Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1903 20 janvier 1903
Description : 1903/01/20 (A7,N117,T12). 1903/01/20 (A7,N117,T12).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6583369k
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/03/2014
VARIÉTÉS 49
Le terrain est divisé en plates-bandes et des tranchées sont creusées entre ces
plates-bandes pour assurer le drainage suffisant. A la plantation du Collège, les
plates-bandes ont 18 pieds de large et elles courent en droite ligne en travers du
terrain. -
Plantation. — L'aloès, comme beaucoup d'autres plantes du même mode de
croissance, produit un grand nombre de rejets autour de la tige-mère. Il est si
résistant qu'il ne faut prendre aucune précaution spéciale pour la plantation; il
y a lieu seulement d'éviter de le planter par un temps humide, car, dans ces
conditions, la plante pourrait pourrir. Le mieux est de choisir un temps qui,
sans être humide, peut cependant permettre aux racines de la jeune plante de se
fixer.
Aux Barbades, on fait ordinairement la plantation pendant les mois d'avril à
juin, immédiatement après la récolte. Il faut uniquement forer avec un bâton
un petit trou dans la terre et y placer la plante. Il ne faut ensuite ni ombrage,
ni soins spéciaux. Les rejets sont généralement plantés en lignes distantes de
18 pouces à 2 pieds et à une distance de 6 pouces à 1 pied dans la ligne.
Coût de la préparation du terrain et plantation. '- Les frais totaux pour le travail
à la fourche, le sarclage, l'engrais et la plantation (non compris le prix de revient
des plantes) sont estimés à 10-15 dollars par acre.
La première récolte peut être faite après un an, si la plantation est soignée et
sarclée convenablement.
Récoltes secondaires. — Pendant la première année, des cultures secondaires,
telles que celles du maïs, du sorgho, de dioscorées, etc., peuvent être faites
entre lesaloès. Après cela on les enlève et on ne laisse courir entre les rangées
que les courges dans lesquelles on emballe le produit manufacturé.
RÉCOLTE
L'aloès fleurit dans les premiers mois de l'année. Il ne paraît pas se former de
graines, les fleurs se flétrissent et tombent, laissant des tiges florifères nues.
Quand les fleurs-sont mortes et que les tiges sont flétries et devenues cassantes,
le moment de la récolte est arrivé. Un certain nombre d'auges en bois, en forme -
de V en coupe, sont placées dans les plates-bandes sur des tréteaux à pieds de
hauteur inégale, de façon qu'elles soient inclinées. A l'extrémité basse de
chaque auge se trouve une ouverture. Les coupeurs commencent leur besogne
de bonne heure le matin. Ils rassemblent les feuilles d'une plante dans une main
et à l'aide d'un couteau ils coupent de l'autre main en travers de la plante environ
à 6 pouces au-dessus de la base. Les feuilles qui égouttent sont immédiatement
mises dans une auge. On laisse alors la plante dont les feuilles extérieures ont
été coupées, mais dont les jeunes feuilles intérieures n'ont pas été endommagées.
Le bourgeon central continue à vivre, les fragments "des feuilles coupées se
dessèchent naturellement. Les feuilles coupées sont empilées dans les auges, en
couches successives, les extrémités coupées toutes du même côté. Le suc s'écoule
rapidement, et il coule le long de l'auge jusqu'aux récipients, courges ou cruches
en étain, placés sous l'ouverture, à l'effet de recueillir le liquide. Un travailleur
expérimenté peut couper assez de feuilles en une demi-heure pour remplir trois
auges. 1
Après que le suc s'est écoulé, les feuilles sont rejetée sur le côté et employées
jusqu'à un certain point comme engrais. Le reproche que l'on fait aux ^cultiva-
Le terrain est divisé en plates-bandes et des tranchées sont creusées entre ces
plates-bandes pour assurer le drainage suffisant. A la plantation du Collège, les
plates-bandes ont 18 pieds de large et elles courent en droite ligne en travers du
terrain. -
Plantation. — L'aloès, comme beaucoup d'autres plantes du même mode de
croissance, produit un grand nombre de rejets autour de la tige-mère. Il est si
résistant qu'il ne faut prendre aucune précaution spéciale pour la plantation; il
y a lieu seulement d'éviter de le planter par un temps humide, car, dans ces
conditions, la plante pourrait pourrir. Le mieux est de choisir un temps qui,
sans être humide, peut cependant permettre aux racines de la jeune plante de se
fixer.
Aux Barbades, on fait ordinairement la plantation pendant les mois d'avril à
juin, immédiatement après la récolte. Il faut uniquement forer avec un bâton
un petit trou dans la terre et y placer la plante. Il ne faut ensuite ni ombrage,
ni soins spéciaux. Les rejets sont généralement plantés en lignes distantes de
18 pouces à 2 pieds et à une distance de 6 pouces à 1 pied dans la ligne.
Coût de la préparation du terrain et plantation. '- Les frais totaux pour le travail
à la fourche, le sarclage, l'engrais et la plantation (non compris le prix de revient
des plantes) sont estimés à 10-15 dollars par acre.
La première récolte peut être faite après un an, si la plantation est soignée et
sarclée convenablement.
Récoltes secondaires. — Pendant la première année, des cultures secondaires,
telles que celles du maïs, du sorgho, de dioscorées, etc., peuvent être faites
entre lesaloès. Après cela on les enlève et on ne laisse courir entre les rangées
que les courges dans lesquelles on emballe le produit manufacturé.
RÉCOLTE
L'aloès fleurit dans les premiers mois de l'année. Il ne paraît pas se former de
graines, les fleurs se flétrissent et tombent, laissant des tiges florifères nues.
Quand les fleurs-sont mortes et que les tiges sont flétries et devenues cassantes,
le moment de la récolte est arrivé. Un certain nombre d'auges en bois, en forme -
de V en coupe, sont placées dans les plates-bandes sur des tréteaux à pieds de
hauteur inégale, de façon qu'elles soient inclinées. A l'extrémité basse de
chaque auge se trouve une ouverture. Les coupeurs commencent leur besogne
de bonne heure le matin. Ils rassemblent les feuilles d'une plante dans une main
et à l'aide d'un couteau ils coupent de l'autre main en travers de la plante environ
à 6 pouces au-dessus de la base. Les feuilles qui égouttent sont immédiatement
mises dans une auge. On laisse alors la plante dont les feuilles extérieures ont
été coupées, mais dont les jeunes feuilles intérieures n'ont pas été endommagées.
Le bourgeon central continue à vivre, les fragments "des feuilles coupées se
dessèchent naturellement. Les feuilles coupées sont empilées dans les auges, en
couches successives, les extrémités coupées toutes du même côté. Le suc s'écoule
rapidement, et il coule le long de l'auge jusqu'aux récipients, courges ou cruches
en étain, placés sous l'ouverture, à l'effet de recueillir le liquide. Un travailleur
expérimenté peut couper assez de feuilles en une demi-heure pour remplir trois
auges. 1
Après que le suc s'est écoulé, les feuilles sont rejetée sur le côté et employées
jusqu'à un certain point comme engrais. Le reproche que l'on fait aux ^cultiva-
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