Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1903 05 mars 1903
Description : 1903/03/05 (A7,N120,T12). 1903/03/05 (A7,N120,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833722
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
154 REVUE DES CULTURES COLONIALES
On sait que les graines du Castilloa perdent très rapidement leur pouvoir germinatif. 2.000
graines de Castilloa envoyées de Paris à Peradynia en quatre boîtes de 500 graines, celles-ci
emballées dans du terreau de feuilles ont donné, après six semaines de voyage :
Graines germées en route. , , 381
commençant à germer.,..,.,., , , 108
en bon état non germées. , ., .,. 169
mauvaises, détruites par les bactéries, etc 12 i 8
donc 37 de bonnes graines et 63 de graines perdues. Il est certain que l'emballage des graines
dans des feuilles décomposées n'est pas à recommander.
Des expériences ont été entreprises dans le « Burdwan and Chittagong Farms » par le dépar-
tement de l'Agriculture sur les instances de la « Calcutta Jute-Boler's Association », dans le but de
déterminer : Si la qualité de la fibre varie avec la variété de jute cultivée, à quel moment de la crois-
sance la récolte doit-elle être faite pour donner la meilleure filasse? Si une récolte bien venue sur
un terrain amendé donne une meilleure fibre qu'une récolte moyenne ou inférieure? La qualité et le
rendement sont-ils affectés par le semis plus ou moins compact? Quelle est la différence au point de
vue de la fibre entre les graines prises sur des pieds vigoureux et sur des pieds semés serrés pour
l'obtention de la filasse? La qualité de l'eau et les températures les plus convenables pour le rouis-
sage? L'eau fraîche est-elle préférable à l'eau stagnante? Le rouissage peut-il être amélioré dans les
conditions ordinaires?
M. J. S. COHEN publie dans le « Pharmaceutisch Weekblad » un article, reproduit dans le
« Indische Mercuur », sur la différenciation des fibres du chanvre de Manille (Musa textilis) et
du chanvre de Nouvelle-Zélande (Phormium). En plongeant ces fibres dans une solution alcoo-
lique de phloroglucine acide on obtient une coloration rose très marquée avec le chanvre de
Manille et avec le chanvre de Nouvelle-Zélande, pas de coloration. Cela est de grande importance,
car les câbles préparés avec du chanvre de Nouvelle-Zélande pourrissent plus vite que ceux préparés
avec du chanvre, de Manille. La décomposition se fait par attaque des microorganismes à la surface
de l'eau, là où l'air et l'eau entrent en contact avec la corde. (Décembre 1902.)
D'après les statistiques, les exportations de café de Rio et de Santos se sont chiffrées en 1901-
1902 et en 1900-1901, de juillet à novembre :
BALLES BALLES
Rio, 1901-1902. 2.281.000 3.266.000
Santos, 1901-1902. 5.014.000 9.296.000
7.295.000 9.562.000
L'exportation des dattes a atteint aux Etats-Unis en 1892 : 552.629 livres, en 1893 :
13.680.302 livres et en 1901 18.434.917 livres; dans ces derniers chiffres la France n'entre que
pour 16.135 livres et l'Algérie et la Tunisie n'auraient rien fourni. Voici d'ailleurs la décomposi-
tion de ces chiffres :
v de fin juin 1900
àfînjuin 1901
Belgique. 34.720
France. 16.135
ItaHe. 121
Angleterre 9.215.510
Canada. 1.760
Mexique. 12
Chine. 76.703
Indes Anglaises 947.533
Hong-Kong 25.288
Japon 29
Turquie d'Asie 7.130.092
Asie 987.014
Algérie-Tunisie. 0
18.434.917
En 1897, l'Algérie a expédié directement sur les États-Unis 1.150 livres; en 1900,864 linesseu-
lement. Les dattes algériennes trouveraient, sans aucun doute, un meilleur débouché en Amé-
rique où les droits d'entrée sont peu considérables ; il y a certes dans la formidable exportation
de l'Angleterre des dattes algériennes qui seraient avantageusement envoyées directement.
Dans une conférence donnée par le Dr Laffont sur l'agriculture aux Comores, sous la domi-
On sait que les graines du Castilloa perdent très rapidement leur pouvoir germinatif. 2.000
graines de Castilloa envoyées de Paris à Peradynia en quatre boîtes de 500 graines, celles-ci
emballées dans du terreau de feuilles ont donné, après six semaines de voyage :
Graines germées en route. , , 381
commençant à germer.,..,.,., , , 108
en bon état non germées. , ., .,. 169
mauvaises, détruites par les bactéries, etc 12 i 8
donc 37 de bonnes graines et 63 de graines perdues. Il est certain que l'emballage des graines
dans des feuilles décomposées n'est pas à recommander.
Des expériences ont été entreprises dans le « Burdwan and Chittagong Farms » par le dépar-
tement de l'Agriculture sur les instances de la « Calcutta Jute-Boler's Association », dans le but de
déterminer : Si la qualité de la fibre varie avec la variété de jute cultivée, à quel moment de la crois-
sance la récolte doit-elle être faite pour donner la meilleure filasse? Si une récolte bien venue sur
un terrain amendé donne une meilleure fibre qu'une récolte moyenne ou inférieure? La qualité et le
rendement sont-ils affectés par le semis plus ou moins compact? Quelle est la différence au point de
vue de la fibre entre les graines prises sur des pieds vigoureux et sur des pieds semés serrés pour
l'obtention de la filasse? La qualité de l'eau et les températures les plus convenables pour le rouis-
sage? L'eau fraîche est-elle préférable à l'eau stagnante? Le rouissage peut-il être amélioré dans les
conditions ordinaires?
M. J. S. COHEN publie dans le « Pharmaceutisch Weekblad » un article, reproduit dans le
« Indische Mercuur », sur la différenciation des fibres du chanvre de Manille (Musa textilis) et
du chanvre de Nouvelle-Zélande (Phormium). En plongeant ces fibres dans une solution alcoo-
lique de phloroglucine acide on obtient une coloration rose très marquée avec le chanvre de
Manille et avec le chanvre de Nouvelle-Zélande, pas de coloration. Cela est de grande importance,
car les câbles préparés avec du chanvre de Nouvelle-Zélande pourrissent plus vite que ceux préparés
avec du chanvre, de Manille. La décomposition se fait par attaque des microorganismes à la surface
de l'eau, là où l'air et l'eau entrent en contact avec la corde. (Décembre 1902.)
D'après les statistiques, les exportations de café de Rio et de Santos se sont chiffrées en 1901-
1902 et en 1900-1901, de juillet à novembre :
BALLES BALLES
Rio, 1901-1902. 2.281.000 3.266.000
Santos, 1901-1902. 5.014.000 9.296.000
7.295.000 9.562.000
L'exportation des dattes a atteint aux Etats-Unis en 1892 : 552.629 livres, en 1893 :
13.680.302 livres et en 1901 18.434.917 livres; dans ces derniers chiffres la France n'entre que
pour 16.135 livres et l'Algérie et la Tunisie n'auraient rien fourni. Voici d'ailleurs la décomposi-
tion de ces chiffres :
v de fin juin 1900
àfînjuin 1901
Belgique. 34.720
France. 16.135
ItaHe. 121
Angleterre 9.215.510
Canada. 1.760
Mexique. 12
Chine. 76.703
Indes Anglaises 947.533
Hong-Kong 25.288
Japon 29
Turquie d'Asie 7.130.092
Asie 987.014
Algérie-Tunisie. 0
18.434.917
En 1897, l'Algérie a expédié directement sur les États-Unis 1.150 livres; en 1900,864 linesseu-
lement. Les dattes algériennes trouveraient, sans aucun doute, un meilleur débouché en Amé-
rique où les droits d'entrée sont peu considérables ; il y a certes dans la formidable exportation
de l'Angleterre des dattes algériennes qui seraient avantageusement envoyées directement.
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