Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1903 05 mars 1903
Description : 1903/03/05 (A7,N120,T12). 1903/03/05 (A7,N120,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833722
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS 149
Ce coton provient d'un arbre qui, développé dans de bonnes conditions, peut
atteindre plus de 4 mètres de hauteur et acquérir une circonférence de 0m40.
D'après les indigènes, cet arbre peut vivre 7 à 8 ans et porte le nom ver-
naculaire « Kapas-rampit a. ITn'existe pas à l'état sauvage et est cultivé comme
curiosité par quelques indigènes. Dans le temps, lorsque chaque ménage indi-
gène tissait lui-même les étoffes nécessaires à l'habillement, le cotonnier annuel
était fréquemment planté après le paddy. Cette sorte donne plutôt un produit
inférieur, car la fibre est trop courte et actuellement l'indigène ne plante plus le
cotonnier.
Dans nos nombreux voyages dans la résidence (Sud et Ouest de Bornéo), nous
avons vu dans diverses régions des arbres à coton de croissance vigoureuse,
mais malgré cela, les indigènes ne laissent pas cette plante sans soins.
Quant à la production de tels arbres, je ne puis la fixer, mais j'ai fréquem-
ment rencontré des arbres couverts de fleurs ou tout blancs, remarquables par les
innombrables fruits ouverts et non cueillis qui terminaient leurs branches.
La Heur est d'un blanc jaunâtre; le fruit, allongé-arrondi, est triloculaire,
chacune des loges renfermant 8 à 9 grains. Dans une lettre postérieure, M. Broers
signalait encore que ce cotonnier se rencontre sporadiquement à Bantok, au
Tandjoeng et au Tanah-Laut. Il ne croit pas qu'il soit indigène à Bornéo, bien
que les indigènes lui aient donné le nom de Kapas-rampit. Il croit plutôt que les
plantes ont été introduites antérieurement par la « Nederlandsche Handel
Maatschappij », dont les cultures n'ont pas pu réussir grâce à la récolte de 1860.
La Société a probablement importé à cette époque des graines des meilleures
variétés alors connues.
Au point de vue de son développement, M. Broers peut uniquement signaler
que la plante fleurit seulement après un an, naturellement dans un sol favorable
(argile avec un peu de sable), où il peut supporter assez d'humidité et ne périt
pas .même si ces racines sont sous eau pendant quelques jours. Cette propriété
1, est importante pour un pays aussi humide que l'est Bornéo.
M. Bruinsma, par l'entremise de M. Gerdes Oosterbeek, a reçu de M. Broers
lun paquet de feuilles et de fruits de la plante qui, soumis à la direction du
's Land Plantentuin de Buitenzorg, ont été étudiés et trouvés très semblables au
Kapas borsaar ou Gossypium vitifoliumr une des espèces cultivées à Java et que
l'on rencontre de temps en temps dans les kampongs. C'est une plante buisson-
nante s'élevant assez haut, et qui donne, d'après les indigènes, d'assez bon coton.
Le nom vernaculaire Kapas-rampit est inconnu à Java.
On trouve encore au sujet de cette plante les renseignements suivants dans la
lettre écrite par le Résident-Kroezen au directeur de l'Intérieur :
« Le Kapas-rampit croit, pour autant que la dispersion soit connue, unique-
ment dans le district « Beneden-Doesoen (Doesoen-landen).
« Originairement les habitants de ces régions ont beaucoup travaillé le coton,
mais par suite de l'introduction des cotonnades bon marché de provenance euro-
péenne, cette industrie a totalement décliné. La plante paraît être comme un
reste de cette antique industrie.
« Elle peut se planter facilement sur les bords du Barito et ne demande aucun
soin. Dans les kampongs Baroe et Tahoe, elle est cultivée, mais en très faible pro-
portion. Pendant le courant de la première année, elle porte des fruits. Le pro-
duit est vendu au négociant de Amœntai.
Ce coton provient d'un arbre qui, développé dans de bonnes conditions, peut
atteindre plus de 4 mètres de hauteur et acquérir une circonférence de 0m40.
D'après les indigènes, cet arbre peut vivre 7 à 8 ans et porte le nom ver-
naculaire « Kapas-rampit a. ITn'existe pas à l'état sauvage et est cultivé comme
curiosité par quelques indigènes. Dans le temps, lorsque chaque ménage indi-
gène tissait lui-même les étoffes nécessaires à l'habillement, le cotonnier annuel
était fréquemment planté après le paddy. Cette sorte donne plutôt un produit
inférieur, car la fibre est trop courte et actuellement l'indigène ne plante plus le
cotonnier.
Dans nos nombreux voyages dans la résidence (Sud et Ouest de Bornéo), nous
avons vu dans diverses régions des arbres à coton de croissance vigoureuse,
mais malgré cela, les indigènes ne laissent pas cette plante sans soins.
Quant à la production de tels arbres, je ne puis la fixer, mais j'ai fréquem-
ment rencontré des arbres couverts de fleurs ou tout blancs, remarquables par les
innombrables fruits ouverts et non cueillis qui terminaient leurs branches.
La Heur est d'un blanc jaunâtre; le fruit, allongé-arrondi, est triloculaire,
chacune des loges renfermant 8 à 9 grains. Dans une lettre postérieure, M. Broers
signalait encore que ce cotonnier se rencontre sporadiquement à Bantok, au
Tandjoeng et au Tanah-Laut. Il ne croit pas qu'il soit indigène à Bornéo, bien
que les indigènes lui aient donné le nom de Kapas-rampit. Il croit plutôt que les
plantes ont été introduites antérieurement par la « Nederlandsche Handel
Maatschappij », dont les cultures n'ont pas pu réussir grâce à la récolte de 1860.
La Société a probablement importé à cette époque des graines des meilleures
variétés alors connues.
Au point de vue de son développement, M. Broers peut uniquement signaler
que la plante fleurit seulement après un an, naturellement dans un sol favorable
(argile avec un peu de sable), où il peut supporter assez d'humidité et ne périt
pas .même si ces racines sont sous eau pendant quelques jours. Cette propriété
1, est importante pour un pays aussi humide que l'est Bornéo.
M. Bruinsma, par l'entremise de M. Gerdes Oosterbeek, a reçu de M. Broers
lun paquet de feuilles et de fruits de la plante qui, soumis à la direction du
's Land Plantentuin de Buitenzorg, ont été étudiés et trouvés très semblables au
Kapas borsaar ou Gossypium vitifoliumr une des espèces cultivées à Java et que
l'on rencontre de temps en temps dans les kampongs. C'est une plante buisson-
nante s'élevant assez haut, et qui donne, d'après les indigènes, d'assez bon coton.
Le nom vernaculaire Kapas-rampit est inconnu à Java.
On trouve encore au sujet de cette plante les renseignements suivants dans la
lettre écrite par le Résident-Kroezen au directeur de l'Intérieur :
« Le Kapas-rampit croit, pour autant que la dispersion soit connue, unique-
ment dans le district « Beneden-Doesoen (Doesoen-landen).
« Originairement les habitants de ces régions ont beaucoup travaillé le coton,
mais par suite de l'introduction des cotonnades bon marché de provenance euro-
péenne, cette industrie a totalement décliné. La plante paraît être comme un
reste de cette antique industrie.
« Elle peut se planter facilement sur les bords du Barito et ne demande aucun
soin. Dans les kampongs Baroe et Tahoe, elle est cultivée, mais en très faible pro-
portion. Pendant le courant de la première année, elle porte des fruits. Le pro-
duit est vendu au négociant de Amœntai.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 21/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65833722/f21.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65833722/f21.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65833722/f21.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65833722
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65833722
Facebook
Twitter