Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1903 05 février 1903
Description : 1903/02/05 (A7,N118,T12). 1903/02/05 (A7,N118,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833707
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
90 REVUE DES CULTURES COLONIALES
et nous conseillons vivement la lecture de certains de ces chapitres à tous ceux qui ont à faire des
cultures en dehors de la région tropicale proprement dite.
— Rapport sur la situation économique de Madagascar pendant l'année 1901.
Commerce, Industrie, Agriculture, Colonisation. Tananarive, 1902. — Il est intéressant de voir les
progrès incessants de cette colonie sur laquelle on n'avait au début pas fondé grand espoir, ou du
moins de laquelle on n'espérait pas pouvoir tirer un aussi beau parti. Pendant l'année 1901, le
commerce a augmenté dans une notable proportion ; c'est surtout depuis 1898 que le commerce
s'accroît rapidement. Sans nous appesantir ici sur cette question, nous pensons qu'il est utile d'atti-
rer l'attention du lecteur sur les nombreux graphiques qui représentent la part prise par divers
pays et par divers produits dans ce commerce. L'industrie est également en progrès et nous avons
à signaler une. fort jolie carte minière de' Madagascar, qui nous donne la situation actuelle des
exploitations minières de la grande île. Une grande carte forestière permet de juger de la disper-
sion de la forêt et de l'emplacement des concessions forestières qui peuvent être grandement déve-
loppées. En agriculture, l'accroissement des surfaces cultivées se rapporte surtout aux cultures
vivrières. Celles-ci par ordre d'importance sont : manioc, patate,riz; les deuxpremiersproduits
sont surtout cultivés par l'indigène, car ils sont moins sujets aux ravages des sauterelles qui ont,
dans ces dernières années, fait de grands dégâts dans l'île. La culture du tabac fait des progrès.
Le café se cultive de plus en plus et les indigènes ont commencé spontanément en bien des endroits
la culture de la vanille et celle du cocotier. En Imerina, on a donné, dans ces dernières années,
beaucoup d'extension à la culture rationnelle, en vue d'obtenir un élevage assuré du ver à soie.
Parmi les cultures riches entreprises par les Européens, il faut citer la canne à sucre, qui est
une des plantes les plus répandues comme plante de grande culture, car elle est couvre, non com-
prises les petites plantations indigènes, près de 800 hectares; le caféier occupe 1.300 hectares, la
vanille 1.100 hectares, ayant fourni, en 1901, 12.500 kilos de vanille sèche; celle-ci bien préparée
est appelée à un bel avenir et, même avec la baisse considérable de prix, cette culture est encore
rémunératrice ; le cacaoyer est très en faveur à Madagascar, comme dans toutes les régions tro-
picales; le caoutchouc est encore peu cultivé; le cocotier, la giroflier, le théier, l'ara-
chide, le cotonnier, la dgne, ont été cultivés dans certaines régions avec des chances de succès
très différentes. r
Le chapitre de l'agriculture est terminé par une exhortation au gouvernement; le rapporteur vou-
drait voir substituer l'Européen au Malgache, à la tête des terrains cultivés ; il serait désirable que
le gouvernement encourageât l'Européen à mettre des terrains vierges en culture et à transformer en
rizières les marais si nombreux dans l'île. Il faut l'intervention de l'Européen et du gouvernement
pour faire comprendre aux Malgaches, qui ont besoin de stimulant et possèdent peu de capitaux,
l'utilité des travaux d'assèchement et de drainage, de si grande valeur pour la culture et la mise
en valeur du terrain. Comme on le voit par ce faible aperçu, le rapport que nous signalons doit
vivement attirer l'attention du monde colonial et les conclusions des divers chapitres permettent
d'entrevoir un bel avenir pour Madagascar, avenir dû, sans aucun doute, à la manière remarquable
dont l'île est gouvernée par le général Gallieni.
— V. VERMOREL Le Congrès de Graz, du 20 au S5 juillet 1902. Conférence
scientifique internationale des délégués pour l'étude des questions se rapportant
au tir contre la grêle. Compte-rendu sommaire. Villefranche (Rhône), 1902. - Cette question
n'a pas encore fait son apparition en cultures coloniales; elle est loin, d'ailleurs, d'être résolue et,
parmi les délégués qui figuraient à cette conférence, plusieurs doutent de l'efficacité de cette mesure,
d'autres la croient inefficace. Pour conclure, l'auteur pense qu'il y a lieu de faire de nouvelles et
nombreuses expériences sur un même point afin qu'elles ne donnent plus prise à la critique.
— V. VERMOREL: Les progrès du sulfatage. Villefranche (Rhône), 1903. - Cette question
a toujours son importance, elle en acquerra probablement une sous les tropiques où on emploiera,
sans doute, bientôt le sulfatage pour combattre les maladies parasitaires qui assiègent les cultures
et gagnent certes du terrain. A ce point de vue, la courte notice de M. Vermorel, qui résume les
progrès récents, pourra être lue avec fruit par les colons. La lecture s'impose dans toutes les
colonies où l'on voudra faire la culture de la vigne.
— J.-B. CALVO : Report on Coffee worth spécial references the Costa-Rican produit.
Washington, Gouvernment printing Office, 1901 (Rapport sur le café avec indications spéciales sur le
produit de Costa-Rica). — Cette plaquette de 15 pages, publiée par le Bureau des Républiques amé-
caines, nous est arrivée un peu tard ; c'est une partie d'un rapport envoyé par M. J.-B. Calvo, ministre f
de Costa-Rica à Washington, à son gouvernement. Dans ce rapport très documenté au point de vue
des statistiques, déjà malheureusement un peu ancien, nous trouvons aussi des indications
particulières sur les variétés de café les plus estimées à Londres et à Liverpool. Parmi ceux-ci figurent
et nous conseillons vivement la lecture de certains de ces chapitres à tous ceux qui ont à faire des
cultures en dehors de la région tropicale proprement dite.
— Rapport sur la situation économique de Madagascar pendant l'année 1901.
Commerce, Industrie, Agriculture, Colonisation. Tananarive, 1902. — Il est intéressant de voir les
progrès incessants de cette colonie sur laquelle on n'avait au début pas fondé grand espoir, ou du
moins de laquelle on n'espérait pas pouvoir tirer un aussi beau parti. Pendant l'année 1901, le
commerce a augmenté dans une notable proportion ; c'est surtout depuis 1898 que le commerce
s'accroît rapidement. Sans nous appesantir ici sur cette question, nous pensons qu'il est utile d'atti-
rer l'attention du lecteur sur les nombreux graphiques qui représentent la part prise par divers
pays et par divers produits dans ce commerce. L'industrie est également en progrès et nous avons
à signaler une. fort jolie carte minière de' Madagascar, qui nous donne la situation actuelle des
exploitations minières de la grande île. Une grande carte forestière permet de juger de la disper-
sion de la forêt et de l'emplacement des concessions forestières qui peuvent être grandement déve-
loppées. En agriculture, l'accroissement des surfaces cultivées se rapporte surtout aux cultures
vivrières. Celles-ci par ordre d'importance sont : manioc, patate,riz; les deuxpremiersproduits
sont surtout cultivés par l'indigène, car ils sont moins sujets aux ravages des sauterelles qui ont,
dans ces dernières années, fait de grands dégâts dans l'île. La culture du tabac fait des progrès.
Le café se cultive de plus en plus et les indigènes ont commencé spontanément en bien des endroits
la culture de la vanille et celle du cocotier. En Imerina, on a donné, dans ces dernières années,
beaucoup d'extension à la culture rationnelle, en vue d'obtenir un élevage assuré du ver à soie.
Parmi les cultures riches entreprises par les Européens, il faut citer la canne à sucre, qui est
une des plantes les plus répandues comme plante de grande culture, car elle est couvre, non com-
prises les petites plantations indigènes, près de 800 hectares; le caféier occupe 1.300 hectares, la
vanille 1.100 hectares, ayant fourni, en 1901, 12.500 kilos de vanille sèche; celle-ci bien préparée
est appelée à un bel avenir et, même avec la baisse considérable de prix, cette culture est encore
rémunératrice ; le cacaoyer est très en faveur à Madagascar, comme dans toutes les régions tro-
picales; le caoutchouc est encore peu cultivé; le cocotier, la giroflier, le théier, l'ara-
chide, le cotonnier, la dgne, ont été cultivés dans certaines régions avec des chances de succès
très différentes. r
Le chapitre de l'agriculture est terminé par une exhortation au gouvernement; le rapporteur vou-
drait voir substituer l'Européen au Malgache, à la tête des terrains cultivés ; il serait désirable que
le gouvernement encourageât l'Européen à mettre des terrains vierges en culture et à transformer en
rizières les marais si nombreux dans l'île. Il faut l'intervention de l'Européen et du gouvernement
pour faire comprendre aux Malgaches, qui ont besoin de stimulant et possèdent peu de capitaux,
l'utilité des travaux d'assèchement et de drainage, de si grande valeur pour la culture et la mise
en valeur du terrain. Comme on le voit par ce faible aperçu, le rapport que nous signalons doit
vivement attirer l'attention du monde colonial et les conclusions des divers chapitres permettent
d'entrevoir un bel avenir pour Madagascar, avenir dû, sans aucun doute, à la manière remarquable
dont l'île est gouvernée par le général Gallieni.
— V. VERMOREL Le Congrès de Graz, du 20 au S5 juillet 1902. Conférence
scientifique internationale des délégués pour l'étude des questions se rapportant
au tir contre la grêle. Compte-rendu sommaire. Villefranche (Rhône), 1902. - Cette question
n'a pas encore fait son apparition en cultures coloniales; elle est loin, d'ailleurs, d'être résolue et,
parmi les délégués qui figuraient à cette conférence, plusieurs doutent de l'efficacité de cette mesure,
d'autres la croient inefficace. Pour conclure, l'auteur pense qu'il y a lieu de faire de nouvelles et
nombreuses expériences sur un même point afin qu'elles ne donnent plus prise à la critique.
— V. VERMOREL: Les progrès du sulfatage. Villefranche (Rhône), 1903. - Cette question
a toujours son importance, elle en acquerra probablement une sous les tropiques où on emploiera,
sans doute, bientôt le sulfatage pour combattre les maladies parasitaires qui assiègent les cultures
et gagnent certes du terrain. A ce point de vue, la courte notice de M. Vermorel, qui résume les
progrès récents, pourra être lue avec fruit par les colons. La lecture s'impose dans toutes les
colonies où l'on voudra faire la culture de la vigne.
— J.-B. CALVO : Report on Coffee worth spécial references the Costa-Rican produit.
Washington, Gouvernment printing Office, 1901 (Rapport sur le café avec indications spéciales sur le
produit de Costa-Rica). — Cette plaquette de 15 pages, publiée par le Bureau des Républiques amé-
caines, nous est arrivée un peu tard ; c'est une partie d'un rapport envoyé par M. J.-B. Calvo, ministre f
de Costa-Rica à Washington, à son gouvernement. Dans ce rapport très documenté au point de vue
des statistiques, déjà malheureusement un peu ancien, nous trouvons aussi des indications
particulières sur les variétés de café les plus estimées à Londres et à Liverpool. Parmi ceux-ci figurent
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