Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1903 05 février 1903
Description : 1903/02/05 (A7,N118,T12). 1903/02/05 (A7,N118,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833707
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
7 6 REVUE DES CULTURES COLONIALES
viennent d'une façon bien plus rapide et donnent ensuite de plus belles récoltes.
Il faut simplement, pour en assurer la reprise, et si les conditions dans lesquelles
ils doivent être plantés diffèrent par trop de celles dans lesquelles ils ont été
élevés, ralentir les irrigations lorsqu'ils sont déjà faits, puis les supprimer com-
plètement. Le tissu devient ainsi plus dense, plus résistant et la reprise est
assurée.
PRINCIPALES VARIÉTÉS D'OLIVIERS
Voici les principales variétés d'olives qui existent en Algérie avec les noms
qu'on leur donne dans la vallée de l'Oued-Sahel. Ces mêmes variétés se
retrouvent, mélangées à d'autres, dans tout le Nord de l'Afrique, mais souvent
avec des dénominations différentes et la synonymie de ces espèces est d'autant
plus difficile à bien établir que la culture, le climat, l'humidité du sol pendant
l'été en modifient profondément les caractères.
Je citerai à ce sujet l'effet de l'irrigation sur l'olive des Beni-Abbès. Toujours
noire lorsqu'elle mûrit sur un terrain sec, elle garde une teinte rosée, reste
même presque blanche sur la face abritée du soleil, lorsqu'elle est soumise à
l'irrigation. Si l'on remarque que les noms donnés par les Kabyles à leurs oliviers
sont très souvent fondés sur la couleur du fruit (Taberkant noire, Tamellalt
blanche, Tazgouart rouge), on se rendra facilement compte de la difficulté que
l'on éprouve à les bien différencier et combien il serait utile de réunir toutes ces
variétés sur plusieurs points de climats différents où elles pourraient être com-
parées entre elles. La différence du milieu influe aussi beaucoup sur la grosseur
du fruit, sur la couleur et l'abondance du feuillage, ce qui augmente la difficulté
de faire à l'heure actuelle une bonne classification,
L'olivier des Fenaya, qui prédomine dans la région de Bougie, donne un fruit
de grosseur moyenne à peau noire, à pulpe blanche fournissant une huile abon-
dante, mais verte, plus fruitée que celle des Beni-Abbès et se rapprochant
davantage des huiles de Tizi-Ouzou.
Le Chemellal donne une olive ronde- qui reste presque blanche jusqu'à sa
maturité; l'huile en est fine, très peu colorée, mais la production n'est abon-
dante que si les arbres sont irrigués. Les arbres de cette espèce deviennent très
gros et c'est une des variétés qui prennent le mieux de bouture.
L'olive des Beni-Abbès est ronde, légèrement allongée. L'huile en est très
fine, d'un blanc jaune d'or et le rendement varie de 15 à 20 litres aux 100 kilos.
L'arbre devient très grand, il résiste bien dans les terres sèches et schisteuses
et la production en est très abondante lorsqu'il peut recevoir quelques
irrigations.
Le Zeradj se trouve surtout dans les Beni-Aïdel. Il produit une olive grosse,
ronde un peu allongée qui donne un rendement élevé en huile de 16 à 25 litres
aux 100 kilos. Cette huile est grasse, mais un peu forte. L'arbre reste petit.
Agariss. — Cet olivier donne une olive ronde, un peu moins grosse que le
Zeradj, à noyau petit et donnant autant d'huile que la variété précédente. Mais
cette huile a encore un goût plus fort. L'arbre reste, aussi, petit.
Aimel. — Olive allongée, très précoce, mûrissant en septembre. L'huile
produite est fine et jaune, mais le fruit tombe souvent aux premières chaleurs.
Comme le noyau est très petit, il vaudrait peut-être mieux employer les fruits
de cette variété, qui est du reste assez rare, pour les conserves.
Tefahi. — Ce mot est dérivé du kabyle « Tefahah », qui veut dire pomme. Cette
viennent d'une façon bien plus rapide et donnent ensuite de plus belles récoltes.
Il faut simplement, pour en assurer la reprise, et si les conditions dans lesquelles
ils doivent être plantés diffèrent par trop de celles dans lesquelles ils ont été
élevés, ralentir les irrigations lorsqu'ils sont déjà faits, puis les supprimer com-
plètement. Le tissu devient ainsi plus dense, plus résistant et la reprise est
assurée.
PRINCIPALES VARIÉTÉS D'OLIVIERS
Voici les principales variétés d'olives qui existent en Algérie avec les noms
qu'on leur donne dans la vallée de l'Oued-Sahel. Ces mêmes variétés se
retrouvent, mélangées à d'autres, dans tout le Nord de l'Afrique, mais souvent
avec des dénominations différentes et la synonymie de ces espèces est d'autant
plus difficile à bien établir que la culture, le climat, l'humidité du sol pendant
l'été en modifient profondément les caractères.
Je citerai à ce sujet l'effet de l'irrigation sur l'olive des Beni-Abbès. Toujours
noire lorsqu'elle mûrit sur un terrain sec, elle garde une teinte rosée, reste
même presque blanche sur la face abritée du soleil, lorsqu'elle est soumise à
l'irrigation. Si l'on remarque que les noms donnés par les Kabyles à leurs oliviers
sont très souvent fondés sur la couleur du fruit (Taberkant noire, Tamellalt
blanche, Tazgouart rouge), on se rendra facilement compte de la difficulté que
l'on éprouve à les bien différencier et combien il serait utile de réunir toutes ces
variétés sur plusieurs points de climats différents où elles pourraient être com-
parées entre elles. La différence du milieu influe aussi beaucoup sur la grosseur
du fruit, sur la couleur et l'abondance du feuillage, ce qui augmente la difficulté
de faire à l'heure actuelle une bonne classification,
L'olivier des Fenaya, qui prédomine dans la région de Bougie, donne un fruit
de grosseur moyenne à peau noire, à pulpe blanche fournissant une huile abon-
dante, mais verte, plus fruitée que celle des Beni-Abbès et se rapprochant
davantage des huiles de Tizi-Ouzou.
Le Chemellal donne une olive ronde- qui reste presque blanche jusqu'à sa
maturité; l'huile en est fine, très peu colorée, mais la production n'est abon-
dante que si les arbres sont irrigués. Les arbres de cette espèce deviennent très
gros et c'est une des variétés qui prennent le mieux de bouture.
L'olive des Beni-Abbès est ronde, légèrement allongée. L'huile en est très
fine, d'un blanc jaune d'or et le rendement varie de 15 à 20 litres aux 100 kilos.
L'arbre devient très grand, il résiste bien dans les terres sèches et schisteuses
et la production en est très abondante lorsqu'il peut recevoir quelques
irrigations.
Le Zeradj se trouve surtout dans les Beni-Aïdel. Il produit une olive grosse,
ronde un peu allongée qui donne un rendement élevé en huile de 16 à 25 litres
aux 100 kilos. Cette huile est grasse, mais un peu forte. L'arbre reste petit.
Agariss. — Cet olivier donne une olive ronde, un peu moins grosse que le
Zeradj, à noyau petit et donnant autant d'huile que la variété précédente. Mais
cette huile a encore un goût plus fort. L'arbre reste, aussi, petit.
Aimel. — Olive allongée, très précoce, mûrissant en septembre. L'huile
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Comme le noyau est très petit, il vaudrait peut-être mieux employer les fruits
de cette variété, qui est du reste assez rare, pour les conserves.
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