Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1903 20 mars 1903
Description : 1903/03/20 (A7,N121,T12). 1903/03/20 (A7,N121,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583373g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
168 .;.' REVUE DES CULTURES COLONIALES
couleur, mais encore par la quantité considérable de débris organisés tout diffé-
rents des débris de cotylédons qui constituent la partie activé et nutritive du
tourteau.
CARACTÈRES MICROSCOPIQUES. — Les tourteaux d'arachide décortiqués, si purs qu'ils
soient, renferment toujours une certaine quantité de débris du spermoderme
facilement reconnaissables à leur teinte brune ou jaune brun. En délayant ces
tourteaux dans l'eau, il sera facile d'isoler ces éléments colorés des autres parti-
cules blanches qui représentent la substance des cotylédons.
Ces débris colorés, mis à part et examinés au microscope, sont très nette-
ment caractérisés :
1° Par l'apparence toute spéciale des cellules qui constituent l'enveloppe externe
de la graine. Vues de profil, ces cellules présentent sur leur face supérieure seulement
des épaississements linéaires découpés en forme de franges (e). Vues de face, elles présen-
tent ces épaississements sur toutes leurs parois (e'). Des diverses graines oléagi-
neuses qui donnent des tourteaux, l'arachide est la seule qui présente cette par-
ticularité.
2° Par l'apparence du parenchyme qui est situé sous l'enveloppe externe et qui
est constitué par des cellules rameuses colorées en brun et séparées par de larges méats
arrondis (A', fig. 4).
3° Par les débris de l'enveloppe hyaline (as'), qui est formée de grandes cellules
à parois incolores et plus ou moins ondulées.
La gangue blanche qui constitue la majeure partie du tourteau et qui est
formée des débris des cotylédons se colorera en bleu par la solution d'iodure de potas-
sium iodurée. En multipliant les prises d'essai, on retrouvera forcément, sur les
débris provenant de la face externe des cotylédons, des fragments de l'épiderme
qui entoure ceux-ci et qui est caractérisé par la présence de stomates plus ou
moins bien formés.
- La présence des coques d'arachide dans les tourteaux sera révélée nettement
à l'oeil nu par la présence simultanée de débris papyracés très résistants et de
débris linéaires simples ou ramifiés provenant du réseau de la coque.
En dissociant ces éléments, on reconnaîtra dans les premiers :
1° Des cellules polygoîzales poïieluées fig. 5) de la zone extérieure;
2° Des débris de la couche fibro-scléreuse qui seront toujours disposées en
groupes. De ces éléments fortement colorés, les uns sont formés de libresfusiformes
(f, f), très épaisses, très résistantes, qui sont réunies en groupes où elles con-
servent sensiblement la même direction. Ces groupes sont disposés à leur tour
en couches superposées et la direction des fibres varie considérablement de
l'une à l'autre couche. Ces éléments fibreux sont en outre accompagnés de
cellules scléreuses munies de parois très épaisses et canaliculées (es, es').
En désagrégeant les filaments linéaires provenant du réseau de la coque, on
distinguera toujours à la périphérie des faisceaux fibro-vasculaires qui les
constituent, des amas de grandes cellules polygonales (es) munies de parois ponctuées et
garnies d" épaississements linéaires, obliques ou spiralés. C'est la présence de ces
cellules rayées et ponctuées qui contribue à donner aux mailles du réseau des
coques d'arachide la résistance qui les caractérise.
La connaissance de ces particularités est très intéressante à posséder] car les
coques d'arachide sont très fréquemment utilisées pour addition frauduleuse.
Avec les moyens de pulvérisation que l'on possède actuellement, ces coques
inertes, dépourvues de toute qualité nutritive;[sont réduites en une poudre
couleur, mais encore par la quantité considérable de débris organisés tout diffé-
rents des débris de cotylédons qui constituent la partie activé et nutritive du
tourteau.
CARACTÈRES MICROSCOPIQUES. — Les tourteaux d'arachide décortiqués, si purs qu'ils
soient, renferment toujours une certaine quantité de débris du spermoderme
facilement reconnaissables à leur teinte brune ou jaune brun. En délayant ces
tourteaux dans l'eau, il sera facile d'isoler ces éléments colorés des autres parti-
cules blanches qui représentent la substance des cotylédons.
Ces débris colorés, mis à part et examinés au microscope, sont très nette-
ment caractérisés :
1° Par l'apparence toute spéciale des cellules qui constituent l'enveloppe externe
de la graine. Vues de profil, ces cellules présentent sur leur face supérieure seulement
des épaississements linéaires découpés en forme de franges (e). Vues de face, elles présen-
tent ces épaississements sur toutes leurs parois (e'). Des diverses graines oléagi-
neuses qui donnent des tourteaux, l'arachide est la seule qui présente cette par-
ticularité.
2° Par l'apparence du parenchyme qui est situé sous l'enveloppe externe et qui
est constitué par des cellules rameuses colorées en brun et séparées par de larges méats
arrondis (A', fig. 4).
3° Par les débris de l'enveloppe hyaline (as'), qui est formée de grandes cellules
à parois incolores et plus ou moins ondulées.
La gangue blanche qui constitue la majeure partie du tourteau et qui est
formée des débris des cotylédons se colorera en bleu par la solution d'iodure de potas-
sium iodurée. En multipliant les prises d'essai, on retrouvera forcément, sur les
débris provenant de la face externe des cotylédons, des fragments de l'épiderme
qui entoure ceux-ci et qui est caractérisé par la présence de stomates plus ou
moins bien formés.
- La présence des coques d'arachide dans les tourteaux sera révélée nettement
à l'oeil nu par la présence simultanée de débris papyracés très résistants et de
débris linéaires simples ou ramifiés provenant du réseau de la coque.
En dissociant ces éléments, on reconnaîtra dans les premiers :
1° Des cellules polygoîzales poïieluées fig. 5) de la zone extérieure;
2° Des débris de la couche fibro-scléreuse qui seront toujours disposées en
groupes. De ces éléments fortement colorés, les uns sont formés de libresfusiformes
(f, f), très épaisses, très résistantes, qui sont réunies en groupes où elles con-
servent sensiblement la même direction. Ces groupes sont disposés à leur tour
en couches superposées et la direction des fibres varie considérablement de
l'une à l'autre couche. Ces éléments fibreux sont en outre accompagnés de
cellules scléreuses munies de parois très épaisses et canaliculées (es, es').
En désagrégeant les filaments linéaires provenant du réseau de la coque, on
distinguera toujours à la périphérie des faisceaux fibro-vasculaires qui les
constituent, des amas de grandes cellules polygonales (es) munies de parois ponctuées et
garnies d" épaississements linéaires, obliques ou spiralés. C'est la présence de ces
cellules rayées et ponctuées qui contribue à donner aux mailles du réseau des
coques d'arachide la résistance qui les caractérise.
La connaissance de ces particularités est très intéressante à posséder] car les
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Avec les moyens de pulvérisation que l'on possède actuellement, ces coques
inertes, dépourvues de toute qualité nutritive;[sont réduites en une poudre
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