Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1903 05 mars 1903
Description : 1903/03/05 (A7,N120,T12). 1903/03/05 (A7,N120,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833722
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 153
temps que celle du bananier. Dans le même numéro, M. T. J. Harris publie la troisième partie de
son étude sur la culture et la préparation du tabac, et donne la figure des hangars de séchage.
En 1898, les États-Unis de l'Amérique du Nord ont exporté 10.200.000 kilos d'huile de maïs.
Ce produit, qui, par sa couleur, son goût et ses propriétés, peut être mélangé avec l'huile d'olive,
sert fréquemment à falsifier celle-ci. En 1901, cette exportation a atteint 21.000.000 de kilos d'une
valeur de 50.000.000 de francs.
M. le Dr L. Kamerling a publié, dans les « Mededeelingen » de la « Proefstation voor Suiker-
riet in West-Java », une étude sur la déchirure de la base de la gaine des feuilles de la canne
(Over het inscheurender rietbladeren aan de bladbasis). Par cette étude, l'auteur a voulu montrer
que cette déchirure qui a été considérée comme se produisant sous l'action d'un parasite, Ceren-
spora acerosum, peut aussi se faire normalement, par suite d'une sorte de mortification des tissus
à la base des feuilles.
Il résulte d'expériences établies dans les Indes occidentales et publiées par le West-Indian
Bulletin, vol. III, n° 3, que le meilleur engrais à employer dans la culture des patates douces
est un mélange de compost et de kaïnite. La variété expérimentée fut le « Horton yam ». Ces résul-
tats furent :
Rendement Rendement
en patates amidon
douces par acre.
Compost et kaïnite 400 livres par acre 11.403 livres 2.607 livres
- et nitrate de potasse 100 livres par acre.. 9.006 2.000
et sulfate de potasse 100 9.576 2.071
et si 1 icate de potasse 250 9 744 2.011
- seul. 1.000 8.103 1.685
- sans engrais. 7.986 1.963
Pour déterminer la présence de la caféine, M. Katz propose dans le « Oester Zeitschrift » la
méthode suivante qui serait préférable à celle mise en avant par MM. Dieterich, Keller et Beitter :
On prend 10 grammes de la substance à analyser, on la secoue pendant une demi-heure avec
200 grammes de chloroforme et 5 grammes d'ammoniaque. 150 grammes de la solution chlorofor-
mique filtrée sont distillés à siccité; le résidu est repris par 5 centimètres cubes d'éther et 20 centi-
mètres cubes d'acide chlorhydrique à 0,5 La liqueur acide est épuisée par le chloroforme par
agitation et cette dernière solution, filtrée s'il est nécessaire, est évaporée.
- M. '\Y. KARSTEN a examiné les graines de Dregea rnbicnnda, une plante de la famille des
Asclépiadacées qui a été considérée comme contenant un alcaloïde analogue à la strophanthine.
L'alcaloïde de cette espèce, qui existe dans l'Afrique tropicale, n'est pas comparable à celui du
Strophanthus ni par ses caractères, ni par son action. (« Pharm. Journ. », 1902, n° 1695.)
On a signalé récemment, dans la présidence de Bombay, une maladie de l'arachide, appelée
« Tika ». Cette maladie détruit parfois totalement la récolte ou réduit considérablement le rende-
ment. Les taches apparaissent sur les feuilles et les tiges sous forme de taches brunes entourées
par une aréole jaunâtre. Les feuilles tombent, recouvrent le sol d'une couche assez épaisse. La
tache est constituée par un Cercospora, qui occupe le centre, et un Cladosporium, dont le mycé-
lium occupe le pourtour. On ne sait pas au juste auquel des deux champignons doit surtout être
attribuée la maladie. (« Indian Gardening and planting », vol. XI, n° 21.)
Le « Indian Gardening and planting », t. XI, nO 22, 1902, attire l'attention sur la culture du
papayer dans les Indes. Bien que cette plante soit connue, il semble que sa culture ne soit pas
faite avec assez de soin et que, dans les Indes en particulier, on n'obtient pas des fruits de goût
délicieux, et l'on est forcé de se contenter des fruits insipides, tels que ceux qui se vendent dans tous
les bazars. Le papayer s'obtient facilement de graines semées à la saison des pluies, et la plante
obtenue, croissant rapidement, peut donner des fruits l'année suivante. Le point important est de
semer des graines d'un bon fruit, mûri sur l'arbre, car les indigènes cueillent le fruit avant maturité
et le l'ont mûrir artificiellement. Voici comment l'auteur conseille d'opérer sur des graines d'une
bonne variété, provenant du Jardin botanique de Bangalore, qui possède une des meilleures variétés :
Semer les graines en pots ou en baquets en sol ordinaire, en juillet. Quand les plantules auront
15 centimètres environ de haut, on les transplantera dans des pots de 12 pouces, remplies d'un sol
assez riche. Puis on opérera un nouveau rempotage dans des pots plus grands quand le premier
pot deviendra trop petit. Par les temps secs, on arrosera. On pourra, si' on dispose d'un bon sol,
transplanter en plein air. Si l'on veut obtenir de très gros fruits, il faudra en supprimer quelques-
uns. Les papàyers étant des plantes portant fleurs mâles et fleurs femelles sur des pieds séparés, on
supprimera tous les pieds mâles, sauf un. Les pieds hermaphrodites sont de valeur secondaire, et il
y a lieu de les supprimer.
temps que celle du bananier. Dans le même numéro, M. T. J. Harris publie la troisième partie de
son étude sur la culture et la préparation du tabac, et donne la figure des hangars de séchage.
En 1898, les États-Unis de l'Amérique du Nord ont exporté 10.200.000 kilos d'huile de maïs.
Ce produit, qui, par sa couleur, son goût et ses propriétés, peut être mélangé avec l'huile d'olive,
sert fréquemment à falsifier celle-ci. En 1901, cette exportation a atteint 21.000.000 de kilos d'une
valeur de 50.000.000 de francs.
M. le Dr L. Kamerling a publié, dans les « Mededeelingen » de la « Proefstation voor Suiker-
riet in West-Java », une étude sur la déchirure de la base de la gaine des feuilles de la canne
(Over het inscheurender rietbladeren aan de bladbasis). Par cette étude, l'auteur a voulu montrer
que cette déchirure qui a été considérée comme se produisant sous l'action d'un parasite, Ceren-
spora acerosum, peut aussi se faire normalement, par suite d'une sorte de mortification des tissus
à la base des feuilles.
Il résulte d'expériences établies dans les Indes occidentales et publiées par le West-Indian
Bulletin, vol. III, n° 3, que le meilleur engrais à employer dans la culture des patates douces
est un mélange de compost et de kaïnite. La variété expérimentée fut le « Horton yam ». Ces résul-
tats furent :
Rendement Rendement
en patates amidon
douces par acre.
Compost et kaïnite 400 livres par acre 11.403 livres 2.607 livres
- et nitrate de potasse 100 livres par acre.. 9.006 2.000
et sulfate de potasse 100 9.576 2.071
et si 1 icate de potasse 250 9 744 2.011
- seul. 1.000 8.103 1.685
- sans engrais. 7.986 1.963
Pour déterminer la présence de la caféine, M. Katz propose dans le « Oester Zeitschrift » la
méthode suivante qui serait préférable à celle mise en avant par MM. Dieterich, Keller et Beitter :
On prend 10 grammes de la substance à analyser, on la secoue pendant une demi-heure avec
200 grammes de chloroforme et 5 grammes d'ammoniaque. 150 grammes de la solution chlorofor-
mique filtrée sont distillés à siccité; le résidu est repris par 5 centimètres cubes d'éther et 20 centi-
mètres cubes d'acide chlorhydrique à 0,5 La liqueur acide est épuisée par le chloroforme par
agitation et cette dernière solution, filtrée s'il est nécessaire, est évaporée.
- M. '\Y. KARSTEN a examiné les graines de Dregea rnbicnnda, une plante de la famille des
Asclépiadacées qui a été considérée comme contenant un alcaloïde analogue à la strophanthine.
L'alcaloïde de cette espèce, qui existe dans l'Afrique tropicale, n'est pas comparable à celui du
Strophanthus ni par ses caractères, ni par son action. (« Pharm. Journ. », 1902, n° 1695.)
On a signalé récemment, dans la présidence de Bombay, une maladie de l'arachide, appelée
« Tika ». Cette maladie détruit parfois totalement la récolte ou réduit considérablement le rende-
ment. Les taches apparaissent sur les feuilles et les tiges sous forme de taches brunes entourées
par une aréole jaunâtre. Les feuilles tombent, recouvrent le sol d'une couche assez épaisse. La
tache est constituée par un Cercospora, qui occupe le centre, et un Cladosporium, dont le mycé-
lium occupe le pourtour. On ne sait pas au juste auquel des deux champignons doit surtout être
attribuée la maladie. (« Indian Gardening and planting », vol. XI, n° 21.)
Le « Indian Gardening and planting », t. XI, nO 22, 1902, attire l'attention sur la culture du
papayer dans les Indes. Bien que cette plante soit connue, il semble que sa culture ne soit pas
faite avec assez de soin et que, dans les Indes en particulier, on n'obtient pas des fruits de goût
délicieux, et l'on est forcé de se contenter des fruits insipides, tels que ceux qui se vendent dans tous
les bazars. Le papayer s'obtient facilement de graines semées à la saison des pluies, et la plante
obtenue, croissant rapidement, peut donner des fruits l'année suivante. Le point important est de
semer des graines d'un bon fruit, mûri sur l'arbre, car les indigènes cueillent le fruit avant maturité
et le l'ont mûrir artificiellement. Voici comment l'auteur conseille d'opérer sur des graines d'une
bonne variété, provenant du Jardin botanique de Bangalore, qui possède une des meilleures variétés :
Semer les graines en pots ou en baquets en sol ordinaire, en juillet. Quand les plantules auront
15 centimètres environ de haut, on les transplantera dans des pots de 12 pouces, remplies d'un sol
assez riche. Puis on opérera un nouveau rempotage dans des pots plus grands quand le premier
pot deviendra trop petit. Par les temps secs, on arrosera. On pourra, si' on dispose d'un bon sol,
transplanter en plein air. Si l'on veut obtenir de très gros fruits, il faudra en supprimer quelques-
uns. Les papàyers étant des plantes portant fleurs mâles et fleurs femelles sur des pieds séparés, on
supprimera tous les pieds mâles, sauf un. Les pieds hermaphrodites sont de valeur secondaire, et il
y a lieu de les supprimer.
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