Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-01-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 janvier 1903 20 janvier 1903

Description : 1903/01/20 (A7,N117,T12). 1903/01/20 (A7,N117,T12).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583369k

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/03/2014

42 REVUE DES CULTURES COLONIALES

réussi et pourront être continués et agrandis. Mais on ne saurait conseiller à un
colon de se livrer ici uniquement à la culture maraîchère insuffisamment rému-
nératrice. Toutefois il pourrait s'en occuper accessoirement et y trouverait
quelques bénéfices. Il lui faudrait alors chercher un endroit propice en dehors de
Maévatanana même, mais assez rapproché cependant de ce centre important où
il lui serait facile d'écouler ses produits. Sa concession devrait être située à
proximité de la grande route de l'Ouest, au voisinage d'un cours d'eau assez
puissant pour permettre l'irrigation partielle du terrain de culture.

Possédant un troupeau suffisant qui lui fournirait l'engrais, s'adonnant aux
cultures vivrières du pays, il est certain que ce colon, avec un peu de patience
et d'énergie, verrait le succès final couronner ses efforts.

Maévatanana, le 13 septembre 1902.

Dr E. RAPUC.

L'OLIVIER (Suite) (1)
DIFFÉRENTES MANIÈRES DE PROPAGER L'OLIVIER

L'olivier se propage en France par semis ;
Par éclats ;
Par boutures de différentes formes ou grosseurs ;
Par souque ts ;
Par marcottes et drageons ;
Au moyen d'oliviers sauvages pris dans les broussailles.

Il en est de même en Italie, où chaque province a pourtant un mode de multi-
plication préféré.

En Tunisie ou plutôt dans la région de Sfax, les plantations se font unique-
ment avec des éclats détachés de vieux arbres et mis directement en place.

Le moyen le plus ordinairement employé par les Kabyles est le greffage des
sauvageons qu'ils laissent généralement à demeure là où ils ont poussé. Ils
emploient aussi, mais rarement, et en terrain irrigué seulement, le bouturage
par plançon arraché sur racine.

Ils transplantent enfin quelquefois des sauvageons pris dans les broussailles et
qu'ils greffent.

Les Européens ont essayé en Algérie, avec plus ou moins de succès, toutes les
variétés de bouturages depuis le plançon de 6 ou 7 centimètres de diamètre,
jusqu'à la bouture d'un centimètre d'épaisseur seulement, le greffage d'oléastres
arrachés dans la broussaille ou de jeunes sauvageons provenant de semis.

Multiplication par jeunes sauvageons et par semis.

Je vais [indiquer la méthode à suivre pour obtenir par chacun de ces divers
systèmes des sujets aussi beaux et aussi vigoureux que possible. Je commence
par le procédé qui donne les sujets les mieux établis, qui résistent bien à la pour-
riture dans les terrains humides en même temps que par un système de racines
bien mieux établi ; ils puisent presque seuls assez de nourriture, dans les terrains

(1) Voir les nos 111, 112, 113, 115 et 116.

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