Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-04-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 avril 1903 20 avril 1903

Description : 1903/04/20 (A7,N123,T12). 1903/04/20 (A7,N123,T12).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833759

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 21/03/2014

234 REVUE DES CULTURES COLONIALES

Il y aurait donc lieu de former dès à présent de bons contremaîtres kabyles
qui pourraient faire marcher ces usines au fur et à mesure de leur installation,
qui sauraient faire des huiles réellement fines et qui apprendraient à utiliser les
sous-produits de leur fabrication d'une façon intelligente et lucrative, en même
temps qu'ils seraient initiés aux bonnes méthodes culturales de l'olivier.

MALADIES DE L'OLIVIER

L'olivier est sujet, comme tous les végétaux, à un certain nombre de maladies
causées par des parasites; les uns nuisent à l'abondance ou à la qualité des pro-
duits, les autres mettent son existence même en péril.

Je donne, d'après l'ouvrage si intéressant de M. Peragallo, la nomenclature des
ennemis de l'olivier complétée par quelques emprunts à d'autres auteurs. Je
donnerai ensuite le genre de vie des plus nuisibles et des plus répandus en
Algérie, je les classerai à ce moment d'après les parties de l'arbre qu'ils atta-
quent de préférence et j'indiquerai les moyens de les combattre.

Mammifères. — Tous les bestiaux qui vivent d'herbages sont très friands de la
feuille ou du fruit de l'olivier, il faut donc protéger ces derniers contre leurs
dents par des haies suffisamment élevées pour qu'ils soient à l'abri au moins des
chèvres et des moutons.

Le mulot. — Mange surtout les olives tombées. S'il nous cause ainsi un dom-
mage, il détruit, par contre, les larves de la chenille mineuse qui vivent dans ces
fruits et qui en amènent la chute.

Oiseaux. — La grive, le merle, l'étourneau, la pie, le gros-bec, le bec-croisé,
causent de grands ravages aux récoltes d'olives.

Les trois premiers seuls sont sérieusement à redouter en Algérie. La grive et
l'étourneau sont parfois en si grand nombre, qu'ils arrivent à manger le quart,
le tiers, la moitié même de la récolte, si l'on ne peut se procurer des ramasseurs
en quantité suffisante pour terminer rapidement la cueillette, ou bien encore,
lorsque la neige, les chassant des olivettes les plus élevées, ils viennent se réfu-
gier en masse dans les vallées abritées. Il faut les chasser par tous les moyens
possibles, soit en battant des bidons avec un bâton, soit même au fusil, mais il
faut alors être très sûr des hommes à qui l'on confie ce soin ; la plupart, entraînés
par l'amour de la chasse, s'embusquent à l'abri d'un arbre pour tuer quelques
oiseaux et laissent tranquillement manger la récolte. J'ai dû, dans ces conditions,
supprimer le plomb et donner des cartouches simplement chargées à blanc.

Hyménoptères. — Fourmis (Cremastogaster scutellaris).

Coléoptères. — Phlœotribus olese (Latreille). Charançon que l'on appelle dans
le Midi Neïroun, Neïrou, Courcoussoun, Babarotte, et en Italie, Punteruolo
dell' Olivo.

Hylesinus fraxini (Fabricius).

Cionus fraxini (de Geer).

Peritelus Schaenherii (Bohemann).

Perilelus Cremieri (Bohemann).

Othiorhynchus Ghilianii (Fan-maire).

Olhiorhynchus meridionalis (Schaenhcr).

Cantharis vesicatoria (Linné).

Névroptères. — Termite Colotermes fiavicollis (Latreille).

Hémiptères. — Phlœothrips oleae (Targioni), Ver noir ou Barban).

Thrips olese (Costa), également Ver noir ou Barban.

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