Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1903 20 mars 1903
Description : 1903/03/20 (A7,N121,T12). 1903/03/20 (A7,N121,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583373g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
Iki REVUE DES CULTURES COLONIALES
Ceylan pour des noix de coco : depuis le commencement du siècle, ceux-ci mun-
trent une augmentation constante de la valeur, et, depuis 1880, le prix des noix
de coco a encore considérablement augmenté; cette augmentation peut être
attribuée en partie à la quantité considérable de savons fabriqués avec l'huile
et en partie à la demande de la noix pour la fabrication de bonbons.
Des jeunes gens, disposant d'un petit capital et qui voudraient consacrer a
cette tâche dix ou douze années, trouveraient dans la plantation de cocotiers
dans le Bornéo britannique septentrional une occupation très agréable, beaucoup
de loisirs et un beau bénéfice certain quand les arbres seront :en plein rapport.
Le planteur de cocotiers peut ne pas avoir de connaissances spéciales, il les
acquerra pendant la croissance des arbres. Il ne faut être prudent que pour le
choix du terrain. Les perspectives du planteur sont plus belles si le sol est bon
et s'il prend soin de s'assurer des travailleurs, des moyens de communicàtion
et des approvisionnements possibles en faisant choix de son terrain.
Dernièrement on a établi une ligne de chemin de fer sur 70 milles le long de
la côte occidentale du Bornéo britannique septentrional, ligne qui traverse de
bons terrains pour la culture des cocotiers et que l'on prolonge de 33 milles vers
l'intérieur. Je conseillerai donc de choisir de préférence des terrains se trouvant
à proximité de ce chemin de fer. Quand cette ligne intérieure sera terminée, il
sera très agréable de pouvoir se rendre dans les montagnes pour changer. On
peut organiser de très belles chasses sur les montagnes. Sur les collines près de
la mer, les bécasses abondent dans la saison, ainsi que les canards sauvages; et,
pour ceux qui aiment le grand jeu, il y a des bœufs sauvages et des rhinocéros.
Les éléphants sauvages existent sur la côte orientale, mais on paye une taxe de
150 dollars pour chaque éléphant.
De ce qui précède on peut voir que le travail d'un planteur de cocotiers n'est
pas très dur. Avant que la plantation ne soit en plein rapport, il a bien du temps
libre, employable à d'autres besognes, même à partir du moment où les cocotiers
rapportent : l'inspection des fruits, leur vente et l'entretien de la plantation pro-
cureront au planteur une besogne encore agréable avec suffisamment de
loisirs.
A. W.
A ces notes, le même périodique, « Tropical Agriculturist», p. 426, ajoute : Une
récolte de 3.000 noix pour 50 arbres par acre serait en effet fort bonne; mais un
tel rendement, obtenu au moyen de 50 arbres par acre, exige un sol particu-
lièrement riche et une croissance rapide et luxuriante. Ordinairement on [plante
70 arbres par acre à Ceylan. M. A. W. dit encore que ces prix des noix de coco
ont continuellement haussé pendant le dernier siècle. Nous nous rappelons des
périodes où l'huile de coco de Ceylan était plus chère qu'elle ne l'est maintenant,
mais le prix actuel, à Colombo, 350 à 355 reis la tonne, est très satisfaisant.
*
* *
Le « Tropical Agricullurist) donne dans le même numéro une notice d'un autre
correspondant par rapport à l'utilité qu'il y a pour le planteur de cocotiers de
fumer son terrain; on pourrait même, grâce à l'engrais, arriver à produire,
autant sur un espace réduit que dans une vaste exploitation; cette note sera
lue avec intérêt.
Il y a une plantation de cocotiers à Heneratgoda qui est intéressante à visiter
Ceylan pour des noix de coco : depuis le commencement du siècle, ceux-ci mun-
trent une augmentation constante de la valeur, et, depuis 1880, le prix des noix
de coco a encore considérablement augmenté; cette augmentation peut être
attribuée en partie à la quantité considérable de savons fabriqués avec l'huile
et en partie à la demande de la noix pour la fabrication de bonbons.
Des jeunes gens, disposant d'un petit capital et qui voudraient consacrer a
cette tâche dix ou douze années, trouveraient dans la plantation de cocotiers
dans le Bornéo britannique septentrional une occupation très agréable, beaucoup
de loisirs et un beau bénéfice certain quand les arbres seront :en plein rapport.
Le planteur de cocotiers peut ne pas avoir de connaissances spéciales, il les
acquerra pendant la croissance des arbres. Il ne faut être prudent que pour le
choix du terrain. Les perspectives du planteur sont plus belles si le sol est bon
et s'il prend soin de s'assurer des travailleurs, des moyens de communicàtion
et des approvisionnements possibles en faisant choix de son terrain.
Dernièrement on a établi une ligne de chemin de fer sur 70 milles le long de
la côte occidentale du Bornéo britannique septentrional, ligne qui traverse de
bons terrains pour la culture des cocotiers et que l'on prolonge de 33 milles vers
l'intérieur. Je conseillerai donc de choisir de préférence des terrains se trouvant
à proximité de ce chemin de fer. Quand cette ligne intérieure sera terminée, il
sera très agréable de pouvoir se rendre dans les montagnes pour changer. On
peut organiser de très belles chasses sur les montagnes. Sur les collines près de
la mer, les bécasses abondent dans la saison, ainsi que les canards sauvages; et,
pour ceux qui aiment le grand jeu, il y a des bœufs sauvages et des rhinocéros.
Les éléphants sauvages existent sur la côte orientale, mais on paye une taxe de
150 dollars pour chaque éléphant.
De ce qui précède on peut voir que le travail d'un planteur de cocotiers n'est
pas très dur. Avant que la plantation ne soit en plein rapport, il a bien du temps
libre, employable à d'autres besognes, même à partir du moment où les cocotiers
rapportent : l'inspection des fruits, leur vente et l'entretien de la plantation pro-
cureront au planteur une besogne encore agréable avec suffisamment de
loisirs.
A. W.
A ces notes, le même périodique, « Tropical Agriculturist», p. 426, ajoute : Une
récolte de 3.000 noix pour 50 arbres par acre serait en effet fort bonne; mais un
tel rendement, obtenu au moyen de 50 arbres par acre, exige un sol particu-
lièrement riche et une croissance rapide et luxuriante. Ordinairement on [plante
70 arbres par acre à Ceylan. M. A. W. dit encore que ces prix des noix de coco
ont continuellement haussé pendant le dernier siècle. Nous nous rappelons des
périodes où l'huile de coco de Ceylan était plus chère qu'elle ne l'est maintenant,
mais le prix actuel, à Colombo, 350 à 355 reis la tonne, est très satisfaisant.
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correspondant par rapport à l'utilité qu'il y a pour le planteur de cocotiers de
fumer son terrain; on pourrait même, grâce à l'engrais, arriver à produire,
autant sur un espace réduit que dans une vaste exploitation; cette note sera
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Il y a une plantation de cocotiers à Heneratgoda qui est intéressante à visiter
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