Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1903 20 janvier 1903
Description : 1903/01/20 (A7,N117,T12). 1903/01/20 (A7,N117,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583369k
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 61
- D'après les journaux indiens, le palmier dattier pourrait être cultivé avec succès dans cer-
taines parties des Indes : ainsi se trouve refutée l'antique superstition qui faisait admettre la non-
croissance de cette plante si utile en dehors des limites de la région ou elle se cultive depuis un
temps immémorial. A Saharunpoure, le dattier se développe bien et produit des fruits en quantité.
- Le rapport annuel de la station botanique de Grenade, publié en 1902 par M. E. Broadway,
cite parmi les plantes mises en expérience le Landolphia Kirkii d'Afrique, qui a fleuri, mais non
fructifié; il en est de même du Landolphia Watsoni de l'Est-Africain.
- M. CURTIS publie dans « Agricùltural Bulletin of the Straits and Federated Malany States »,
d'octobre 1902, une note sur un procédé pratique de marcottage et attire l'attention sur l'impor-
tance de cette opération par la multiplication de la plupart des plantes coloniales. Voici ce qu'il
préconise. On place à côté de la plante à marcotter un bambou dont une partie rectangulaire est
enlevée à la partie supérieure du tuyau, mais dans cette ouverture on peut replacer un fragment de
bambou à la base duquel on ménage une ouverture par laquelle passe la branche à marcotter, qui
est placée dans de la terre, maintenu par le nœud de bambou. Un croquis montre la disposition de
l'opération. Grâce à ce procédé, la marcotte est toujours droite, ce qui est très avantageux pour la
plantation.
- Le relevé des exportations du caoutchouc de Para et de Manaos donnerait :
VERS VERS LES
L'EUROPE ÉTATS-UNIS TOTAL
Para 14.755 la.376 30.131 tonnes.
Manaos 7.336 8.133 15.469 »
45.600 tonnes.
— Le Dr L. RESTREPO, de Medellin, annonce qu'il a essayé l'emploi de la parche des grains de
café dans les fièvres malariennes, ainsi que dans l'influenza et la dysenterie chronique. La pres-
cription se compose comme suit :
Parche., .,.. 30 grammes.
Eau. 400 —
On bout pendant"5 minutes; on prend une tasse de cette infusion six fois par jour. Le café non
torréfié était d'ailleurs employé depuis longtemps par les Hollandais dans les Indes, mais l'emploi
de la parche n'avait jamais été indiqué. Il serait intéressant de faire une analyse de la parche pour
essayer de découvrir quel peut être le principe actif.
,— On signale la préparation d'un succédané de la gutta-percha au moyen de tourbe. Ce pro-
cédé aurait été découvert en Irlande où 3.000.000 d'acres couverts de tourbières sont inutilisables
et acquerraient une immense valeur si la découverte est pratique.
— D'après une note de M. COELS dans le « Tropical agriculturist », la plantation du Castilloa
elastica fait de grands progrès au Costa-Rica où, dans la vallée de San-Carlos, une dizaine de
planteurs ont introduit cette espèce.
- D'après de nouveaux règlements, l'exportation du caoutchouc du Mozambique est permise
en payant : 20 de la valeur pour le caoutchouc extrait par cuisson ; 8 de la valeur pour le caout-
chouc extrait par incision; 3 de la valeur pour le caoutchouc extrait par incision et très pur. Des
échantillons seront envoyés aux douanes de façon à pouvoir juger facilement les trois qualités.
— M. le D' GtLG, du Jardin botanique de Berlin, a publié dans le « Tropenpflanzer » une étude
sur les Strophanthus ayant une certaine valeur au point- de vue pharmacognosique. Il figure dans
ce travail Strophanthus kombe, hispidus et gratus. Il attire particulièrement l'attention sur
cette dernière espèce assez répandue en Afrique occidentale et dont on peut extraire une strophan-
thine très facilement cristallisable, ce qui aurait une importance considérable en médecine.
— Le « Tropenpflanzer » publie une lettre de M. BÔLTINCS, directeur de la Société « El Encarto »
de Salto de Agua, à Chiapas, dans laquelle il fournit quelques données intéressantes sur la culture
du Castilloa au Mexique. Les plus grands arbres observés avaient 2 pieds de diamètre à 1 mètre
au-dessus du sol ;quant aux dires des indigènes que des arbres fourniraient 25 livres de caoutchouc,
ils paraissent du domaine de la légende, l'auteur de la lettre ayant été dans des régions ou pas un
hulero n'a encore mis les pieds. En moyenne, les arbres indigènes et sauvages mesurent 12 à
18 pouces de diamètre et donnent 3 à 4 livres de caoutchouc sans que cela fasse du tort aux arbres.
On estime au Mexique la production du caoutchouc au tiers de la quantité de latex. Dans certaines
régions, on emploie les Castilloa pour ombrager les cacaoyers et, dans une plantation des envi-
rons de Chiapas, des arbres de douze ans donnent annuellement 1 livre de caoutchouc,, les arbres
sont en bel état. De nombreuses sociétés américaines se sont installées au Mexique pour la culture
du caoutchoutier; certains des planteurs plantent directement au s'oleil, d'autres en forêts éclaircies.
- D'après les journaux indiens, le palmier dattier pourrait être cultivé avec succès dans cer-
taines parties des Indes : ainsi se trouve refutée l'antique superstition qui faisait admettre la non-
croissance de cette plante si utile en dehors des limites de la région ou elle se cultive depuis un
temps immémorial. A Saharunpoure, le dattier se développe bien et produit des fruits en quantité.
- Le rapport annuel de la station botanique de Grenade, publié en 1902 par M. E. Broadway,
cite parmi les plantes mises en expérience le Landolphia Kirkii d'Afrique, qui a fleuri, mais non
fructifié; il en est de même du Landolphia Watsoni de l'Est-Africain.
- M. CURTIS publie dans « Agricùltural Bulletin of the Straits and Federated Malany States »,
d'octobre 1902, une note sur un procédé pratique de marcottage et attire l'attention sur l'impor-
tance de cette opération par la multiplication de la plupart des plantes coloniales. Voici ce qu'il
préconise. On place à côté de la plante à marcotter un bambou dont une partie rectangulaire est
enlevée à la partie supérieure du tuyau, mais dans cette ouverture on peut replacer un fragment de
bambou à la base duquel on ménage une ouverture par laquelle passe la branche à marcotter, qui
est placée dans de la terre, maintenu par le nœud de bambou. Un croquis montre la disposition de
l'opération. Grâce à ce procédé, la marcotte est toujours droite, ce qui est très avantageux pour la
plantation.
- Le relevé des exportations du caoutchouc de Para et de Manaos donnerait :
VERS VERS LES
L'EUROPE ÉTATS-UNIS TOTAL
Para 14.755 la.376 30.131 tonnes.
Manaos 7.336 8.133 15.469 »
45.600 tonnes.
— Le Dr L. RESTREPO, de Medellin, annonce qu'il a essayé l'emploi de la parche des grains de
café dans les fièvres malariennes, ainsi que dans l'influenza et la dysenterie chronique. La pres-
cription se compose comme suit :
Parche., .,.. 30 grammes.
Eau. 400 —
On bout pendant"5 minutes; on prend une tasse de cette infusion six fois par jour. Le café non
torréfié était d'ailleurs employé depuis longtemps par les Hollandais dans les Indes, mais l'emploi
de la parche n'avait jamais été indiqué. Il serait intéressant de faire une analyse de la parche pour
essayer de découvrir quel peut être le principe actif.
,— On signale la préparation d'un succédané de la gutta-percha au moyen de tourbe. Ce pro-
cédé aurait été découvert en Irlande où 3.000.000 d'acres couverts de tourbières sont inutilisables
et acquerraient une immense valeur si la découverte est pratique.
— D'après une note de M. COELS dans le « Tropical agriculturist », la plantation du Castilloa
elastica fait de grands progrès au Costa-Rica où, dans la vallée de San-Carlos, une dizaine de
planteurs ont introduit cette espèce.
- D'après de nouveaux règlements, l'exportation du caoutchouc du Mozambique est permise
en payant : 20 de la valeur pour le caoutchouc extrait par cuisson ; 8 de la valeur pour le caout-
chouc extrait par incision; 3 de la valeur pour le caoutchouc extrait par incision et très pur. Des
échantillons seront envoyés aux douanes de façon à pouvoir juger facilement les trois qualités.
— M. le D' GtLG, du Jardin botanique de Berlin, a publié dans le « Tropenpflanzer » une étude
sur les Strophanthus ayant une certaine valeur au point- de vue pharmacognosique. Il figure dans
ce travail Strophanthus kombe, hispidus et gratus. Il attire particulièrement l'attention sur
cette dernière espèce assez répandue en Afrique occidentale et dont on peut extraire une strophan-
thine très facilement cristallisable, ce qui aurait une importance considérable en médecine.
— Le « Tropenpflanzer » publie une lettre de M. BÔLTINCS, directeur de la Société « El Encarto »
de Salto de Agua, à Chiapas, dans laquelle il fournit quelques données intéressantes sur la culture
du Castilloa au Mexique. Les plus grands arbres observés avaient 2 pieds de diamètre à 1 mètre
au-dessus du sol ;quant aux dires des indigènes que des arbres fourniraient 25 livres de caoutchouc,
ils paraissent du domaine de la légende, l'auteur de la lettre ayant été dans des régions ou pas un
hulero n'a encore mis les pieds. En moyenne, les arbres indigènes et sauvages mesurent 12 à
18 pouces de diamètre et donnent 3 à 4 livres de caoutchouc sans que cela fasse du tort aux arbres.
On estime au Mexique la production du caoutchouc au tiers de la quantité de latex. Dans certaines
régions, on emploie les Castilloa pour ombrager les cacaoyers et, dans une plantation des envi-
rons de Chiapas, des arbres de douze ans donnent annuellement 1 livre de caoutchouc,, les arbres
sont en bel état. De nombreuses sociétés américaines se sont installées au Mexique pour la culture
du caoutchoutier; certains des planteurs plantent directement au s'oleil, d'autres en forêts éclaircies.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 29/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6583369k/f29.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6583369k/f29.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6583369k/f29.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6583369k
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6583369k
Facebook
Twitter