Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1903 20 janvier 1903
Description : 1903/01/20 (A7,N117,T12). 1903/01/20 (A7,N117,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583369k
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
L'OLIVIER 43
secs, pour donner des fruits. Il s'agit du jeune sauvageon obtenu de semis ou
pris dans la broussaille. Lorsqu'il est facile de se procurer dans les bois des
.plants produits par les noyaux que sèment les grives et les étourneaux, à écorce
bien lisse et d'un diamètre variant de la grosseur d'une plume à 3 ou 4 centi-
mètres, on peut avec grand avantage les [prendre pour la pépinière. On a soin
seulement de les trier par grosseur et de planter ensemble les sujets d'égale
force. On les place en lignes espacées de 0m80 à 1 mètre et à 0m50 ouÜm60 les uns
des autres sur la ligne. On a eu soin, pendant l'arrachage, de conserver le plus
grand nombre de racines possible et d'éviter de blesser le plant dans la partie
qui doit être enterrée et jusqu'à 0m10 ou 0m15 au-dessus du collet. On coupe la
tige à 0m25 ou 0m30 de hauteur si l'écorce est saine, lisse et assez tendre pour se
bien détacher au moment de la sève.
Dans le cas contraire, on recèpe les sujets à 0m05 ou 0m06 seulement. Avoir
bien soin de ne pas enterrer le collet du plant et de bien tasser la terre sur les
racines. Une bonne irrigation est le meilleur de tous les systèmes à employer
pour obtenir un tassement régulier et suivie d'un léger binage; elle assure la
réussite du plant qui doit être mis en place pendant que la sève est arrêtée d'oc-
tobre à la fin février.
Ainsi traité, le plant peut, selon sa grosseur, être greffé, soit en couronne, soit
en écusson, au mois d'avril de la même année. La greffe se place à 0m08 ou OmiO
au-dessus du sol. Dans le cas où la greffe n'aurait pas réussi et si on ne peut
placer un second écusson au-dessous du premier, on rabat la tige et c'est sur les
drageons qu'elle donne que l'on met les greffes l'année suivante.
Je donnerai le détail de la greffe et des soins à lui donner en parlant des oli-
viers de semis. Malheureusement il est difficile de trouver partout des oliviers
sauvages, jeunes, vigoureux et sans blessures ; aussi prend-on parfois des sujets
beaucoup plus gros qui ont été broutés pendant des années et qui possèdent des
souches telles qu'il est presque impossible de les arracher avec des racines. C'est
là un procédé qui peut être employé lorsque l'on met ces arbres directement en
place, mais qui ne peut donner aucun résultat pour la création d'une pépinière;
et lorsque l'on ne peut avoir que des sujets pareils, il vaut mieux recourir aux
semis. L'on gagne ainsi rapidement le temps qu'on avait cru perdre d'abord et
l'on possède des sujets mieux établis, plus robustes et qui donnent dès leur hui-
tième ou neuvième année de plantation des récoltes plus régulières et plus
abondantes.
Le choix de la préparation des olives qui doivent servir de semence a une
importance capitale. Comme aucune espèce ne se reproduit par le semis et que
la greffe est ainsi toujours nécessaire, il y a intérêt à choisir avant tout les olives
qui donnent les amandes les mieux fournies et par conséquent le plus beau plant
et le plus grand nombre de sujets, c'est-à-dire les olives sauvages. L'amande en
est plus grosse que celle de l'olivier greffé et presque toujours plus saine.
Dans certaines régions, on fait manger ces fruits par des poules ou des dindes
que l'on tient enfermées. Les noyaux ramassés dans le poulailler sont débar-
rassés, par le suc gastrique /le ces animaux, de la matière huileuse contenue
dans leur bois et qui empêche l'amande de germer en la mettant à l'abri de
l'humidité.
Un procédé beaucoup plus rapide consiste à bien dépulper les olives, puis à
laisser macérer les noyaux pendant vingt-quatre heures dans une lessive légè-
secs, pour donner des fruits. Il s'agit du jeune sauvageon obtenu de semis ou
pris dans la broussaille. Lorsqu'il est facile de se procurer dans les bois des
.plants produits par les noyaux que sèment les grives et les étourneaux, à écorce
bien lisse et d'un diamètre variant de la grosseur d'une plume à 3 ou 4 centi-
mètres, on peut avec grand avantage les [prendre pour la pépinière. On a soin
seulement de les trier par grosseur et de planter ensemble les sujets d'égale
force. On les place en lignes espacées de 0m80 à 1 mètre et à 0m50 ouÜm60 les uns
des autres sur la ligne. On a eu soin, pendant l'arrachage, de conserver le plus
grand nombre de racines possible et d'éviter de blesser le plant dans la partie
qui doit être enterrée et jusqu'à 0m10 ou 0m15 au-dessus du collet. On coupe la
tige à 0m25 ou 0m30 de hauteur si l'écorce est saine, lisse et assez tendre pour se
bien détacher au moment de la sève.
Dans le cas contraire, on recèpe les sujets à 0m05 ou 0m06 seulement. Avoir
bien soin de ne pas enterrer le collet du plant et de bien tasser la terre sur les
racines. Une bonne irrigation est le meilleur de tous les systèmes à employer
pour obtenir un tassement régulier et suivie d'un léger binage; elle assure la
réussite du plant qui doit être mis en place pendant que la sève est arrêtée d'oc-
tobre à la fin février.
Ainsi traité, le plant peut, selon sa grosseur, être greffé, soit en couronne, soit
en écusson, au mois d'avril de la même année. La greffe se place à 0m08 ou OmiO
au-dessus du sol. Dans le cas où la greffe n'aurait pas réussi et si on ne peut
placer un second écusson au-dessous du premier, on rabat la tige et c'est sur les
drageons qu'elle donne que l'on met les greffes l'année suivante.
Je donnerai le détail de la greffe et des soins à lui donner en parlant des oli-
viers de semis. Malheureusement il est difficile de trouver partout des oliviers
sauvages, jeunes, vigoureux et sans blessures ; aussi prend-on parfois des sujets
beaucoup plus gros qui ont été broutés pendant des années et qui possèdent des
souches telles qu'il est presque impossible de les arracher avec des racines. C'est
là un procédé qui peut être employé lorsque l'on met ces arbres directement en
place, mais qui ne peut donner aucun résultat pour la création d'une pépinière;
et lorsque l'on ne peut avoir que des sujets pareils, il vaut mieux recourir aux
semis. L'on gagne ainsi rapidement le temps qu'on avait cru perdre d'abord et
l'on possède des sujets mieux établis, plus robustes et qui donnent dès leur hui-
tième ou neuvième année de plantation des récoltes plus régulières et plus
abondantes.
Le choix de la préparation des olives qui doivent servir de semence a une
importance capitale. Comme aucune espèce ne se reproduit par le semis et que
la greffe est ainsi toujours nécessaire, il y a intérêt à choisir avant tout les olives
qui donnent les amandes les mieux fournies et par conséquent le plus beau plant
et le plus grand nombre de sujets, c'est-à-dire les olives sauvages. L'amande en
est plus grosse que celle de l'olivier greffé et presque toujours plus saine.
Dans certaines régions, on fait manger ces fruits par des poules ou des dindes
que l'on tient enfermées. Les noyaux ramassés dans le poulailler sont débar-
rassés, par le suc gastrique /le ces animaux, de la matière huileuse contenue
dans leur bois et qui empêche l'amande de germer en la mettant à l'abri de
l'humidité.
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