Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1899-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mai 1899 01 mai 1899
Description : 1899/05/01 (A2,N11). 1899/05/01 (A2,N11).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65625435
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/12/2013
- 354 —
Les capsules étaient grosses commes dés œufs de poule, celles des
cotonniers indigènes étant tout au plus grosses comme des œufs de
pigeon, et leur nombre a été en moyenne de 400 par pied.
Quant à la qualité de la matière textile, elle est incontestablement
supérieure à celle de tous les cotons récoltés jusqu'ici dans le pays.
Ces résultats sont des plus encourageants pour l'avenir, et il y a
tout lieu de croire qu'entreprise sur une grande échelle, et d'après
les procédés les plus perfectionnés, la culture du coton pourrait
devenir, à brève échéance, une source importante de revenus.
BAS-LAOS (1)
Dans la partie basse du pays, les plantations sont de peu d'étendue,
disséminées, et principalement constituées par d'étroites bandes de
terrain situées sur les bords du Mékong et des grands cours d'eau.
Dans les parties hautes, le coton est planté dans les anciens rays.
Le climat de la vallée du Mékong est essentiellement favorable à
la production du coton, mais l'importance des plantations est
réduite au strict nécessaire pour assurer la consommation courante,
et il n'y a guère d'espoir de la voir s'étendre tant que les frais de
transport seront aussi élevés.
La récolte est presque toujours bonne et les produits uniformes.
Le système de culture, partout pareil, aussi bien dans les parties
basses que dans les parties élevées, est on ne peut plus primitif : le
terrain choisi est débroussaillé ; puis, sans sarclage ni fumure, on
sème dans des trous pratiqués au plantoir.
Deux seules variétés de coton sont cultivées : la première, appelée
en laotien Phai-doc-Niaï (coton à grosses fleurs), préférée comme
plus productive et portant moins de graines : on la sème à la fin
de la saison des pluies, d'ordinaire en octobre, pour la récolter en
mars. Cette variété n'est cultivée qu'au bord des rivières.
La seconde, Phai-doc-Noï (coton à petites fleurs), n'est cultivée,
au contraire, que dans les parties élevées, dans les rays et dans la
partie montagneuse : elle se sème au début de la saison des pluies,
en juin ou juillet, pour être récoltée six mois après.
La hauteur moyenne de la plante en plein rapport varie de
0 m 70 à 1m. De toutes les considérations recueillies, il résulte que,
tant qu'une usine à coton ne s'installera pas dans le pays même, on
ne doit pas compter sur une production plus considérable.
(1) D'après un rapport du Commandant supérieur du Bas-Laos.
Les capsules étaient grosses commes dés œufs de poule, celles des
cotonniers indigènes étant tout au plus grosses comme des œufs de
pigeon, et leur nombre a été en moyenne de 400 par pied.
Quant à la qualité de la matière textile, elle est incontestablement
supérieure à celle de tous les cotons récoltés jusqu'ici dans le pays.
Ces résultats sont des plus encourageants pour l'avenir, et il y a
tout lieu de croire qu'entreprise sur une grande échelle, et d'après
les procédés les plus perfectionnés, la culture du coton pourrait
devenir, à brève échéance, une source importante de revenus.
BAS-LAOS (1)
Dans la partie basse du pays, les plantations sont de peu d'étendue,
disséminées, et principalement constituées par d'étroites bandes de
terrain situées sur les bords du Mékong et des grands cours d'eau.
Dans les parties hautes, le coton est planté dans les anciens rays.
Le climat de la vallée du Mékong est essentiellement favorable à
la production du coton, mais l'importance des plantations est
réduite au strict nécessaire pour assurer la consommation courante,
et il n'y a guère d'espoir de la voir s'étendre tant que les frais de
transport seront aussi élevés.
La récolte est presque toujours bonne et les produits uniformes.
Le système de culture, partout pareil, aussi bien dans les parties
basses que dans les parties élevées, est on ne peut plus primitif : le
terrain choisi est débroussaillé ; puis, sans sarclage ni fumure, on
sème dans des trous pratiqués au plantoir.
Deux seules variétés de coton sont cultivées : la première, appelée
en laotien Phai-doc-Niaï (coton à grosses fleurs), préférée comme
plus productive et portant moins de graines : on la sème à la fin
de la saison des pluies, d'ordinaire en octobre, pour la récolter en
mars. Cette variété n'est cultivée qu'au bord des rivières.
La seconde, Phai-doc-Noï (coton à petites fleurs), n'est cultivée,
au contraire, que dans les parties élevées, dans les rays et dans la
partie montagneuse : elle se sème au début de la saison des pluies,
en juin ou juillet, pour être récoltée six mois après.
La hauteur moyenne de la plante en plein rapport varie de
0 m 70 à 1m. De toutes les considérations recueillies, il résulte que,
tant qu'une usine à coton ne s'installera pas dans le pays même, on
ne doit pas compter sur une production plus considérable.
(1) D'après un rapport du Commandant supérieur du Bas-Laos.
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