Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1903 20 février 1903
Description : 1903/02/20 (A7,N119,T12). 1903/02/20 (A7,N119,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583371n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS us
estimons capable de fournir une très belle qualité de fibre. Mais sans songer à
ces derniers, si les tiges rejetées après fructification étaient utilisées pour
l'extraction de leurs fibres, elles pourraient faire l'objet d'une industrie rému-
nératrice. Tous les planteurs savent fort bien que ces Musa ne fructifient qu'une
seule fois, et, après fructification, la tige coupée est rejetée. Des milliers de tiges
perdues de cette façon chaque année pourraient être rassemblées rien que
dans les environs de Calcutta et servir pour l'extraction des fibres. Les machines
proposées par M. Prondlock sont des plus simples et d'un bon marché réel, elles
sont ainsi à la portée de presque tous les paysans. Le n° 1 est plutôt un usten-
sile qu'une machine tant sa construction est simple. Le n° 2 n'est guère utilisé,
et M. Prondlock lui-même a abandonné cette machine pour employer unique-
ment son n° l. Dans une lettre particulière il dit : « Vous seriezdes plus intéressés
si vous pouviez voir nos ouvriers les plus adroits extrayant la fibre au moyen de
ma machine n° 1. La rapidité et la facilité avec laquelle ils savent avec cette ma-
chine extraire actuellement cette fibre, montrent qu'il serait difficile de trouver
un instrument mieux adapté aux besoins et aux ressources des indigènes de ce
pays. » Comme nous l'avons dit déjà, l'abondance des tiges de bananiers dans les
Indes est telle qu'il est nécessaire pour tout le monde d'acquérir les connaissances
nécessitées pour l'extraction si simple des fibres de ces plantes. Cette industrie, si
elle pouvait donner lieu à une rémunération suffisante du travail, pourrait être
considérée comme un stade vers l'introduction dans les Indes de l'extraction des
fibres du Musa textilis (Chanvre de Manille) et de fibres très fortes que Ton peut
obtenir de certaines variétés de Musa cultivées. Il faut faire observer ici que les
fibres de Musa, types et variétés, indigènes et cultivés dans les Indes, montrent
une très grande différence dans la valeur et la résistance de leurs fibres. Dans
certains cas,'en effet, on n'a pu distinguer des échantillons de fibre de Manille-hemp
cultivés dans les Indes, d'autres fibres obtenues de variétés de Musa ordinaires,
comestibles. La fibre obtenue de diverses tiges d'une même variété montre dans
une certaine limite une grande variation dans sa résistance, due probablement
à l'âge des tiges et aux conditions de culture. Des tiges jeunes coupées avant
maturité produisent en général une fibre faible, comme du reste les tiges mûres
s'étant développées dans l'ombre ou dans un ombrage partiel. Nous pouvons
donc conclure que la tige produit la meilleure fibre : 1° vers le moment où l'inflo-
rescence apparaît; 2° quand elle a été cultivée en plein soleil. Mais la question
de la résistance des fibres de nos Musa indigènes mérite d'être étudiée, car elle
peut donner des résultats intéressants.
M. V. T. Vencataraman Anjar,de l'Arcot, a fixé son attention sur cette question
et certifie que la fibre qu'il a envoyée à MM. Ide et Christie, les filateurs bien con-
nus de Londres, a été évaluée à 25 à 35 livres la tonne ; nous donnerons plus loin
les renseignements fournis par M. Vencataraman. (Les échantillons de fibre,
cordes et les plans de machine de M. Prondlock sont visibles au bureau du
journal Indian Gardening and Planting, à Calcutta.)
JARDIN BOTANIQUE DU GOUVERNEMENT.
Ootacamùnd, 5 novembre 1902.
De M. Prondlock, à Véditeur de l' « Indian Gardening and Planting », à Calcutta.
« Monsieur,
« Vous m'avez demandé, il y a quelque temps, de vous envoyer un exemplaire
de ma notice sur les machines simples pour l'extraction des fibres de bananiers,
estimons capable de fournir une très belle qualité de fibre. Mais sans songer à
ces derniers, si les tiges rejetées après fructification étaient utilisées pour
l'extraction de leurs fibres, elles pourraient faire l'objet d'une industrie rému-
nératrice. Tous les planteurs savent fort bien que ces Musa ne fructifient qu'une
seule fois, et, après fructification, la tige coupée est rejetée. Des milliers de tiges
perdues de cette façon chaque année pourraient être rassemblées rien que
dans les environs de Calcutta et servir pour l'extraction des fibres. Les machines
proposées par M. Prondlock sont des plus simples et d'un bon marché réel, elles
sont ainsi à la portée de presque tous les paysans. Le n° 1 est plutôt un usten-
sile qu'une machine tant sa construction est simple. Le n° 2 n'est guère utilisé,
et M. Prondlock lui-même a abandonné cette machine pour employer unique-
ment son n° l. Dans une lettre particulière il dit : « Vous seriezdes plus intéressés
si vous pouviez voir nos ouvriers les plus adroits extrayant la fibre au moyen de
ma machine n° 1. La rapidité et la facilité avec laquelle ils savent avec cette ma-
chine extraire actuellement cette fibre, montrent qu'il serait difficile de trouver
un instrument mieux adapté aux besoins et aux ressources des indigènes de ce
pays. » Comme nous l'avons dit déjà, l'abondance des tiges de bananiers dans les
Indes est telle qu'il est nécessaire pour tout le monde d'acquérir les connaissances
nécessitées pour l'extraction si simple des fibres de ces plantes. Cette industrie, si
elle pouvait donner lieu à une rémunération suffisante du travail, pourrait être
considérée comme un stade vers l'introduction dans les Indes de l'extraction des
fibres du Musa textilis (Chanvre de Manille) et de fibres très fortes que Ton peut
obtenir de certaines variétés de Musa cultivées. Il faut faire observer ici que les
fibres de Musa, types et variétés, indigènes et cultivés dans les Indes, montrent
une très grande différence dans la valeur et la résistance de leurs fibres. Dans
certains cas,'en effet, on n'a pu distinguer des échantillons de fibre de Manille-hemp
cultivés dans les Indes, d'autres fibres obtenues de variétés de Musa ordinaires,
comestibles. La fibre obtenue de diverses tiges d'une même variété montre dans
une certaine limite une grande variation dans sa résistance, due probablement
à l'âge des tiges et aux conditions de culture. Des tiges jeunes coupées avant
maturité produisent en général une fibre faible, comme du reste les tiges mûres
s'étant développées dans l'ombre ou dans un ombrage partiel. Nous pouvons
donc conclure que la tige produit la meilleure fibre : 1° vers le moment où l'inflo-
rescence apparaît; 2° quand elle a été cultivée en plein soleil. Mais la question
de la résistance des fibres de nos Musa indigènes mérite d'être étudiée, car elle
peut donner des résultats intéressants.
M. V. T. Vencataraman Anjar,de l'Arcot, a fixé son attention sur cette question
et certifie que la fibre qu'il a envoyée à MM. Ide et Christie, les filateurs bien con-
nus de Londres, a été évaluée à 25 à 35 livres la tonne ; nous donnerons plus loin
les renseignements fournis par M. Vencataraman. (Les échantillons de fibre,
cordes et les plans de machine de M. Prondlock sont visibles au bureau du
journal Indian Gardening and Planting, à Calcutta.)
JARDIN BOTANIQUE DU GOUVERNEMENT.
Ootacamùnd, 5 novembre 1902.
De M. Prondlock, à Véditeur de l' « Indian Gardening and Planting », à Calcutta.
« Monsieur,
« Vous m'avez demandé, il y a quelque temps, de vous envoyer un exemplaire
de ma notice sur les machines simples pour l'extraction des fibres de bananiers,
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