Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1903 05 février 1903
Description : 1903/02/05 (A7,N118,T12). 1903/02/05 (A7,N118,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833707
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS 87
pour abriter les plantes des rayons directs du soleil. Les abris seront enlevés
pendant les journées pluvieuses et sombres et pendant la nuit.
Un limon léger et sablonneux convient particulièrement pour les pépinières ;
si le sol est compact, on mélangera du charbon de bois afin de le rendre poreux
et d'éviter qu'il ne forme des masses dures. La plate-bande ni les caisses ne
doivent être totalement sèches.
50 Semailles. — Celles-ci sont faites de même manière que pour les légumes et
les plantes fleuries qui exigent une transplantation après germination. Les figues
sont brisées entre les doigts. Comme les graines sont très petites, les frag-
ments de l'enveloppe du fruit sont semées avec les graines; on ne se donne pas
la peine de les séparer. Dans le but de distribuer également les graines à la sur-
face du sol, on mélange avec elles une certaine quantité de cendres et de terre.
60 Germination. — La germination a lieu de la fin d'avril à la fin de la saison
des pluies. Des graines germées entre octobre et janvier exigent un arrosage
journalier et un abri contre les rayons solaires, et ne germeront pas avant la fin
d'avril ou le commencement de mai ; mais des graines, semées à n'importe quel
moment pendant les pluies, germeront au bout de peu de jours (au bout de 5 à
15 jours). Il s'ensuit que la meilleure époque pour la semaille est pendant la
saison des pluies, c'est-à-dire de juin à septembre.
Lors de la germination, l'embryon apparaît avec sa paire de cotylédons, à bords
entiers, sans incisions ou appendice, si ce n'est qu'il est terminé par un apex
émarginé. La seconde paire de feuilles montre une tendance à la disposition
alternante, mais elles apparaissent en même temps. Leur contour et leur nerva-
tion sont très différents de ceux des feuilles primaires, elles ont une nervure
médiane et un bord distinctement crénelé. Les feuilles de la troisième paire
n'apparaissent pas en même temps, elles sont distinctement alternes et de cou-
leur rouge nette ; après ces phases, la plante se reconnaît facilement.
7° Transplantation. — Quand les plantules ont atteint un à deux pouces de hau-
teur dans les plates-bandes ou les couches, on devra les transplanter en pépi-
nières, en lignes et distantes de 30 centimètres. Les pépinières doivent être bien
surélevées et drainées, mais le sol ne doit pas être préparé aussi soigneusement
que pour le semis. On gardera les plantes en place jusqu'à la période de pluie
suivante, puis on les enlèvera pour être transplantées dans la forêt en pépinières
abritées, à une distance de 5 X 5 pieds sur des plates-bandes surélevées et drai-
nées où elles restent deux ans jusqu'à ce que l'on en ait besoin pour la plantation.
8° Pépinières en forêt. — Presque tous les animaux broutent les jeunes Ficus, il
est donc impossible de planter des jeunes pieds dans la forêt à moins d'abriter
soigneusement chaque pied. Comme cette opération est très coûteuse et que le
Ficus, quand il a atteint 30 à 60 centimètres de hauteur, est très résistant et peut
être transplanté sans soins spéciaux à n'importe quel moment de l'année (le
meilleur moment en Assam est de mai à juillet), les plantules sont conservées en
pépinières clôturées dans la forêt où devra se faire la plantation et y resteront
jusqu'à ce qu'elles aient atteint 10 à 12 pieds de hauteur, c'est-à-dire environ
trois ans après la germination. Elles sont ensuite enlevées et les racines coupées
à 18 pouces circulairement autour du pied de la plante et plantées sur les mon-
ticules préparées en forêt.
9° Plantation. — Pour la plantation artificielle, on estime que la plante se déve-
loppe mieux sur des mottes de terrain. On coupe en forêt des allées de 20 pieds
de large et distantes de centre à centre de 70 pieds. Dans ces lignes, des pieux de
pour abriter les plantes des rayons directs du soleil. Les abris seront enlevés
pendant les journées pluvieuses et sombres et pendant la nuit.
Un limon léger et sablonneux convient particulièrement pour les pépinières ;
si le sol est compact, on mélangera du charbon de bois afin de le rendre poreux
et d'éviter qu'il ne forme des masses dures. La plate-bande ni les caisses ne
doivent être totalement sèches.
50 Semailles. — Celles-ci sont faites de même manière que pour les légumes et
les plantes fleuries qui exigent une transplantation après germination. Les figues
sont brisées entre les doigts. Comme les graines sont très petites, les frag-
ments de l'enveloppe du fruit sont semées avec les graines; on ne se donne pas
la peine de les séparer. Dans le but de distribuer également les graines à la sur-
face du sol, on mélange avec elles une certaine quantité de cendres et de terre.
60 Germination. — La germination a lieu de la fin d'avril à la fin de la saison
des pluies. Des graines germées entre octobre et janvier exigent un arrosage
journalier et un abri contre les rayons solaires, et ne germeront pas avant la fin
d'avril ou le commencement de mai ; mais des graines, semées à n'importe quel
moment pendant les pluies, germeront au bout de peu de jours (au bout de 5 à
15 jours). Il s'ensuit que la meilleure époque pour la semaille est pendant la
saison des pluies, c'est-à-dire de juin à septembre.
Lors de la germination, l'embryon apparaît avec sa paire de cotylédons, à bords
entiers, sans incisions ou appendice, si ce n'est qu'il est terminé par un apex
émarginé. La seconde paire de feuilles montre une tendance à la disposition
alternante, mais elles apparaissent en même temps. Leur contour et leur nerva-
tion sont très différents de ceux des feuilles primaires, elles ont une nervure
médiane et un bord distinctement crénelé. Les feuilles de la troisième paire
n'apparaissent pas en même temps, elles sont distinctement alternes et de cou-
leur rouge nette ; après ces phases, la plante se reconnaît facilement.
7° Transplantation. — Quand les plantules ont atteint un à deux pouces de hau-
teur dans les plates-bandes ou les couches, on devra les transplanter en pépi-
nières, en lignes et distantes de 30 centimètres. Les pépinières doivent être bien
surélevées et drainées, mais le sol ne doit pas être préparé aussi soigneusement
que pour le semis. On gardera les plantes en place jusqu'à la période de pluie
suivante, puis on les enlèvera pour être transplantées dans la forêt en pépinières
abritées, à une distance de 5 X 5 pieds sur des plates-bandes surélevées et drai-
nées où elles restent deux ans jusqu'à ce que l'on en ait besoin pour la plantation.
8° Pépinières en forêt. — Presque tous les animaux broutent les jeunes Ficus, il
est donc impossible de planter des jeunes pieds dans la forêt à moins d'abriter
soigneusement chaque pied. Comme cette opération est très coûteuse et que le
Ficus, quand il a atteint 30 à 60 centimètres de hauteur, est très résistant et peut
être transplanté sans soins spéciaux à n'importe quel moment de l'année (le
meilleur moment en Assam est de mai à juillet), les plantules sont conservées en
pépinières clôturées dans la forêt où devra se faire la plantation et y resteront
jusqu'à ce qu'elles aient atteint 10 à 12 pieds de hauteur, c'est-à-dire environ
trois ans après la germination. Elles sont ensuite enlevées et les racines coupées
à 18 pouces circulairement autour du pied de la plante et plantées sur les mon-
ticules préparées en forêt.
9° Plantation. — Pour la plantation artificielle, on estime que la plante se déve-
loppe mieux sur des mottes de terrain. On coupe en forêt des allées de 20 pieds
de large et distantes de centre à centre de 70 pieds. Dans ces lignes, des pieux de
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