Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1903 20 février 1903
Description : 1903/02/20 (A7,N119,T12). 1903/02/20 (A7,N119,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583371n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
122 REVUE DES CULTURES COLONIALES
de feuilles, herbes, etc. Un petit espace fut réservé autour des troncs d'arbres
et soigneusement sarclé. Dans la saison humide, pendant laquelle la présence
d'une trop grande quantité de débris végétaux aurait pu avoir une influence
néfaste sur la végétation en empêchant l'évaporation de l'eau en excès,la totalité
de débris végétaux était mise en tas, ce qui empêchait l'enlèvement par les
pluies des fines particules du sol, et dans la période sèche la couverture du sol
était à nouveau étalée.
L'utilité de recouvrement du sol par des débris végétaux peut être résumée
dans ces quatre axiomes :
1° Le recouvrement du sol empêche la croissance des mauvaises herbes;
2° Le sol reste humide et poreux ;
3° La décomposition lente des débris végétaux donne un amendement des plus
favorables ;
4° Les vers de terre sont appelés à la surface du sol par cette couverture, ils
forent dans le sol une masse de petits canaux, ils retournent véritablement le sol
tout en répartissant l'engrais.
Bien qu'il serait désirable de laisser partout les feuilles tombées sur le sol,
sauf sur les chemins et les sentiers, cela ne se fait guère parce que ce n'est pas
admis. Il faut cependant que l'on songe que rsi l'on enlève du sol les feuilles
tombées, il faut les remplacer par quelque chose. Si l'on ne veut pas trop épuiser
le terrain, il faudra de 'temps en temps, pour remplacer le sol pris par la cou-
verture, remuer sérieusement celui-ci et lui appliquer de l'engrais. Dans les
terrains ombragés, où l'herbe trouve une trop faible lumière pour se développer
normalement, il est intelligent de laisser sur le sol les feuilles tombées.
Le recouvrement du sol est de plus grande importance dans les régions tro-
picales que dans les régions plus tempérées et cependant dans ces dernières
cette pratique est souvent observée; en Angleterre, elle porte le nom de « Mul-
ching ». Dans la culture des légumes, on recouvre, par une période continue de
sécheresse, le sol de paille, et la terre des pots de fleurs est recouverte d'une
légère couche de feuilles à moitié décomposés, afin d'empêcher une trop grande
évaporation et de maintenir le sol dans un état favorable de porosité.
L'action de la couverture du sol est considérée très différemment par les culti-
vateurs, par exemple dans la culture des roses en plein air. Si l'on recouvre le
sol entre les plantes avec une couche de feuilles à moitié décomposées, avant le
commencement de la mousson d'est, le sol ne se dessèche pas, les plantes se
développent avec vigueur et fleurissent régulièrement. D'autres planteurs pré-
tendent cependant que cette vigueur donnée aux plantes leur est préjudiciable
et qu'il vaut mieux les laisser reposer pendant la saison sèche; après les pre-
mières pluies, après que le sol aura été travaillé et amendé, elles se développe-
ront beaucoup plus fortement et donneront bien plus de fleurs qu'elles ne
l'auraient fait sous d'autres conditions. On pourrait discuter ces deux manières
de voir, bien qu'il ne soit pas possible de dire à priori laquelle de ces deux
méthodes est la meilleure, car il y a trop de facteurs secondaires qui peuvent
entrer en ligne de compte.
On peut sans rcrainte certifier qu'en général le recouvrement du sol a une
action favorable sur l'état de ce sol et que, quand il n'y a pas de raisons spéciales
le défendant, on fait très bien de jeter sur la surface du sol les feuilles tombées
et les autres résidus végétaux.
Dans le cas de maladies cryptogamiques, occasionnées par des champignons
de feuilles, herbes, etc. Un petit espace fut réservé autour des troncs d'arbres
et soigneusement sarclé. Dans la saison humide, pendant laquelle la présence
d'une trop grande quantité de débris végétaux aurait pu avoir une influence
néfaste sur la végétation en empêchant l'évaporation de l'eau en excès,la totalité
de débris végétaux était mise en tas, ce qui empêchait l'enlèvement par les
pluies des fines particules du sol, et dans la période sèche la couverture du sol
était à nouveau étalée.
L'utilité de recouvrement du sol par des débris végétaux peut être résumée
dans ces quatre axiomes :
1° Le recouvrement du sol empêche la croissance des mauvaises herbes;
2° Le sol reste humide et poreux ;
3° La décomposition lente des débris végétaux donne un amendement des plus
favorables ;
4° Les vers de terre sont appelés à la surface du sol par cette couverture, ils
forent dans le sol une masse de petits canaux, ils retournent véritablement le sol
tout en répartissant l'engrais.
Bien qu'il serait désirable de laisser partout les feuilles tombées sur le sol,
sauf sur les chemins et les sentiers, cela ne se fait guère parce que ce n'est pas
admis. Il faut cependant que l'on songe que rsi l'on enlève du sol les feuilles
tombées, il faut les remplacer par quelque chose. Si l'on ne veut pas trop épuiser
le terrain, il faudra de 'temps en temps, pour remplacer le sol pris par la cou-
verture, remuer sérieusement celui-ci et lui appliquer de l'engrais. Dans les
terrains ombragés, où l'herbe trouve une trop faible lumière pour se développer
normalement, il est intelligent de laisser sur le sol les feuilles tombées.
Le recouvrement du sol est de plus grande importance dans les régions tro-
picales que dans les régions plus tempérées et cependant dans ces dernières
cette pratique est souvent observée; en Angleterre, elle porte le nom de « Mul-
ching ». Dans la culture des légumes, on recouvre, par une période continue de
sécheresse, le sol de paille, et la terre des pots de fleurs est recouverte d'une
légère couche de feuilles à moitié décomposés, afin d'empêcher une trop grande
évaporation et de maintenir le sol dans un état favorable de porosité.
L'action de la couverture du sol est considérée très différemment par les culti-
vateurs, par exemple dans la culture des roses en plein air. Si l'on recouvre le
sol entre les plantes avec une couche de feuilles à moitié décomposées, avant le
commencement de la mousson d'est, le sol ne se dessèche pas, les plantes se
développent avec vigueur et fleurissent régulièrement. D'autres planteurs pré-
tendent cependant que cette vigueur donnée aux plantes leur est préjudiciable
et qu'il vaut mieux les laisser reposer pendant la saison sèche; après les pre-
mières pluies, après que le sol aura été travaillé et amendé, elles se développe-
ront beaucoup plus fortement et donneront bien plus de fleurs qu'elles ne
l'auraient fait sous d'autres conditions. On pourrait discuter ces deux manières
de voir, bien qu'il ne soit pas possible de dire à priori laquelle de ces deux
méthodes est la meilleure, car il y a trop de facteurs secondaires qui peuvent
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action favorable sur l'état de ce sol et que, quand il n'y a pas de raisons spéciales
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et les autres résidus végétaux.
Dans le cas de maladies cryptogamiques, occasionnées par des champignons
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