Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1903 20 janvier 1903
Description : 1903/01/20 (A7,N117,T12). 1903/01/20 (A7,N117,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583369k
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
44 REVUE DES CULTURES COLONIALES
rement alcaline, qui remplace l'effet de la digestion, détruit la matière grasse
contenue dans le bois et permet la germination de l'amande.
Les noyaux ainsi traités sont ensuite mélangés à trois ou quatre fois leur
volume de sable et placés dans une chambre, dans une cave à température égale,
mieux encore dans une serre froide. Pour maintenir le sable frais; on l'arrose
de temps en temps, mais, que l'on se serve d'une vieille bordelaise, d'une caisse
ou de pots en terre, il est indispensable de mettre au fond du récipient percé
d'un certain nombre de trous un premier lit de graviers qui assure l'égouttement
parfait du sable qui doit être simplement humide et jamais noyé.
Traités de cette façon et mis en pépinière fin mars, les noyaux germent la pre-
mière année en avril ou mai, au plus tard en août donnant, s'ils sont bien soi-
gnés, des sujets que l'on peut transplanter, sinon la première, au plus tard la
deuxième année. Les pourettes ne peuvent se conserver plus longtemps dans les
planches où elles ont été semées et s'y étioleraient faute de place, car les semis se
font en lignes distantes de 20 à 25 centimètres et les noyaux se sèment sur la
ligne tous les 2 ou 3 centimètres. Ils ne doivent pas être enterrés à plus de 3 ou
4 centimètres et le mieux est de les recouvrir avec un compost fait de sable et de
terreau. On paille enfin le semis avec soin. Certaines personnes recommandent
de placer les noyaux la partie ronde en bas, ce qui, disent-elles, facilite la sortie
du germe. Je n'ai à ce sujet aucune observation personnelle. Dans quelques par-
ties du Midi de la France et de l'Italie, au lieu de lessiver et de stratifier les
noyaux d'olives, on se contente d'en briser l'enveloppe sans attaquer l'amande ou
d'en couper l'extrémité avec un sécateur. Les noyaux sont ensuite pralinés dans
un mélange d'eau, de glaise et de bouse de vache.
Ce mode d'opérer est plus long, plus délicat que le lessivage, mais il donne
aussi de bons résultats et permet à l'amande de pousser la première année. Il
faut choisir un temps calme pour arracher les plants obtenus de semis et les
mettre en pépinière. Je conseille même de les mettre au fur et à mesure de l'ar-
rachage dans un bidon où les racines plongent dans l'eau et de les replanter le
plus rapidement possible. Leur système radiculaire se compose généralement,
au moment du premier arrachage, d'un pivot unique qu'il faut couper à 20 ou
25 centimètres du collet. Les plants sont ensuite mis en pépinière, comme je l'ai
dit plus haut pour les sauvageons pris dans les bois en lignes espacées de 0m80
à 1 mètre et omÕO à 011160 de distance sur la ligne. Ils peuvent ainsi rester jusqu'au
moment de la mise en place sans qu'on ait à les retoucher. D'autres préfèrent
espacer les lignes de 0m60 seulement et mettre les plants à -0m25 l'un de l'autre
sur la ligne. Au bout de deux ans, on replante tous ces sujets aux premières
distances indiquées. Ce mode de procéder offre deux avantages : la surface à
cultiver en pépinière est considérablement réduite les deux premières années;
de plus, ce second arrachage permet d'avoir un chevelu beaucoup mieux établi
parce que l'on coupe à nouveau toutes les racines qui ont tendance à pivoter. Je
passe sur les soins que l'on a à donner ensuite à la pépinière et qui sont les
mêmes pour tous les arbres : sarclage, arrosage, binage, et j'en :arrive à la greffe
que l'on fait dès que la tige est assez forte pour supporter un écusson, car l'oli-
vier greffé vient plus vite et donne un tronc plus lisse que l'olivier sauvage. Il
faut absolument choisir un temps calme pour procéder à cette opération, autre-
ment la moitié des écussons sont secs avant d'être posés. Si la première greffe
mise à 10 ou 15 centimètres au-dessus du collet ne réussit pas au premier prin-
temps, on greffe en août de la même année ou au mois de mai de l'année sui-
rement alcaline, qui remplace l'effet de la digestion, détruit la matière grasse
contenue dans le bois et permet la germination de l'amande.
Les noyaux ainsi traités sont ensuite mélangés à trois ou quatre fois leur
volume de sable et placés dans une chambre, dans une cave à température égale,
mieux encore dans une serre froide. Pour maintenir le sable frais; on l'arrose
de temps en temps, mais, que l'on se serve d'une vieille bordelaise, d'une caisse
ou de pots en terre, il est indispensable de mettre au fond du récipient percé
d'un certain nombre de trous un premier lit de graviers qui assure l'égouttement
parfait du sable qui doit être simplement humide et jamais noyé.
Traités de cette façon et mis en pépinière fin mars, les noyaux germent la pre-
mière année en avril ou mai, au plus tard en août donnant, s'ils sont bien soi-
gnés, des sujets que l'on peut transplanter, sinon la première, au plus tard la
deuxième année. Les pourettes ne peuvent se conserver plus longtemps dans les
planches où elles ont été semées et s'y étioleraient faute de place, car les semis se
font en lignes distantes de 20 à 25 centimètres et les noyaux se sèment sur la
ligne tous les 2 ou 3 centimètres. Ils ne doivent pas être enterrés à plus de 3 ou
4 centimètres et le mieux est de les recouvrir avec un compost fait de sable et de
terreau. On paille enfin le semis avec soin. Certaines personnes recommandent
de placer les noyaux la partie ronde en bas, ce qui, disent-elles, facilite la sortie
du germe. Je n'ai à ce sujet aucune observation personnelle. Dans quelques par-
ties du Midi de la France et de l'Italie, au lieu de lessiver et de stratifier les
noyaux d'olives, on se contente d'en briser l'enveloppe sans attaquer l'amande ou
d'en couper l'extrémité avec un sécateur. Les noyaux sont ensuite pralinés dans
un mélange d'eau, de glaise et de bouse de vache.
Ce mode d'opérer est plus long, plus délicat que le lessivage, mais il donne
aussi de bons résultats et permet à l'amande de pousser la première année. Il
faut choisir un temps calme pour arracher les plants obtenus de semis et les
mettre en pépinière. Je conseille même de les mettre au fur et à mesure de l'ar-
rachage dans un bidon où les racines plongent dans l'eau et de les replanter le
plus rapidement possible. Leur système radiculaire se compose généralement,
au moment du premier arrachage, d'un pivot unique qu'il faut couper à 20 ou
25 centimètres du collet. Les plants sont ensuite mis en pépinière, comme je l'ai
dit plus haut pour les sauvageons pris dans les bois en lignes espacées de 0m80
à 1 mètre et omÕO à 011160 de distance sur la ligne. Ils peuvent ainsi rester jusqu'au
moment de la mise en place sans qu'on ait à les retoucher. D'autres préfèrent
espacer les lignes de 0m60 seulement et mettre les plants à -0m25 l'un de l'autre
sur la ligne. Au bout de deux ans, on replante tous ces sujets aux premières
distances indiquées. Ce mode de procéder offre deux avantages : la surface à
cultiver en pépinière est considérablement réduite les deux premières années;
de plus, ce second arrachage permet d'avoir un chevelu beaucoup mieux établi
parce que l'on coupe à nouveau toutes les racines qui ont tendance à pivoter. Je
passe sur les soins que l'on a à donner ensuite à la pépinière et qui sont les
mêmes pour tous les arbres : sarclage, arrosage, binage, et j'en :arrive à la greffe
que l'on fait dès que la tige est assez forte pour supporter un écusson, car l'oli-
vier greffé vient plus vite et donne un tronc plus lisse que l'olivier sauvage. Il
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ment la moitié des écussons sont secs avant d'être posés. Si la première greffe
mise à 10 ou 15 centimètres au-dessus du collet ne réussit pas au premier prin-
temps, on greffe en août de la même année ou au mois de mai de l'année sui-
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