Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1903 05 février 1903
Description : 1903/02/05 (A7,N118,T12). 1903/02/05 (A7,N118,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833707
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
L'OLIVIER 75
régulièrement en tous sens. J'ai vu, après trois ans de plantation, des boutures
ainsi faites qui n'avaient que deux ou trois racines échelonnées sur le même
côté, tandis que l'autre côté de la bouture était déjà en partie pourri. Enfin ces
boutures restent quelquefois une année tout entière avant d'émettre aucun
jet, ou après être restées vertes, jusqu'au printemps suivant; elles meurent aux
premières chaleurs.
MULTIPLICATION PAR BOUTURES COUCHÉES
Un autre procédé consiste à couper ces mêmes boutures en deux dans le sens
de la longueur et à les coucher, la partie coupée en bas, dans des tranchées de
Oln25 à 0m30, que l'on remplit à moitié la première année et que l'on finit de
combler seulement lorsque les bourgeons scnt assez développés pour dépasser
la tranchée.
Il faut, au bout de deux ans, relever ces boutures et les séparer à la scie en
autant de morceaux qu'il y a de pousses enracinées. On enlève ensuite tout le
vieux bois mort ou pourri et l'on met le plant obtenu en pépinière comme celui
fourni par les éclats.
On peut encore utiliser de la même manière des branches de 1 à 2 mètres de
long, de 10 à 12 centimètres de diamètre que l'on est quelquefois obligé de sup-
primer au moment de la taille. On laisse sur ces branches que l'on couche à
0m25 ou 0m30 de profondeur tous les rameaux dont le diamètre ne dépasse pas
0m03 à 0m04. Ces rameaux sont coupés à om05 ou 0m06 au-dessus du sol et peu à
peu des radicelles se développent à la naissance de chacun d'eux, surtout si l'on
a eu le soin de faire avec un couteau bien tranchant à la base de chacun une
petite plaie d'où partent plus facilement les racines. On enlève ces branches au
bout de deux ans, chaque tige enracinée est détachée avec un petit talon et mise
en place ou en pépinière.
MULTIPLICATION PAR SOUQUETS
Il est enfin un dernier mode de multiplication assez fréquemment employé en
Italie, mais qui ne donne souvent que des sauvageons parce que l'arbre mère
était lui-même greffé sur olivier sauvage : c'est la bouture par racine ou souquet.
Lorsque l'on arrache un vieil arbre, on en enlève les racines de Om05 à om06 de
diamètre que l'on divise en tronçons de 0m30 de longueur et que l'on couche
dans des fossés de 019-5 de profondeur qui ne sont complètement remplies que
lorsque les rejetons en sont bien sortis. Les résultats sont beaucoup plus rapides
lorsque l'on opère avec des racines qui étaient déjà en partie hors de terre et
couvertes d'yeux. On déterre ces racines la deuxième année, on les coupe en
autant de parties qu'il y a de jeunes pousses et on les met en pépinière.
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES SUR LES PÉPINIÈRES
Un dernier conseil en terminant. Quel que soit le système de multiplication
employé, il faut absolument choisir pour la pépinière un terrain frais bien égoutté
et de préférence irrigué. Il est une idée qui prévaut souvent, c'est qu'il vaut mieux
placer les arbres en pépinière dans des terres plutôt pauvres pour qu'ils devien-
nent ainsi plus robustes et souffrent moins lors de leur mise en place définitive.
Je pense au contraire qu'il y a toujours avantage à mettre les jeunes dans les
meilleures conditions possibles pour en hâter dans la plus large mesure la bonne
venue et pour avoir ainsi des sujets bien établis. Les arbres obtenus de la sorte
régulièrement en tous sens. J'ai vu, après trois ans de plantation, des boutures
ainsi faites qui n'avaient que deux ou trois racines échelonnées sur le même
côté, tandis que l'autre côté de la bouture était déjà en partie pourri. Enfin ces
boutures restent quelquefois une année tout entière avant d'émettre aucun
jet, ou après être restées vertes, jusqu'au printemps suivant; elles meurent aux
premières chaleurs.
MULTIPLICATION PAR BOUTURES COUCHÉES
Un autre procédé consiste à couper ces mêmes boutures en deux dans le sens
de la longueur et à les coucher, la partie coupée en bas, dans des tranchées de
Oln25 à 0m30, que l'on remplit à moitié la première année et que l'on finit de
combler seulement lorsque les bourgeons scnt assez développés pour dépasser
la tranchée.
Il faut, au bout de deux ans, relever ces boutures et les séparer à la scie en
autant de morceaux qu'il y a de pousses enracinées. On enlève ensuite tout le
vieux bois mort ou pourri et l'on met le plant obtenu en pépinière comme celui
fourni par les éclats.
On peut encore utiliser de la même manière des branches de 1 à 2 mètres de
long, de 10 à 12 centimètres de diamètre que l'on est quelquefois obligé de sup-
primer au moment de la taille. On laisse sur ces branches que l'on couche à
0m25 ou 0m30 de profondeur tous les rameaux dont le diamètre ne dépasse pas
0m03 à 0m04. Ces rameaux sont coupés à om05 ou 0m06 au-dessus du sol et peu à
peu des radicelles se développent à la naissance de chacun d'eux, surtout si l'on
a eu le soin de faire avec un couteau bien tranchant à la base de chacun une
petite plaie d'où partent plus facilement les racines. On enlève ces branches au
bout de deux ans, chaque tige enracinée est détachée avec un petit talon et mise
en place ou en pépinière.
MULTIPLICATION PAR SOUQUETS
Il est enfin un dernier mode de multiplication assez fréquemment employé en
Italie, mais qui ne donne souvent que des sauvageons parce que l'arbre mère
était lui-même greffé sur olivier sauvage : c'est la bouture par racine ou souquet.
Lorsque l'on arrache un vieil arbre, on en enlève les racines de Om05 à om06 de
diamètre que l'on divise en tronçons de 0m30 de longueur et que l'on couche
dans des fossés de 019-5 de profondeur qui ne sont complètement remplies que
lorsque les rejetons en sont bien sortis. Les résultats sont beaucoup plus rapides
lorsque l'on opère avec des racines qui étaient déjà en partie hors de terre et
couvertes d'yeux. On déterre ces racines la deuxième année, on les coupe en
autant de parties qu'il y a de jeunes pousses et on les met en pépinière.
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Un dernier conseil en terminant. Quel que soit le système de multiplication
employé, il faut absolument choisir pour la pépinière un terrain frais bien égoutté
et de préférence irrigué. Il est une idée qui prévaut souvent, c'est qu'il vaut mieux
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venue et pour avoir ainsi des sujets bien établis. Les arbres obtenus de la sorte
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