Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1903 20 mars 1903
Description : 1903/03/20 (A7,N121,T12). 1903/03/20 (A7,N121,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583373g
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS 185
pour ceux qui s'occupent de cette culture. Le sol est généralement dur et com-
posé de gros gravier, sauf dans le Agras. Les arbres se trouvent distants de 18,
20 et même 24 pieds. Presque chaque arbre présente la marque indélébile d'un
* abandon prématuré. Quand le propriétaire actuel reprit cette plantation, il y a
six ou sept ans, le rendement moyen par arbre était annuellement de 10 noix.
Ceci est facile à comprendre quand on voit les arbres des plantations avoisi-
nantes, qui sont certainement incapables de produire plus de 10 noix. Par des
engrais répétés, le propriétaire actuel de la plantation a déjà pu élever la
moyenne, pas à pas, à un peu plus de 50 noix. Il ne se propose pas de cesser
l'apport d'engrais avant d'avoir obtenu une bonne centaine de noix par arbre. J'ai
obtenu une moyenne de 135 sur un terrain de 2 acres et demi destiné à des
expériences et dont la situation, le sol, l'âge et la distance entre les arbres sont
tous plus favorables. Quelquesruns de ces arbres avaient donné plus de 200 noix.
Une moyenne de 100 n'est donc pas un résultat impossible pour un planteur qui
emploie de l'engrais.
D'après toutes les expériences, un arbre faible, se trouvant entre des arbres
forts, ne parvient jamais à devenir aussi fort et à porter autant que ses voisins.
Ce que j'ai vu dans la plantation de Heneratgoda est donc tout à fait excep-
tionnel. Un arbre faible qui se trouve entre d'autres et dont le tronc a une cir-
conférence à peine égale au tiers de celle de ses voisins, porte autant qu'eux.
Les frais occasionnés par la fumure et par son application s'élèvent au moins à
une roupie par arbre, soit la valeur de 25 noix. Tout ce que l'arbre rapporte
donc au delà de 35 noix peut être considéré comme gain pur. En y ajoutant le
gain résultant de l'élevage du bétail, des moutons, des volailles et des abeilles
qui se pratique dans cette plantation, le propriétaire n'a pas de raison de se
plaindre du peu de revenus de sa culture de cocotiers comparée à d'autres cul-
tures. Ce que l'on peut dire de plus grave contre le cocotier, c'est qu'il lui faut
de vingt-cinq à trente ans pour être en plein rapport dans les terrains monta-
gneux, tandis qu'il fleurit et donne déjà un bon rendement vers la dixième année,
dans les terrains d'alluvion bas.
A Jaffna et à Batticalao, les indigènes ont la coutume de fumer et de labourer
leurs plantations de cocotiers. Dans le district de Colombo, il y en a peu qui le
font. La fumure est cependant un moyen de quadrupler le rendement d'une -
plantation. Mais ici on préfère augmenter la surface mise en culture au lieu
d'augmenter le rendement par l'amendement et le travail rationnel sur un ter-
rain plus réduit. -
LE COTON
Depuis quelques années les textiles ont attiré particulièrement l'attention du
planteur, non seulement dans les régions tropicales, mais même dans les régions
subtropicales et tempérées chaudes. Parmi les plantes tropicales de la plus
grande importance se trouve le coton, qui a dans les derniers temps fait l'objet
de missions spéciales et de fondations d'associations particulières. Il nous a paru
de première importance de signaler l'apparition d'un grand ouvrage sur la
matière; c'est celui que vient de publier à Leipzig M. le Dr O. Oppel, de Brème.
Le titre de ce travail : Die BaumUJolle, nach Geschichte, Anbau, Verarbeituny und
pour ceux qui s'occupent de cette culture. Le sol est généralement dur et com-
posé de gros gravier, sauf dans le Agras. Les arbres se trouvent distants de 18,
20 et même 24 pieds. Presque chaque arbre présente la marque indélébile d'un
* abandon prématuré. Quand le propriétaire actuel reprit cette plantation, il y a
six ou sept ans, le rendement moyen par arbre était annuellement de 10 noix.
Ceci est facile à comprendre quand on voit les arbres des plantations avoisi-
nantes, qui sont certainement incapables de produire plus de 10 noix. Par des
engrais répétés, le propriétaire actuel de la plantation a déjà pu élever la
moyenne, pas à pas, à un peu plus de 50 noix. Il ne se propose pas de cesser
l'apport d'engrais avant d'avoir obtenu une bonne centaine de noix par arbre. J'ai
obtenu une moyenne de 135 sur un terrain de 2 acres et demi destiné à des
expériences et dont la situation, le sol, l'âge et la distance entre les arbres sont
tous plus favorables. Quelquesruns de ces arbres avaient donné plus de 200 noix.
Une moyenne de 100 n'est donc pas un résultat impossible pour un planteur qui
emploie de l'engrais.
D'après toutes les expériences, un arbre faible, se trouvant entre des arbres
forts, ne parvient jamais à devenir aussi fort et à porter autant que ses voisins.
Ce que j'ai vu dans la plantation de Heneratgoda est donc tout à fait excep-
tionnel. Un arbre faible qui se trouve entre d'autres et dont le tronc a une cir-
conférence à peine égale au tiers de celle de ses voisins, porte autant qu'eux.
Les frais occasionnés par la fumure et par son application s'élèvent au moins à
une roupie par arbre, soit la valeur de 25 noix. Tout ce que l'arbre rapporte
donc au delà de 35 noix peut être considéré comme gain pur. En y ajoutant le
gain résultant de l'élevage du bétail, des moutons, des volailles et des abeilles
qui se pratique dans cette plantation, le propriétaire n'a pas de raison de se
plaindre du peu de revenus de sa culture de cocotiers comparée à d'autres cul-
tures. Ce que l'on peut dire de plus grave contre le cocotier, c'est qu'il lui faut
de vingt-cinq à trente ans pour être en plein rapport dans les terrains monta-
gneux, tandis qu'il fleurit et donne déjà un bon rendement vers la dixième année,
dans les terrains d'alluvion bas.
A Jaffna et à Batticalao, les indigènes ont la coutume de fumer et de labourer
leurs plantations de cocotiers. Dans le district de Colombo, il y en a peu qui le
font. La fumure est cependant un moyen de quadrupler le rendement d'une -
plantation. Mais ici on préfère augmenter la surface mise en culture au lieu
d'augmenter le rendement par l'amendement et le travail rationnel sur un ter-
rain plus réduit. -
LE COTON
Depuis quelques années les textiles ont attiré particulièrement l'attention du
planteur, non seulement dans les régions tropicales, mais même dans les régions
subtropicales et tempérées chaudes. Parmi les plantes tropicales de la plus
grande importance se trouve le coton, qui a dans les derniers temps fait l'objet
de missions spéciales et de fondations d'associations particulières. Il nous a paru
de première importance de signaler l'apparition d'un grand ouvrage sur la
matière; c'est celui que vient de publier à Leipzig M. le Dr O. Oppel, de Brème.
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