Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1903 05 février 1903
Description : 1903/02/05 (A7,N118,T12). 1903/02/05 (A7,N118,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65833707
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
74 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Grâce à une meilleure compréhension des faits, et surtout aux recherches sur
le développement du parasitisme chez les organismes inférieurs saprophytes,
nous commençons à attacher une importance plus grande aux conditions de
milieu et principalement à celles qui retentissent sur la vie des plantes cultivées.
L'hygiène de plus en plus se substitue à la thérapeutique.
ÉMILE LAURENT,
Professeur à l'Institut agricole
de Gembloux (Belgique).
L'OLIVIER (Suite) (1)
MULTIPLICATION PAR PLANÇONS
Le bouturage par plançons donne bien très rapidement des sujets de l'D510 à
2 mètres. A la taille des oliviers pendant l'hiver, on ménage les gourmands à
écorce lisse de Om07 ou 0m08 de diamètre; on les coupe seulement à fin mars ou
au moment où la végétation va partir en bouture de lm75 à 2 mètres de longueur.
La réussite n'est réellement assurée que, lorsque ces plançons sont enlevés avec
un talon de bois dur et qu'ils sont pris vers la base de l'arbre.
On les plante en pépinière ou même immédiatement à demeure en les
enterrant de 0m40 à 0m50. Il faut tuteurer sérieusement, donner des soins
assidus, pendant les deux ou trois premières années et n'employer ce procédé
que lorsque l'on peut arroser fréquemment, dans un terrain occupé, par
exemple, par des cultures sarclées et irriguées. Ces boutures ne réussissent
souvent que dans la proportion de 50 Fort peu donnent de belles pousses
la première année. Beaucoup qui sont restées vertes pendant douze ou
quinze mois ne peuvent passer le second été. Mais celles qui ont résisté forment,
au bout de 5 ou 6 ans, des arbres qui commencent à produire. Il est difficile
de trouver de nombreuses boutures semblables.
D'un autre côté, comme beaucoup d'entre elles doivent être remplacées, il faut
en mettre un assez grand nombre en pépinière pour pouvoir procéder à cette
opération avec des sujets enracinés, sinon la plantation n'est complète que vers
la troisième ou quatrième année; je conseille même de remplacer dès la
deuxième année, par des sujets enracinés, toutes les boutures dont la végétation
est mauvaise.
On fait encore en pépinière des boutures de ce même diamètre, mais coupées
en morceaux de 0m50 de longueur, que l'on enterre à 011140. Dans certains pays,
ces boutures sont plantées fortement inclinées de façon que le talon ne soit
pas enfoncé à RJUS de 0m30. Ce procédé assure mieux la reprise, mais gêne
considérablement au moment de la transplantation. Qu'il s'agisse de plançons
mis en place ou de grosses boutures faites en pépinière, le système radiculaire
est très souvent mal établi; quelques radicelles partent du bas de la partie
enterrée, d'autres du milieu, d'autres enfin naissent près de la surface et on a
très rarement, ce qui est la règle avec les plants obtenus de semis, un collet bien
marqué, un système radiculaire partant du même empatement et s'étendant
(1) Voir les nos lil, 112, 113, 115, 116 et 117.
Grâce à une meilleure compréhension des faits, et surtout aux recherches sur
le développement du parasitisme chez les organismes inférieurs saprophytes,
nous commençons à attacher une importance plus grande aux conditions de
milieu et principalement à celles qui retentissent sur la vie des plantes cultivées.
L'hygiène de plus en plus se substitue à la thérapeutique.
ÉMILE LAURENT,
Professeur à l'Institut agricole
de Gembloux (Belgique).
L'OLIVIER (Suite) (1)
MULTIPLICATION PAR PLANÇONS
Le bouturage par plançons donne bien très rapidement des sujets de l'D510 à
2 mètres. A la taille des oliviers pendant l'hiver, on ménage les gourmands à
écorce lisse de Om07 ou 0m08 de diamètre; on les coupe seulement à fin mars ou
au moment où la végétation va partir en bouture de lm75 à 2 mètres de longueur.
La réussite n'est réellement assurée que, lorsque ces plançons sont enlevés avec
un talon de bois dur et qu'ils sont pris vers la base de l'arbre.
On les plante en pépinière ou même immédiatement à demeure en les
enterrant de 0m40 à 0m50. Il faut tuteurer sérieusement, donner des soins
assidus, pendant les deux ou trois premières années et n'employer ce procédé
que lorsque l'on peut arroser fréquemment, dans un terrain occupé, par
exemple, par des cultures sarclées et irriguées. Ces boutures ne réussissent
souvent que dans la proportion de 50 Fort peu donnent de belles pousses
la première année. Beaucoup qui sont restées vertes pendant douze ou
quinze mois ne peuvent passer le second été. Mais celles qui ont résisté forment,
au bout de 5 ou 6 ans, des arbres qui commencent à produire. Il est difficile
de trouver de nombreuses boutures semblables.
D'un autre côté, comme beaucoup d'entre elles doivent être remplacées, il faut
en mettre un assez grand nombre en pépinière pour pouvoir procéder à cette
opération avec des sujets enracinés, sinon la plantation n'est complète que vers
la troisième ou quatrième année; je conseille même de remplacer dès la
deuxième année, par des sujets enracinés, toutes les boutures dont la végétation
est mauvaise.
On fait encore en pépinière des boutures de ce même diamètre, mais coupées
en morceaux de 0m50 de longueur, que l'on enterre à 011140. Dans certains pays,
ces boutures sont plantées fortement inclinées de façon que le talon ne soit
pas enfoncé à RJUS de 0m30. Ce procédé assure mieux la reprise, mais gêne
considérablement au moment de la transplantation. Qu'il s'agisse de plançons
mis en place ou de grosses boutures faites en pépinière, le système radiculaire
est très souvent mal établi; quelques radicelles partent du bas de la partie
enterrée, d'autres du milieu, d'autres enfin naissent près de la surface et on a
très rarement, ce qui est la règle avec les plants obtenus de semis, un collet bien
marqué, un système radiculaire partant du même empatement et s'étendant
(1) Voir les nos lil, 112, 113, 115, 116 et 117.
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