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mais elle est limitée par la faiblesse de ses moyens d'action sur une nature
encore indomptée, la précarité et le coût onéreux des moyens d'évacuation
des produits. Plus encore que dans la plaine, il est la proie des intermédiai-
res, de qui il tient le sel, le paddy et les objets de première nécessité.
Les coopératives orientent donc de préférence les producteurs vers les
produits riches, de grande valeur sous un faible poids, seuls capables de
supporter des frais de transport relativement coûteux (café, tabac, stick-
lac, benjoin, etc.). Elles obtiennent très vite un redressement substantiel
des cours locaux, dont profite d'ailleurs, toute la collectivité rurale
(Kontoum, Boloven, Samneua).
Le mouvement de coopération, dans ses manifestations précédentes,
cherche surtout à perfectionner les conditions d'exploitation du fonds rural.
Il ne saurait, sous cette forme, aller au delà et tendre à l'amélioration même
de ce fonds, dès que cette amélioration nécessite des investissements
coûteux et l'action concertée d'un grand nombre d'intéressés. Ceux-ci
doivent alors se grouper en associations syndicales et consentir à faire peser
sur leur terre des charges réelles permanentes, puisqu'elles doivent, par
leurs initiatives, bénéficier d'une plus-value durable.
Plusieurs de ces sociétés sont en voie de formation. Elles se proposent,
dans les plaines côtières d'Annam, de construire et d'exploiter certains
réseaux d'irrigation. Elles pourraient jouer un rôle considérable dans la
mise en valeur des hauts plateaux en facilitant le groupement des nou-
veaux colons dans des zones correctement aménagées et en développant
un type d'exploitation paysanne qui mélerait rationnellement les cultures
industrielles, aux cultures vivrières et a l'élevage.
Fonctionnement des coopératives.
La société tient un compte courant particulier pour chaque adhérent où
s'inscrit au débit le montant des avances qu'il reçoit sur les produits
déposés, les frais d'emballage, de transport et de manutention qu'ils suppor-
tent, la valeur des livraisons d'engrais, de semences, etc. achetés pour son
compte, les intérêts débiteurs et, au moment du bilan, la part des charges
d'exploitation qui lui revient ; au crédit, on porte le montant des ventes
effectuées à son profit, les intérêts créditeurs s'il y a lieu. Le compte est soldé
à intervalle de temps régulier, généralement à la fin de chaque campagne
agricole. S'il fait apparaître une ristourne, elle est versée au sociétaire.
La coopérative avance généralement à ses adhérents, sur les produits
qu'ils déposent, 50 à 70 de leur valeur de vente au cours du jour de la
place d'exportation la plus proche. L'avance consentie est constatée par
un récépissé et porte 8 d'intérêt. La coopérative elle-même warrante à
son tour les produits livrés par ses sociétaires auprès de la banque de crédit
agricole mutuel.
mais elle est limitée par la faiblesse de ses moyens d'action sur une nature
encore indomptée, la précarité et le coût onéreux des moyens d'évacuation
des produits. Plus encore que dans la plaine, il est la proie des intermédiai-
res, de qui il tient le sel, le paddy et les objets de première nécessité.
Les coopératives orientent donc de préférence les producteurs vers les
produits riches, de grande valeur sous un faible poids, seuls capables de
supporter des frais de transport relativement coûteux (café, tabac, stick-
lac, benjoin, etc.). Elles obtiennent très vite un redressement substantiel
des cours locaux, dont profite d'ailleurs, toute la collectivité rurale
(Kontoum, Boloven, Samneua).
Le mouvement de coopération, dans ses manifestations précédentes,
cherche surtout à perfectionner les conditions d'exploitation du fonds rural.
Il ne saurait, sous cette forme, aller au delà et tendre à l'amélioration même
de ce fonds, dès que cette amélioration nécessite des investissements
coûteux et l'action concertée d'un grand nombre d'intéressés. Ceux-ci
doivent alors se grouper en associations syndicales et consentir à faire peser
sur leur terre des charges réelles permanentes, puisqu'elles doivent, par
leurs initiatives, bénéficier d'une plus-value durable.
Plusieurs de ces sociétés sont en voie de formation. Elles se proposent,
dans les plaines côtières d'Annam, de construire et d'exploiter certains
réseaux d'irrigation. Elles pourraient jouer un rôle considérable dans la
mise en valeur des hauts plateaux en facilitant le groupement des nou-
veaux colons dans des zones correctement aménagées et en développant
un type d'exploitation paysanne qui mélerait rationnellement les cultures
industrielles, aux cultures vivrières et a l'élevage.
Fonctionnement des coopératives.
La société tient un compte courant particulier pour chaque adhérent où
s'inscrit au débit le montant des avances qu'il reçoit sur les produits
déposés, les frais d'emballage, de transport et de manutention qu'ils suppor-
tent, la valeur des livraisons d'engrais, de semences, etc. achetés pour son
compte, les intérêts débiteurs et, au moment du bilan, la part des charges
d'exploitation qui lui revient ; au crédit, on porte le montant des ventes
effectuées à son profit, les intérêts créditeurs s'il y a lieu. Le compte est soldé
à intervalle de temps régulier, généralement à la fin de chaque campagne
agricole. S'il fait apparaître une ristourne, elle est versée au sociétaire.
La coopérative avance généralement à ses adhérents, sur les produits
qu'ils déposent, 50 à 70 de leur valeur de vente au cours du jour de la
place d'exportation la plus proche. L'avance consentie est constatée par
un récépissé et porte 8 d'intérêt. La coopérative elle-même warrante à
son tour les produits livrés par ses sociétaires auprès de la banque de crédit
agricole mutuel.
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