE DES ARBRES A CAOUTCHOUC [Suite) (1)
M. J.-G. der Kinderen de « Loeboe Raja et Angkola » près de Padang Sidem-
poean, m'écrit :
« Quant à la multiplication des Ficus au moyen de jeunes boutures herbacées,
je puis vous dire que, en opposition avec ce que M. Heijl dit dans le Tejis-
mannia, XI, page 169, qu'il a fait fiasco avec de telles boutures, j'ai obtenu de
bons résultats. Cela dépend de la façon dont on opère. L'élevage sous verre à la
mode européenne ne m'a pas réussi; je fais les boutures comme suit : les tjang-
kokans qui se développent à peu près à l'aisselle de chacune des feuilles, sont,
lorsqu'ils ont atteint environ un pied de longueur, coupés sur trois quarts de
leur épaisseur le long de la tige et pour que ces rameaux ne soient pas enlevés
par le vent, je les attache à la tige. Après trois ou quatre semaines, ils sont enlevés
totalement et placés dans une caisse remplie, sur un pied d'épaisseur, de fumier
(1) Voir le n° 121.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 10/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6583374w/f10.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6583374w/f10.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6583374w/f10.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6583374w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6583374w
Facebook
Twitter