Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1903 20 février 1903
Description : 1903/02/20 (A7,N119,T12). 1903/02/20 (A7,N119,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583371n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
114 REVUE DES CULTURES COLONIALES
pierres du tournant ou aux presses. Aussi y aurait-il avantage, comme je l'indique
plus loin en donnant la description d'une usine modèle, à avoir deux triturateurs
séparés, l'un destiné à l'huile fine, l'autre aux huiles de repasse, accompagnés
chacun de leur jeu de presse : les huiles de seconde pressée seraient, elles
aussi, meilleures avec ce procédé, parce qu'elles seraient extraites de grignons
absolument frais. Quant à triturer d'abord toutes les olives, puis à faire les
huiles de deuxième pression, il n'y faut pas songer.
Les grignons moisissent très rapidement ou s'échauffent lorsqu'ils ne sont pas
travaillés en temps voulu, et l'huile, tout en devenant de qualité bien inférieure
peut être brûlée par la fermentation. D'un autre côté, on ne peut empêcher cette
fermentation par l'arrosage des grignons, comme cela se pratique lorsque l'on
veut faire des ressences : ces huiles ne seraient plus mangeables. Je conseillerai
donc de triturer les olives pendant quatre ou cinq jours, puis d'employer trois à
quatre jours à repasser les grignons.
(A suivre.) COUPUT,
Directeur du service pastoral
de l'Algérie.
VARIÉTÉS
LA FIBRE DU PLANTAIN
(MUSA PARADISIACA, SAPIENTUM ET CA VENDIS H II) (-1)
Dans ces dernières années l'attention a été vivement attirée sur l'établissement
d'une nouvelle branche d'industrie ayant pour base l'extraction de la fibre du
plantain ordinaire (Jfusa Sapientum, Cavendishii et paradisiaca) qui se rencontre
dans toutes les régions de l'Inde à un état quasi spontané. Dans des numéros
précédents nous avons publié des notices assez étendues sur le même sujet et
avons écrit à M. R.-L. Prondlock, curateur des Jardins botaniques et parcs des
Nilgiris, pour lui demander de nous communiquer tous les renseignements qu'il
possédait au sujet de cette industrie sur laquelle il a porté son attention par-
ticulière.
Nous avons reçu une lettre en réponse (traduite plus loin) et il nous a fait par-
venir un exemplaire de la première édition de sa note : « Note on simple machine
for extracting Plantain fibre » (Note sur une machine simple destinée à extraire
les fibres du plantain), accompagnée de diagrammes des machines employées par
lui. Après avoir examiné en détail la notice, les fibres et cordes, nous sommes
arrivés à la conclusion qu'il y a là une industrie à développer et que la fibre
peut obtenir une bonne valeur commerciale. Au Bengale seul, le commerce de
cette fibre pourrait être développé très fortement. Sur les versants Inférieurs de
l'Himalaya 'oriental, et presque partout dans les Ghatts occidentaux, à des
altitudes de 2.000 à 4.000 pieds, on rencontre un plantain indigène que nous
(1) Nous avons cru qu'il serait intéressant pour beaucoup de lecteurs de traduire, en résumant
parfois, les notices parues sur ce sujet dans le « Indian Gardening and planting », les fibres étant
devenues très importantes et la culture du bananier se faisant dans toutes les régions tropicales.
pierres du tournant ou aux presses. Aussi y aurait-il avantage, comme je l'indique
plus loin en donnant la description d'une usine modèle, à avoir deux triturateurs
séparés, l'un destiné à l'huile fine, l'autre aux huiles de repasse, accompagnés
chacun de leur jeu de presse : les huiles de seconde pressée seraient, elles
aussi, meilleures avec ce procédé, parce qu'elles seraient extraites de grignons
absolument frais. Quant à triturer d'abord toutes les olives, puis à faire les
huiles de deuxième pression, il n'y faut pas songer.
Les grignons moisissent très rapidement ou s'échauffent lorsqu'ils ne sont pas
travaillés en temps voulu, et l'huile, tout en devenant de qualité bien inférieure
peut être brûlée par la fermentation. D'un autre côté, on ne peut empêcher cette
fermentation par l'arrosage des grignons, comme cela se pratique lorsque l'on
veut faire des ressences : ces huiles ne seraient plus mangeables. Je conseillerai
donc de triturer les olives pendant quatre ou cinq jours, puis d'employer trois à
quatre jours à repasser les grignons.
(A suivre.) COUPUT,
Directeur du service pastoral
de l'Algérie.
VARIÉTÉS
LA FIBRE DU PLANTAIN
(MUSA PARADISIACA, SAPIENTUM ET CA VENDIS H II) (-1)
Dans ces dernières années l'attention a été vivement attirée sur l'établissement
d'une nouvelle branche d'industrie ayant pour base l'extraction de la fibre du
plantain ordinaire (Jfusa Sapientum, Cavendishii et paradisiaca) qui se rencontre
dans toutes les régions de l'Inde à un état quasi spontané. Dans des numéros
précédents nous avons publié des notices assez étendues sur le même sujet et
avons écrit à M. R.-L. Prondlock, curateur des Jardins botaniques et parcs des
Nilgiris, pour lui demander de nous communiquer tous les renseignements qu'il
possédait au sujet de cette industrie sur laquelle il a porté son attention par-
ticulière.
Nous avons reçu une lettre en réponse (traduite plus loin) et il nous a fait par-
venir un exemplaire de la première édition de sa note : « Note on simple machine
for extracting Plantain fibre » (Note sur une machine simple destinée à extraire
les fibres du plantain), accompagnée de diagrammes des machines employées par
lui. Après avoir examiné en détail la notice, les fibres et cordes, nous sommes
arrivés à la conclusion qu'il y a là une industrie à développer et que la fibre
peut obtenir une bonne valeur commerciale. Au Bengale seul, le commerce de
cette fibre pourrait être développé très fortement. Sur les versants Inférieurs de
l'Himalaya 'oriental, et presque partout dans les Ghatts occidentaux, à des
altitudes de 2.000 à 4.000 pieds, on rencontre un plantain indigène que nous
(1) Nous avons cru qu'il serait intéressant pour beaucoup de lecteurs de traduire, en résumant
parfois, les notices parues sur ce sujet dans le « Indian Gardening and planting », les fibres étant
devenues très importantes et la culture du bananier se faisant dans toutes les régions tropicales.
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